Merci Lausm, si j'ai un moment...
Sourire a écrit :Je ne sais pas si c'est du karma...
Mais il y a une tendance à la répétition, c'est constaté, c'est comme ça.
Et ça n'est pas forcément par recherche de reproduire, comme on pourrait croire.
Cela se produit aussi par tentative de fuir ce qui s'est passé, et finalement ça se reproduit quand même
Il arrive aussi parfois que l'on cherche à produire le schéma extrême inverse de l'exemple familial, à toutes forces, croyant soigner une blessure d'enfance ou pour éviter de la revivre, revanche inconsciente contre l'origine de la blessure, et ainsi éviter de la regarder profondément aussi. On se trompe de remède, on prend alors divers moyens, on se choisit une situation pour cela... On a des maladies qu'apparaissent pourtant, qui alertent, on somatise jusqu'à la dépression. On est dissocié, divisé, épars, notre vie détériorée à tous les niveaux.
Ce qui libère est la vérité, la lumière sur tout ça, affronter les non-dits. On vit dans la peur sourde et aveugle.
Mais souvent c'est si complexe, entremêlé qu'il faut l'aide d'un psychothérapeute pour aider à faire cette lumière, écouter et trouver un soutien, des réponses adaptées à la souffrance, aux problèmes qui se sont crées, à cause de ces schémas inconscients.
Cela peut-être difficile résistances et déni sont forts, mais on est aussi bienveillant, sans être complaisant envers soi-même, un peu comme un bon "médecin intérieur", on a déjà un atout en main. Et cela se reportera sur ce karma ou destin familial. Un peu comme une cellule saine qui va soigner naturellement les autres...
L'important c'est la compréhension, de là, ce qui s'éclaire, se libère, la compassion, le pardon sont possibles. Pardonner libère, c'est un long processus de purification, se pardonner à soi-même... Les premiers pas...
ça fait bouger la fourmilière familiale, mais tout le monde n'évolue pas pareil, au même rythme, il y a des "autruches" parfois dans la famille qui bloquent. Chacun doit faire son travail individuel sur soi-même.
Ni reproduire.
Ni vouloir réparer par l'inverse extrême.
"La voie du milieu" ou du moins un bon début dans tout ça, serait simplement de s'accepter soi-même.
Encore faut-il se connaître.Je pense que c'est une chance, en tous cas, de prendre en main son destin, celui de ses enfants par la même, et d'être un peu plus maître de sa vie, de son karma, de son action.
Pour aimer, vivre vraiment sa vie, en unité, il faut comprendre, être soi-même.
Nettoyer un peu le jardin de sa vie, pour trouver une véritable harmonie nouvelle, familiale et personnelle.
<<metta>>