Il faut veiller à garder son centre afin de ne pas se laisser éloigner de sa capacité d'ouverture et de bienveillance.......lire les mots au-delà de leurs apparences, ne pas les prendre personnellement, comme dirait don Miguel Ruiz........se souvenir qu'on n'éveille personne quand on le regarde à travers les lunettes colorées de notre illusion perceptive.....et parler à partir de son coeur lié à son ventre et sa tète, bien alignés, sans se laisser happer par le cortex cérébral fonctionnant en exclusivité, mais bien posé sur ce qui le soutient en dessous.
Je ne suis pas le maître qu'il te faut !
Lausm a écrit
C'est un rappel que je dois faire incessamment...les vieux réflexes sont toujours très prompts à pointer leur frimousse, mais ils ont un visage, c'est comme des vieilles connaissances que je croise... en fait, ça fait beaucoup de monde parfois! Maintenant je leur dis bonjour puis je continue mon chemin. Si certains prennent beaucoup de place parfois, ça me permet de mieux les repérer. D'ailleurs je préfère quand ils sont très visibles, c'est plus clair...Donc, c'est cool.
S'ils passent en courant, c'est plus incertain, quelquefois je suis obligée d'attendre qu'ils repassent encore et encore...et puis quelquefois, eurêka, je reconnais leur démarche au lointain...pas le temps de s'ennuyer avec eux...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Bien sûr que pour les enfants, le cas est différent. Perso, j'ai eu horreur de l'école quand j'étais petit, on m'a forcé à y aller. Et maintenant je me dis que ce n'était pas plus mal.Boubou a écrit :Bonjour,Dharmadhatu a écrit : [
Mais on s'éloigne du sujet car dans le Bouddhisme, il y a des enseignants, des Maîtres et il y a leurs disciples ou leurs étudiants, mais ce n'est jamais imposé.
"ce n'est jamais imposé"
J'ai l'impression que de nombreux témoignages de certaines cultures (par ex du Tibet) racontent tout le contraire. Ces enfants forcés de quitter leur famille pour le monastère et quand c'était des tulkous c'était plus dur encore.
Et de nombreux tibétains qui ont subi ça disent que si c'était à refaire, il faudrait vraiment procéder autrement. Un tibétain Rinpotché vivant aux Etats Unis en témoignait encore dans cette émission bouddhiste du dimanche. Est-ce que je me trompe ?
Comme je l'ai dit plus haut, si on laissait faire aux gosses tout ce qu'ils veulent, ça deviendrait vite le big bazar (c'est déjà un peu le cas dans certaines familles). C'est un peu la responsabilité des adultes de décider pour les enfants jusqu'à un certain point.
J'ai vu aussi le cas contraire à celui que tu exposes: l'un de mes enseignants n'a jamais regretté qu'on l'emmène au monastère quand il était petit, au contraire. Je connais pas mal de moines tibétains et ils me disent tous être beaucoup heureux comme ça. C'est bien compréhensible.
Pour les chakras, il vaut mieux les faire bosser tous de concert, sinon, c'est la cacophonie.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Bonjour DharmadhatuPour les chakras, il vaut mieux les faire bosser tous de concert, sinon, c'est la cacophonie.
Je ne m'y connais pas beaucoup en chakras, mais je dois dire que depuis quelque temps je deviens plus sensible à cela, et cela me semble tout à fait juste ce que tu dis : effectivement, lorsque les chakras bossent ensembles, il y'a une forme d'équilibre naturel qui s'installe dans la personne. Cela dit, on peut aussi noter que parfois un certain déséquilibre est nécessaire pour le cheminement de l'être, c'est ce déséquilibre, qui va provoquer comment dirais-je...le pas suivant. Pas qui une fois qu'il sera fait, nous fera retrouver un nouvel équilibre mais dans une vibration plus élevée, dans une conscience encore plus claire de l'ensemble des forces qui sont en jeu et qui interagissent dans notre milieu interne et externe. Bon, j'avoue, je n'ai pas trop le vocabulaire, mais peut-être que ce que je dis résonne peut-être à sa manière.
<<metta>>
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Je ne sais pas trop, Jules, à part que les chakras peuvent être pris soit au sens métaphorique soit au sens littéral. S'ils sont pris au sens littéral, trop se focaliser dessus peut engendrer des désordres assez graves. C'est pour ça que les pratiques qui les font bosser nécessitent l'aide d'un pratiquant confirmé et qualifié.
A part ça, je fais confiance à ton expérience qui est sûrement plus conséquente que la mienne en la matière.
A part ça, je fais confiance à ton expérience qui est sûrement plus conséquente que la mienne en la matière.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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@ Dharmadhatu :
Merci pour ta réponse, et le livre/référence. Je crains de ne pas y voir plus clair pour autant, c'est un peu complexe pour moi toutes ces notions.
Je pense que je vais devoir plancher un moment...
Et puis, c'est bien aimable, mais si je m'en sentais flatté, ça me poserait question...
Mais j'aime bien quand ça s'anime un peu, et de mon point de vue c'est une bonne occasion de s'exercer à rester léger. ::mr yellow::
Quelle importance, au final, la fonction essentielle de la relation (même virtuelle) n'est-elle pas de nous révéler à nous-mêmes, comme dit Krishnamurti ?
Au moins, ici, on ne risque pas de blessure physique... et pour le reste, il y a tant de bienveillance, que c'est un entraînement assez tranquille à la voie du guerrier, je trouve...
flower_333
Merci pour ta réponse, et le livre/référence. Je crains de ne pas y voir plus clair pour autant, c'est un peu complexe pour moi toutes ces notions.
Je pense que je vais devoir plancher un moment...
Houlà, je n'ai pas cette prétention. Et même, plus j'apprends à me connaître, plus je vois que je ne sais vraiment pas grand-chose...Dharmadhatu a écrit :tu en sais certainement plus long que moi sur d'innombrables sujets et c'est tout à fait normal.
Et puis, c'est bien aimable, mais si je m'en sentais flatté, ça me poserait question...
Honnêtement je fais de mon mieux...lausm a écrit :Qui est le maître de qui, ici??
N'est-ce pas de soi qu'il faut rester maître??
Mais j'aime bien quand ça s'anime un peu, et de mon point de vue c'est une bonne occasion de s'exercer à rester léger. ::mr yellow::
Quelle importance, au final, la fonction essentielle de la relation (même virtuelle) n'est-elle pas de nous révéler à nous-mêmes, comme dit Krishnamurti ?
Au moins, ici, on ne risque pas de blessure physique... et pour le reste, il y a tant de bienveillance, que c'est un entraînement assez tranquille à la voie du guerrier, je trouve...
flower_333
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
En effet, il ne devrait y avoir aucune raison de se sentir flatté concernant le fait d'avoir temporairement en mémoire un certain nombre de choses. Cependant, il n'y a pas de prétention non plus dans ce simple fait.freestyle a écrit :Houlà, je n'ai pas cette prétention. Et même, plus j'apprends à me connaître, plus je vois que je ne sais vraiment pas grand-chose...Dharmadhatu a écrit :tu en sais certainement plus long que moi sur d'innombrables sujets et c'est tout à fait normal.
Et puis, c'est bien aimable, mais si je m'en sentais flatté, ça me poserait question...
Perso, ça me fait calmer le jeu à propos de mon ego si je pense au fait que les autres en savent plus que moi, c'est vraiment utile. S'en réjouir permet d'accumuler les mêmes mérites qu'eux, paraît-il.
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Dans le fait, non, en effet. Mais dans la considération qu'on en a...Dharmadhatu a écrit :avoir temporairement en mémoire un certain nombre de choses. Cependant, il n'y a pas de prétention non plus dans ce simple fait.
Qu'on ait "plus" ou "moins", y penser reste comparatif, et à mon humble avis, nourrit l'ego, ou du moins le caractérise.
Hmmm...Dharmadhatu a écrit :Perso, ça me fait calmer le jeu à propos de mon ego si je pense au fait que les autres en savent plus que moi, c'est vraiment utile. S'en réjouir permet d'accumuler les mêmes mérites qu'eux, paraît-il.
Se sentir "inférieur" calme-t-il vraiment le jeu de l'ego ?
Notre "essence", ou âme, ou encore "l'être", peut-il vraiment accumuler quoi que ce soit ?
Ce qui est naturel n'est-il pas déjà parfait ?
Ceci dit, se réjouir du savoir d'autrui permet sûrement de mettre l'accent sur le partage, l'ouverture, l'écoute, voire la bienveillance.
Merci pour cette vision positive de la communication.
Non mais on peut éprouver de la gratitude envers ce qui nous est donné <<metta>>Se sentir "inférieur" calme-t-il vraiment le jeu de l'ego ?
Cinq clefs pour la parole correcte :
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