Je crois que Klesha, de façon un peu rude peut être, aborde un problème plus large qui est celui du Bouddhisme "light", ou de la pratique du Bouddhisme utilisé comme recherche de bien être.klesha a écrit : Puisque tu parles de vocation, encore une fois, le dharma n'a pas pour vocation d'améliorer le quotidien, ce n'est pas une pratique de bien-être, ce n'est pas de la sophrologie. Dans la pratique, il se peut que l'on connaisse des expériences agréables mais on passe parfois par d'autres expériences bien moins agréables. Et qu'est-ce qu'on fait à ce moment là quant on souffre malheureusement de troubles ? Ce bien-être dont tu parles est lié à l'agrégat des sensations et ce n'est pas le but du bouddhisme de l'entretenir. Il y a aussi des périodes où la rétribution du karma s'accélère, tous les pratiquants ont connu ça. Comment faire là encore ?
Mon point de vue à ce sujet est très clair : celui qui veut partager une pratique du bouddhisme irréprochable n'a qu'une seule chose à faire : renoncer et prendre la robe de moine. Il aura à sa disposition toutes les règles du vinaya pour satisfaire son désir de rigueur.
Les autres, les bouddhistes laïcs, ou sympathisants, qui se cherchent, hésitent, tatonnent, vont et viennent, ou privilégient dans un premier temps la recherche de bien-être, il faut leur "fiche la paix".

Les accompagner, les aider à découvrir la tradition. Avec compassion et bienveillance. Sans jugement élitiste. Sans étaler trop d'érudition.
Ceux qui souhaitent approfondir approfondiront. <<metta>>