On peut dire, Ted, que la stabilité de notre pratique ressemble à celle du feu:
- si la flamme de notre pratique est soumise au vent violent des situations déstabilisantes et risque d'être soufflée, alors il vaut mieux se réserver des plages de tranquillité pour renforcer la stabilité: retraites, méditation quotidienne, séminaires, etc...
- si notre pratique est devenue un bon feu de joie (bonne fête à Jean en retard ! <<metta>> ), alors plus le vent des situations déstabilisantes soufflera, plus la stabilité s'en nourrira.
Parfois, la flamme devient le feu de joie, parfois il y a du mou dans la corde à noeuds, mais si on persévère, on peut se surprendre soi-même.
Notons que les monastères ont aussi leur lot de situations déstabilisantes; le samsara n'est pas qu'en ville. D'ailleurs, samsara et nirvana ne sont que 2 points de vue. Nous sommes tous des êtres ordinaires qui avons la chance de pouvoir nous entraîner à éduquer notre regard sur les choses. C'est toujours mieux que rien, pas vrai ?
Notons que "prendre sur soi la défaite et offrir la victoire", ça peut être aussi se proposer de nettoyer les toilettes, chose qu'en général notre ego préfère laisser aux autres.
Etes-vous patient(e) ?
- Dharmadhatu
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apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).