klesha a écrit :A la fin, après avoir épuisé tout le Tripitaka, elle nous a dit : le plus important, c'est le rappel.
Oui. Je viens de comprendre cela il y a à peine quelques semaines.

C'est pour ça que je me trimballe désormais avec un petit autel pendant mes déplacements.
Dharmadhatu a écrit :
Hier, je me suis baladé en montagne et me suis posé dans une clairière pour bronzer un peu.
Pas mal de mouches venaient m'enquiquiner vu que je commençais à transpirer.
J'ai alors repensé aux vaches dans les alpages qui sont continuellement harcelées non seulement par les mouches mais aussi par les taons. Ce qui doit rendre leur vie infernale. En fait, à moitié infernale, car contrairement à beaucoup de vaches indiennes, elles ont de quoi se remplir le ventre d'autre chose que de plastiques dans les tas d'ordure. Un enfer alternatif en quelque sorte.
Une situation m'a donc permis de me mettre à leur place à un moindre niveau (si ça avait été des taons, je serais parti en courant !!).

J'ai souhaité créer ce fil pour recueillir vos expériences de la vie courante où certaines situations sont des rappels à l'ordre vivants de ce qui est enseigné dans nos écritures bouddhiques.
Merci d'avance.

Je profite de l'été pour faire des retraites perso, chez moi où à l'hôtel, quand je suis en déplacement.
J'ai fait 14 jours de jeûne récemment. Histoire d'avoir un peu plus de clarté. C'est discutable, mais bon, je m'y retrouve.
Alors que mon corps n'a plus faim, je constate clairement l'apparition d'une envie de manger à chaque contrariété potentielle. Au point que je sais maintenant ce que je ne supporte pas, parce qu'une sensation artificielle de faim apparait à ce moment là.
Pour répondre à ton post, dernièrement, un moustique se pose sur mon bras et essaie de me piquer. J'ai réprimé alors l'envie de le taper. Je me suis contenté d'agiter le bras pour le chasser. Et bien, juste au moment où j'ai réprimé cette envie, j'ai eu faim.

N'ayant pas eu la satisfaction de claquer la bestiole

, mon esprit s'est automatiquement mis à la recherche d'une autre satisfaction : la bouffe.

J'ai observé cette faim jusqu'à ce qu'elle s'évapore (30 secondes environ).
Peut-être que les vaches développent un sacré trip intérieur pour supporter toutes ces mouches.

Si ça se trouve, elles broutent continuellement pour oublier leur insatisfaction.
C'est sans doute le même mécanisme qui pousse vers l'alcool ou la drogue, pour oublier nos souffrances.