Idées jetée à la marre qui ont un lointain rapport avec le fil mais un rapport quand même :
Pour s’arrêter de fumer il y a la manière progressive : On diminue progressivement la consommation
la manière soudaine : On arrête d'un seul coup.
le principe du Bilan :
On fait bien un bilan de santé (physique). C'est conseillé, c'est plein de bon sens. (Ah la prostate
) Alors pourquoi pas un bilan de la conscience? Mais c'est vrai que l'on peut refuser le bilan de santé et que l'on assume son choix.
Qu'un pratiquant du Zen refuse le principe des cailloux. C'est cohérent.
Par contre je suis à demi d'accord pour le pratiquant Dzogchen.
Si c'est un pratiquant Dzogchen, élève de Namkhay Norbu, la pratique ds cailloux est classée dans la catégorie "Pratiques secondaires". A pratiquer ou pas, au choix de chacun. Les cailloux ne font pas partie de l'ensemble des pratiques traditionnelles Dzogchen qu'enseigne Ch NN. cependant il est bon de savoir que dans sa formation ChNN a pratiqué plusieurs le Ngnondro (les 100000 prosternations, offrandes de mandala etc). En fait n'importe quoi pourrait être une pratique secondaire : Chanter Hare Krishna, se défoncer sur le dancefloor d'une boite de nuit ou boire un alcool très fort. C'est des moyens habiles qui doivent être utilisés habilement, c.a.d. il faut connaitre les mécanismes de la conscience et avec quoi et comment y agir dessus et faire gaffe quand même.
Par contre si on est un pratiquant Dzogchen de la lignée Nigmapa et peut être aussi Bonpo, avant ou parallèlement d'être introduit à la nature de l'esprit, on a pratiqué les soutras (dont les cailloux sont un moyen habile), le Ngnondro et les pratiques tantriques avancées.
Je ne peut pas l'affirmer, mais je crois que certains maîtres reconnus du Dzogchen on pratiqué toute leur vie les prosternations. La phase complétement allongé comme une merde sur le sol est très formatrice. Ça met met un coup à l'égo.
Si on discute avec un psychologue, celui ci confirmera que les gens '"ordinaires" ont plus tendance à remarquer leurs propres défauts, leurs propres échecs que leurs qualités et leur succès. Cela est vrai aussi pour l'entourage qui soulignera plus les défauts que les qualités. Ce n'est pas bon pour le moral.
La pratique des cailloux permet d'équilibrer tout cela.
Au début de la pratique des cailloux on prend conscience relativement facilement des actions positives/négatives du corps et de la parole. Prendre conscience des actions positives/négatives de l'esprit est plus difficile car l’événement est plus subtil, plus fugace. Mais avec le temps cela vient, ce qui veut dire que cette pratique permet d'augmenter l'intensité de la pleine conscience. C'est un outil, un moyen habile, une pratique secondaire, à prendre ou à laisser.
Dans le Zen ou le Dzogchen, même la méditation assise est contestable et l'argumentation est complétement cohérente. No soussaille. Personnellement je me dis que malgré tout, j'en ai bien besoin et que ça m'a apporté plein de bonnes choses et tant pis si je ne suis pas un pur pratiquant du Zen ou du Dzogchen. Si certains peuvent s'en passer je suis content pour eux , je les admire, je les envie, limite jaloux: Rester assis longtemps, c'est encore un coup à s'attraper des hémorroïdes mais quand même, avec un courage indéniable, je prend le risque.
Aprés des posts type Zorro, voila maintenant que mon post tourne autour de l'anal (Prostate, merde, hémorroïdes). je devrais peut être me faire du souci... Dans quelle étagère?...