Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?
Hier soir, au crépuscule, je regardais les fenêtres s'allumer une par une dans ma rue.
Le ciel était encore clair, bien que le soleil soit couché.
Les réverbères luisaient doucement, presque prématurément.
A travers les façades ocres, des rectangles de couleur jaune se découpaient sur le ciel gris bleu.
Des silhouettes en ombres chinoises, se livraient à de mystérieuses occupations.
Les gens rentraient chez eux, se dépêchant de regagner leur logis avant la nuit.
Les branches nues des arbres semblaient vouloir retenir l'hiver.
Mais la douce clarté du ciel annonçait le printemps.
Tout était si paisible. Alors d'où venait la tristesse ?
Tout semblait si triste. Alors d'où venait la paix ?
Le ciel était encore clair, bien que le soleil soit couché.
Les réverbères luisaient doucement, presque prématurément.
A travers les façades ocres, des rectangles de couleur jaune se découpaient sur le ciel gris bleu.
Des silhouettes en ombres chinoises, se livraient à de mystérieuses occupations.
Les gens rentraient chez eux, se dépêchant de regagner leur logis avant la nuit.
Les branches nues des arbres semblaient vouloir retenir l'hiver.
Mais la douce clarté du ciel annonçait le printemps.
Tout était si paisible. Alors d'où venait la tristesse ?
Tout semblait si triste. Alors d'où venait la paix ?
- Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
love_3ted a écrit :Hier soir, au crépuscule, je regardais les fenêtres s'allumer une par une dans ma rue.
Le ciel était encore clair, bien que le soleil soit couché.
Les réverbères luisaient doucement, presque prématurément.
A travers les façades ocres, des rectangles de couleur jaune se découpaient sur le ciel gris bleu.
Des silhouettes en ombres chinoises, se livraient à de mystérieuses occupations.
Les gens rentraient chez eux, se dépêchant de regagner leur logis avant la nuit.
Les branches nues des arbres semblaient vouloir retenir l'hiver.
Mais la douce clarté du ciel annonçait le printemps.
Tout était si paisible. Alors d'où venait la tristesse ?
Tout semblait si triste. Alors d'où venait la paix ?
Cloudless every day you fall upon my waking eyes
Inviting and inciting me to rise
And through the window in the wall come streamin' in on sunlight wings
A million bright ambassadors of morning
And no one sings me lullabies
And no one makes me close my eyes
And so I throw the windows wide
And call to you accross the sky...
Pink Floyd, Echoes. 16'25
Nous sommes des échos du dharmata, tous les phénomènes sont les échos du dharmata. Nous venons de partout et n'allons nulle part, car le dharmata est partout et nulle part. Comme les pensées sont des corbeaux qui viennent de s'envoler du bateau en plein milieu de l'océan. Ils finissent par revenir spontanément au bateau.
La tristesse vient du dharmata et retourne au dharmata. La paix vient du dharmata et retourne au dharmata.
Une base, deux voies, deux destinées, magie de lucidité et d'ignorance... (Souhaits de Kuntousangpo).

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).