il est soumis à l'intentionnalité et en tant qu'omniscient la connaît parfaitement sans pour autant la subir.
Ça, c'est très, trsè fort Chakyam !
Je ne me souviens pas avoir abordé tout ça... Qui te parles de ça ? J'ai essayé de comprendre car ça a l'air de te tenir à coeur. Et effectivement, je comprends mieux... Je ne parle pas du Bouddha historique de notre ère mais de tous les bouddhas. Car lorsque tu parles du Bouddha, là c'est vrai que tu « déifies, réifies, figes, fixes » la Nature de Bouddha, le Dharma, le Bouddha lui-même. Mais, ça doit être un lapsus.
il est soumis à l'intentionnalité et en tant qu'omniscient la connaît parfaitement sans pour autant la subir.
Ça, c'est très, trsè fort Chakyam !
Mais non ! Ce n'est pas très fort, ni fort du tout... la logique de zazen n'oppose pas les évènements entre eux d'où, d'un point de vue formel, impression de contradiction... peut être ; ce qui donne l'exclamation ci-contre. (très fort...)
Quoiqu'il en soit je te soumet un dialogue entre le jeune DOGEN et l'abbé EISAI :
D – Pourquoi pratiquer puisqu'on a tous, dès le départ, la Nature de Bouddha ?
E – Parmi tous les bouddhas, dans les trois mondes, aucun ne sait qu'il a la Nature de Bouddha. Mais les chats et les bœufs le savent très bien.
Je pense qu'il n'est nul besoin d'explication tant il semble évident que l'intentionnalité à laquelle Bouddha ne peut échapper est sans incidence sur la mission qu'il s'est assignée. En effet le savoir le ferait retomber dans la dichotomie séparatrice de la connaissance du cerveau frontal et annihilerait sa bouddhéité et son omniscience.
Par ailleurs tu fais une distinction entre le bouddha historique et les autres bouddhas. NON ! Il va de soi que ma réflexion les concernait tous et je ne vois pas ce qui nous permettrait de les distinguer. De ce point de vue, aucune divergence entre le passé et l'avenir... évidemment.
En outre, inutile d'en rajouter sur la réification etc etc... tu ne crois même pas à ce que tu écris. Restons dans le sujet stp.
Pour se convaincre du bien fondé de ce qui précède, il suffit d'approfondir les réflexions de FA dans le fil : Phénoménologie duquel je partage la signature, tant elle me semble « coller » à la réalité dont nous débattons, mais en la transformant :
Bien nommer les choses, c'est ajouter au bonheur du Monde.