De l'importance de se détendre en début de méditation
Publié : 10 avril 2013, 23:55
Avec ma pratique d'anapanasati, j'avais pris l'habitude de commencer assez rapidement avec l'observation de la respiration. J'avais un petit rituel de début de pratique qui incluait un moment pour détendre corps et esprit, mais je me suis récemment rendu compte que je n'y passais pas assez de temps.
Bref, en début d'assise, j'ai trouvé très utile de prendre bien son temps pour détendre le corps et l'esprit. D'abord, j'essaie de détecter la moindre tension dans le corps et de toutes les relâcher. Je peux passer plusieurs respirations par tension. J'observe chaque partie du corps indépendamment pour vérifier l'état de tension. Je prends bien mon temps en particulier pour les épaules, et pour tous les muscles du visage. Pour les épaules, je les laisse tomber un peu plus à chaque expiration, ça fonctionne bien. Une fois que je me sens complètement détendu, je repasse encore une fois ou deux tout le corps en revue pour détecter les tensions subtiles résiduelles, ou pour simplement augmenter encore la sensation de relaxation.
Ensuite, je détends l'esprit (juste après voire en même temps que les muscles du visage). Concrètement, cela se traduit pour moi par un relâchement qui se traduit par une sensation d'ouverture. Ça peut être très subtil. Pour forcer le trait et comprendre de quoi je parle, faites ceci :
- pensez à quelqu'un ou quelque chose qui vous a contrarié récemment, et froncez les sourcils -> votre esprit se "contractera", et deviendra "tout dur".
- puis, arrêtez de froncer les sourcils, et mettez votre esprit dans le même état que lorsque vous enchaînez les gorgées d'eau lorsque vous avez très soif. Essayez d'avoir l'esprit similaire à ce qu'il est quand vous souriez, mais sans sourire (ou alors de façon imperceptible avec le coin des lèvres).
On a comme l'impression que la périphérie de notre esprit s'est étendue. Comme si notre cerveau était moins serré qu'avant dans la membrane qui le contient.
Ensuite, pendant la méditation, en parallèle de ma pratique, j'essaie de garder une petite partie de mon attention pour détecter les tensions physiques et mentales, et les relâcher dès qu'elles apparaissent. Je faisais déjà ça avant, mais c'est vraiment beaucoup plus efficace quand on prend le temps de bien le faire en début d'assise. Les muscles du visage sont de très bons indicateurs, car ils ont souvent tendance à se contracter légèrement (en particulier les lèvres et les muscles autour des yeux). Il faut bien les détendre, mais il ne semble pas non plus nécessaire d'arriver à une relaxation complète et totale de ces muscles, car cela peut finir par poser problème (ouverture des yeux, de la bouche, etc.)
Depuis que je fais cela, ma pratique me suit après l'assise beaucoup plus souvent qu'avant : je me sens comme rafraîchis.
Et vous, prenez-vous bien le temps de vous détendre en début de pratique ? Sinon, après avoir essayé, cela vous semble-t-il utile ?
Bref, en début d'assise, j'ai trouvé très utile de prendre bien son temps pour détendre le corps et l'esprit. D'abord, j'essaie de détecter la moindre tension dans le corps et de toutes les relâcher. Je peux passer plusieurs respirations par tension. J'observe chaque partie du corps indépendamment pour vérifier l'état de tension. Je prends bien mon temps en particulier pour les épaules, et pour tous les muscles du visage. Pour les épaules, je les laisse tomber un peu plus à chaque expiration, ça fonctionne bien. Une fois que je me sens complètement détendu, je repasse encore une fois ou deux tout le corps en revue pour détecter les tensions subtiles résiduelles, ou pour simplement augmenter encore la sensation de relaxation.
Ensuite, je détends l'esprit (juste après voire en même temps que les muscles du visage). Concrètement, cela se traduit pour moi par un relâchement qui se traduit par une sensation d'ouverture. Ça peut être très subtil. Pour forcer le trait et comprendre de quoi je parle, faites ceci :
- pensez à quelqu'un ou quelque chose qui vous a contrarié récemment, et froncez les sourcils -> votre esprit se "contractera", et deviendra "tout dur".
- puis, arrêtez de froncer les sourcils, et mettez votre esprit dans le même état que lorsque vous enchaînez les gorgées d'eau lorsque vous avez très soif. Essayez d'avoir l'esprit similaire à ce qu'il est quand vous souriez, mais sans sourire (ou alors de façon imperceptible avec le coin des lèvres).
On a comme l'impression que la périphérie de notre esprit s'est étendue. Comme si notre cerveau était moins serré qu'avant dans la membrane qui le contient.
Ensuite, pendant la méditation, en parallèle de ma pratique, j'essaie de garder une petite partie de mon attention pour détecter les tensions physiques et mentales, et les relâcher dès qu'elles apparaissent. Je faisais déjà ça avant, mais c'est vraiment beaucoup plus efficace quand on prend le temps de bien le faire en début d'assise. Les muscles du visage sont de très bons indicateurs, car ils ont souvent tendance à se contracter légèrement (en particulier les lèvres et les muscles autour des yeux). Il faut bien les détendre, mais il ne semble pas non plus nécessaire d'arriver à une relaxation complète et totale de ces muscles, car cela peut finir par poser problème (ouverture des yeux, de la bouche, etc.)
Depuis que je fais cela, ma pratique me suit après l'assise beaucoup plus souvent qu'avant : je me sens comme rafraîchis.
Et vous, prenez-vous bien le temps de vous détendre en début de pratique ? Sinon, après avoir essayé, cela vous semble-t-il utile ?