Il y a déjà un sujet sur le jeûne dans le Bouddhisme
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Mais là, je veux parler des jeûnes que l'on fait sans se référer au Bouddhisme.
Pour ma part, à ce jour, je sors d'une phase de jeûne partiel pour cause conjointe de migraine et de douleurs abdominales mentruelles. Ca m'arrive assez souvent pour l'une ou l'autre cause (les deux ensemble, c'est plus rare)
Les raisons médicales de jeûner soit entièrement, soit partiellement sont assez variées.
Dans le cas d'une migraine, ça peut aller jusqu'au jeûne total, les nausées ne permettant (tout simplement) pas de s'alimenter. Par contre, il faut boire. Le cerveau a besoin de s'hydrater.
Dans le cas d'une indisposition intestinale, on recommande la diète. Certains la pratiquent avec un léger bouillon de légumes, d'autres totale. Le thé noir peut s'y ajouter, à cause des vertus cicatrisantes de ses tanins.
Dans le cas des douleurs menstruelles... Ca a l'air idiot de parler de jeûne, mais le fait est que ça n'aide pas à avoir faim. D'autre part, pour réduire la douleur, on conseille de manger moins de protéines. D'où une forme de "jeûne", un régime un peu spécial à adopter au moment où les règles vont survenir. On peut profiter de ce changement alimentaire pour penser "fer" et "vitamines C" afin de renouveler le sang perdu.
On peut en trouver d'autres...
Mais je connais surtout celles-là.
Ici, je vais venir à un truc que disait Ted sur le sujet concernant les autels...
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Ce jour-là, j'avais rédigé un long post que je n'ai finalement pas sorti. A propos des remarques qu'on reçoit... Car des remarques sur ma "manie bouddhiste", moi aussi, à mes débuts, j'en ai eu, de la part de ma famille. J'en ai eu en particulier concernant... Les recommandations alimentaires que m'avait faites ma gynéco. Rien de bouddhiste dans l'affaire, je peux le jurer. Mais le fait que je refuse de manger de la viande, même juste une fois par mois, c'était très mal perçu, quand j'allais chez mes parents. Je n'étais pourtant pas végétarienne le moins du monde et quand on me demandais si j'allais le devenir, je répondais non... Mais si on admettait encore mes lectures bizarres, ça on avait du mal à me le passer.
Actuellement... Ca s'est tassé. Peut-être parce que, même quand j'ai mes règles et que je suis en famille (je vais quasiment tous les dimanches chez mes parents), je mange de la viande. Je prends un petit morceau, c'est tout. Et les douleurs abdominales que ça m'occasionne, je les gère par la respiration méditative. Quand aux repas chez moi... Je mange plus souvent du soja que de la viande, mais de toutes façons ça ne change rien à la question des protéines que je dois réduire.
Pourquoi je raconte ça ? Parce que mes jeûnes, même médicaux, gênaient mes proches... Et finalement, pour pas grand-chose, puisque j'arrive à réduire la douleur presque aussi bien par la respiration que par la restriction en protéines.
Dans le cas d'une maladie, c'est un peu différent... Mais, un truc qui revient aussi souvent que ça... Qui fait partie de moi... Est-ce que ça en valait la peine ?
Dans le cas d'une maladie... L'idéal c'est si tout le monde est malade en même temps, je suppose ?
Z'allez rire. Il y a quelques mois, mes parents et moi, on a été indisposés chacun notre tour, diète totale. Une semaine, et on y était tous passés ! J'habite pourtant pas avec eux... C'était donc pas un truc qu'on avait mangé.
Ce n'est pas anodin, cette histoire de gêne... Ne dit-on pas "blesser quelqu'un" quand on parle d'une gêne occasionnée à une personne ? Les remarques qu'on nous fait... Ce sont parfois des "en passant", ou bien de la curiosité... Mais parfois, et en général ce sont celle-là qu'on est portés à prendre mal, il y a à leur origine une blessure que nous avons occasionnée.
Je pense que ces jeûnes médicaux sont à pratiquer dans le respect et la connaissance de soi (cela va sans dire) mais aussi des autres. Ceux qui sont autour de nous, qui mangent avec nous, celui qui cuisine...
Malgré son titre, c'est tout à fait volontairement que j'ai placé ce sujet dans "bouddhisme"... Il y a des interactions avec le bouddhisme même quand ça n'est pas là que se trouve la raison du jeûne.
Petit mot pour Ted = Te sens surtout pas attaqué.
C'est une question... Voisine. Pas la même...
Le jeûne... Hors Bouddhisme
Pour ma part, la motivation spirituelle se limite à me conduire à cuisiner végétarien et à présenter mon bol devant mon autel avant de manger... Même si je zappe souvent l'un ou/et l'autre. Mais je comprends qu'on puisse vouloir jeûner spirituellement.
Seulement... Pas pour moi, merci. J'ai assez d'occasions comme ça, et puis j'ai encore pas "digéré" à fond cette période de ma vie où je n'arrivais plus à manger. Un véritable enfer... Mon corps non plus n'a pas fini de le digérer, d'ailleurs. On m'avait donné un médicament pour éviter les vomissements, mais même comme ça, c'est à peine si j'arrivais à manger de la purée. Dès que c'était pas liquide... Ca passait pas. Plus de six mois, ça a duré... Une histoire d'effets secondaires à des médicaments... Que je prends encore, d'ailleurs, mais à dose plus faible.
Alors maintenant... Me priver de manger... Pas facile.
Avant, je me nourrissais, je bouffais des conserves et des pâtes. Maintenant, j'aime manger, et cuisiner aussi. C'est quelque chose de l'ordre de l'essence de vie. Quasiment sacré.
Et puis, je suis 4 kilos sous mon poids "idéal"... Au début, il m'en manquait 10. Mais c'est pas en jeûnant plus qu'il ne faut que je vais me remettre de la matière sur la carcasse...
Seulement... Pas pour moi, merci. J'ai assez d'occasions comme ça, et puis j'ai encore pas "digéré" à fond cette période de ma vie où je n'arrivais plus à manger. Un véritable enfer... Mon corps non plus n'a pas fini de le digérer, d'ailleurs. On m'avait donné un médicament pour éviter les vomissements, mais même comme ça, c'est à peine si j'arrivais à manger de la purée. Dès que c'était pas liquide... Ca passait pas. Plus de six mois, ça a duré... Une histoire d'effets secondaires à des médicaments... Que je prends encore, d'ailleurs, mais à dose plus faible.
Alors maintenant... Me priver de manger... Pas facile.
Avant, je me nourrissais, je bouffais des conserves et des pâtes. Maintenant, j'aime manger, et cuisiner aussi. C'est quelque chose de l'ordre de l'essence de vie. Quasiment sacré.
Et puis, je suis 4 kilos sous mon poids "idéal"... Au début, il m'en manquait 10. Mais c'est pas en jeûnant plus qu'il ne faut que je vais me remettre de la matière sur la carcasse...
C'est à dire que manger est un plaisir de la vie.
Je ne crois pas que le jeûne soit de toute façon un passage obligé. Il peut ou pas être intégré à des pratiques spirituelles, cela dépend aussi du tempérament. Personnellement j'ai du mal à m'imposer une certaine austérité ; au départ ce qui avait fait tilt (pour moi) avait été l'enseignement "nourisihing" de TWR, donc on est aux antipodes du jeûne même si le propos était de nourrir l'être intérieur.
<<metta>>
Je ne crois pas que le jeûne soit de toute façon un passage obligé. Il peut ou pas être intégré à des pratiques spirituelles, cela dépend aussi du tempérament. Personnellement j'ai du mal à m'imposer une certaine austérité ; au départ ce qui avait fait tilt (pour moi) avait été l'enseignement "nourisihing" de TWR, donc on est aux antipodes du jeûne même si le propos était de nourrir l'être intérieur.
<<metta>>
L’instant présent 
C'est un plaisir de la vie, oui... Un plaisir que j'ai découvert à l'époque où je ne pouvais plus en profiter.
Mais c'est plus que ça. Quand on a connu l'impossibilité de se nourrir, manger, c'est un acte réellement précieux.
D'où importance de faire attention à ce qu'on met dans l'assiette... En accord avec le corps.
Quand aux phases de jeûne réclamées par le corps et non par l'esprit... Ca rentre dans le cadre du contenu de l'assiette.
S'il se trouve que le contenu le meilleur est "peu" ou "rien"...
TWR = ?
Mais c'est plus que ça. Quand on a connu l'impossibilité de se nourrir, manger, c'est un acte réellement précieux.
D'où importance de faire attention à ce qu'on met dans l'assiette... En accord avec le corps.
Quand aux phases de jeûne réclamées par le corps et non par l'esprit... Ca rentre dans le cadre du contenu de l'assiette.
S'il se trouve que le contenu le meilleur est "peu" ou "rien"...

Il y a pas à ma connaissance de pratiques liées au jeûne dans son enseignement.Sourire a écrit :Qu'en dit-il ? shuuuuuuuuuuuuttttt
Nourishing n’est pas vraiment lié à l’alimentation, l’idée c’est de se nourrir de la pratique spirituelle (qui est la nôtre, pas forcément celle qu’il enseigne) jusqu’aux os, jusqu’à en être pénétré.
Je l’ai mentionné car cela me paraît l’inverse d’une pratique de jeûne (enfin dans l’esprit, car on se situe sur un tout autre plan).
Je ne sais pas si l’on pourrait résumer l’enseignement nourishing par « goinfrez-vous de votre pratique » !

Non, cela serait peut être excessif.

L’instant présent 
Le mot "nourrir" est aussi employé pour l'esprit, dans bien des contextes, il est vrai...
J'aime assez l'image de "se nourrir" concernant le fait de s'assimiler une lecture intéressante, ou bien une œuvre d'art qu'on contemple...
J'avoue être plutôt goinfre, en ce qui concerne les nourritures de l'intellect... Et là, c'est vraiment de la boulimie, shuuuuuuuuuuuuttttt c'est à dire que je dépasse facilement les bornes du raisonnable...
J'aime assez l'image de "se nourrir" concernant le fait de s'assimiler une lecture intéressante, ou bien une œuvre d'art qu'on contemple...
J'avoue être plutôt goinfre, en ce qui concerne les nourritures de l'intellect... Et là, c'est vraiment de la boulimie, shuuuuuuuuuuuuttttt c'est à dire que je dépasse facilement les bornes du raisonnable...
Longchen, je te comprends... Les plaisirs de la table, c'est aussi le plaisir de partager un bon moment avec les autres. youpi_333
Sourire, tu as eu de sacrés soucis à ce que je vois.
Il me semble que les femmes sont plus souvent concernées par la douleur physique, que les hommes : entre les règles, les grossesses et les accouchements... Sans parler des bretelles de soutifs, des talons aiguilles et des cors aux pjeds 
En tout cas, tous ces problèmes t'ont sans doute permis de développer une conscience spirituelle plus fine...
Sourire, tu as eu de sacrés soucis à ce que je vois.


En tout cas, tous ces problèmes t'ont sans doute permis de développer une conscience spirituelle plus fine...