Méditation et moucherons...

Sourire

Vous arrive-t-il de sentir un moucheron (ou autre) entrer dans votre nez pendant que vous méditez ?
Comment réagissez-vous ?


(pour ma part, ça fait un moment que ça n'est plus arrivé, c'est bizarre...)
onmyway

Méditant en tailleur dans l'herbe tendre
En roulant sur son vtt par tous les temps
Ou en dégustant son plat devant les paysages naturels
Le pelerin spirituel n'est jamais attaqué par les moucherons
Car qu'ils soient présents ou pas
S'il maintient son équanimité et sa pleine conscience
Sa vigilance l'emmène au-delà des obstacles d'ici-bas
Ne croyez pas qu'il rêve ou qu'il erre sans but
Son sourire et son esprit n'est pas de ce monde

Butterfly_tenryu
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Flocon
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Oui, ça m'arrive (rarement). Je ne réagis pas : un moucheron, ce n'est pas dangereux et c'est vite ressorti... :)
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Jean

Le motocycliste heureux lui a les moucherons collés sur les dents.

J'utilise une moustiquaire. Les moustiques de mon jardin ont une sale mentalité.

Dans des documentaires, j'avais vu des moines thailandais ou cambodgiens ou vietnamiens qui avaient la moustiquaire intégrée au chapeau traditionnel. Soit ils le gardaient sur la tête soit ils le suspendaient à un arbre et se glissaient dans la moustiquaire.

J'ai essayé en vain de trouver sur internet un tel chapeau.
Sourire

Flocon a écrit :Oui, ça m'arrive (rarement). Je ne réagis pas : un moucheron, ce n'est pas dangereux et c'est vite ressorti... :)
shuuuuuuuuuuuuttttt même pas un éternuement ?
Moi j'ai du mal à m'en empêcher quand ça arrive...
Et il est arrivé que la bestiole reste collée !

Quand aux moustiques... J'aime mieux (si j'ose dire) me faire piquer pendant que je médite que pendant que je bouffe... Pendant que je bouffe, j'ai des réflexes mortels ! Ceci dit, j'aime autant les éviter (ils ont tendance à bien m'aimer) donc, bougie à la citronnelle quand je médite sur ma terrasse


chapeau = ça doit pouvoir se fabriquer en adaptant une moustiquaire sur un chapeau, non ?
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Flocon
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Euh... Je n'ai pas de souvenir d"éternuement à cause d'un insecte, mais j'avoue que beaucoup de mes souvenirs se sont effacés. Donc ça a très bien pu m'arriver. Je parlais de réaction volontaire, pas de réflexe (je simplifie car un éternuement n'est pas un pur réflexe, mais bref).
Moucheron collé... Pas de souvenir spécifique au niveau du nez non plus. Désolée, je n'ai pas été très marquée par les moucherons, apparemment. Pour les moustiques, c'est autre chose. En Chine du Sud, par exemple j'en ai des souvenirs... piquants! :lol: J'employais des lotions pour les éloigner, mais ça ne fonctionnait pas toujours. Je n'en ai jamais écrasé, c'est déjà quelque chose, et je ne suis pas non plus tombée malade suite aux piqures, donc je considère que je m'en suis bien sortie.

Non, pour moi le pire, c'est les scolopendres. Là j'ai craqué malgré la concentration, j'ai eu la trouille et j'ai bougé (en fait j'ai carrément bondi, et appelé au secours :shock: :lol: ). Je n'en ai jamais tué, ni n'ai jamais été piquée, heureusement.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
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Kong Tseu
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Dharmadhatu
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:D Contre les moustiques: Odomos. Une crème indienne (hé oui, ça marche ! j'en ai été le premier surpris !), ça sent bon et les moustiques n'aiment pas du tout, bien qu'elle ne contienne pas le produit le plus efficace connu en Occident (DEET).

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FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Flocon
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Merci du tuyau, c'est bon à savoir. Je note...
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
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Kong Tseu
Katly

Ah, les joies de la campagne...
Parfois en lisant, un moucheron ou autre bébête vient tomber sur mon livre, le soleil sur le blanc du papier... je souffle dessus.
Un drap blanc, une lampe la nuit et tout l'monde est sur la piste, c'est comme ça que les scientifiques les observe.
En marchant cela m'est arrivée une intrusion dans le nez, mais ils ne ressortent pas toujours d'eux-mêmes peut-être que j'avais le nez sale, chargé de pollution. Ou bien bien à la porte de mon nez, je souffle légèrement du nez pour le propulser vers la sortie. Une fois un petit insecte non-identifié est entré dans mon oreille, bzzz bzzz et chatouillement, puis plus rien.
Assise en méditant au bord de la rivière, je suis dans un nuage de moucherons parfois, aucun n'entre, ils dansent au chant des grenouilles.
Dans la nature beaucoup de choses imprévisibles peuvent surgir, parfois c'est un papillon, on joue ensemble, ou un frelon ou plus gros... Assise sur un rocher hier après-midi, parmi tous les bruits, tranquille, j'ai entendu un petit craquement de feuille derrière moi, pas loin, une présence, sans ressentir un sursaut de peur, doucement je me suis retournée, j'ai vu un gros chien immobile et tendu me regardant à la fois perplexe et inquiet. Je l'ai senti prêt à choisir entre la peur l'aboiement ou je passe mon chemin cool. "J'ai souri et j'ai dis salut le chien, ça va ? le chien ?". Il s'est relâché, comme une statue devenue vivante, et a disparu dans les fourrés suivant son chemin et ses maîtres.
Je n'aurai pas aimé sentir ses crocs et lui non plus je crois qu'il n'aurait pas aimer.
Certains peuvent-être beaucoup plus curieux, attirés, ils arrivent tout fou, joyeux, c'est très drôle, une caresse, un bisou comme si on se connaissait depuis toujours et hop ils repartent en gambadant.

Les moustiques j'en ai eu quelques-uns durant mon sommeil, chez moi, il y a une dizaine de jours, maintenant je pense à fermer la fenêtre de la cuisine, sinon j'ai des volets et de l'essence de citronnelle dans le brûle-parfum. Il n'y en a pas trop.

Pour le chapeau Jean, c'est une bonne idée, peut-être avec un peu d'astuce, un simple chapeau de paille et un voile, le rideau de la salle à manger épinglé autour, fera l'affaire.

Il y a l'effet de surprise, c'est le plus dur avec les gros insectes "dangereux", dès fois ça sursaute, mais plus de frayeur que de mal pour l'un comme pour l'autre, c'est les couloirs aériens, des fois on est mal placé. Y a pas d'tour de contrôle, rien, faut se débrouiller faire avec.
Mais aussi dans la peur, l'imagination, le bruit avant la vision, gros bzzz de bombardier, c'est un gros frelon Katly, et il te cherche tout spécialement dans toute la forêt, toi. En fait juste un bourdon qu'à autre choses à faire, des fleurs à voir ici et là.
J'ai remarqué que chaque fois que je quitte la ville pour entrer dans la forêt, il me faut environ deux heures pour m'adapter tranquillement, je change de monde. Et vers la fin de l'après-midi, à la dernière méditation sur le rocher, je n'y prête plus autant attention.
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axiste
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Ca m'est arrivé mais pas en méditant…si ma mémoire est juste je crois que j'ai expiré à temps la dernière fois et ça l'a fait sortir. Je l'ai senti, pas vu…je ne sais pas dans quel état il est ressorti.
J'ai tué des animaux qui piquent. Parce que c'était dans l'esprit : dans ma peur hystérique et dans celle de mon entourage. Donc j'ai tué des guêpes, des araignées et des scolopendres.
Je ne le fait plus.
Parce que j'ai pris beaucoup de recul.
La dernière fois qu'un frelon était dans ma chambre j'ai pris des gants et mis une serviette sur ma tête et j'ai ouvert la fenêtre avec une patience qui m'a fait beaucoup de bien: oui, j'ai vu que ma peur était vraiment inutile.
Les scolopendres en France sont pas si effrayants, j'ai appris à les transporter dehors sans les blesser. Une fois j'ai abimé une patte d'araignée, ça m'a fait redoublé d'attention les fois suivantes…maintenant je sais comment faire.
J'aime pas tuer mais il me fallait dépasser ma peur.
Quand j'étais enfant, j'attachais un appât au bout d'une ficelle et je pêchais des crabes dans les rochers
Le plaisir était celui de la rencontre: qui se trouve là ?
Quelquefois un crabe vert, un rouge, une étrille, un dormeur…
Plaisir de l'inconnu et du possible...
Ensuite je relâchais mon monde.

Mais un jour, il est arrivé une catastrophe...
Mes voisins m'avaient vu pêcher et se sont mis à faire pareil.
J'étais contente de partager mon idée...
Mais lorsque j'ai vu ce qu'ils en faisaient, j'ai été tétanisée:
ils arrachaient les pattes de leurs proies avant de les remettre à l'eau !

Il y a plusieurs manières d'aborder le monde...

On peut le rencontrer ou lui arracher des pattes ...

Mais c'est un apprentissage bien souvent, et c'est très facile d'enlever la vie quand on ne réalise pas, quand la peur est là...

Et puis quand on est enfant on est pas toujours logique: je protégeais les mouches et les crabes et exécrais les guêpes, il faut du temps avant de mettre de l'ordre dans nos tumultes.

Après le temps fait son oeuvre petit à petit...on respecte de mieux en mieux la vie.

Ceci dit, les moucherons sont pas très libres, il leur arrive beaucoup de bricoles parce qu'ils sont soumis à beaucoup de dangers...c'est pas toujours simple de les voir...et quand on marche dans l'herbe, on ne sait pas ce que l'on fait...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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