Forum Bouddhiste Dhamma

Est ce que les boudhismes utilise la méthode de visualisation ?

Améthyste a écrit :Est ce que les boudhismes utilise la méthode de visualisation ?

Oui. Ca peut être une visualisation du corps impur pour les personnes ordonnées (afin de réduire le désir physique), ça peut être la visualisation de la déité et de son mandala dans le Vajrayana.

Je vois ... je vois .... je vois ... JE VOIIIIIIIIIIIIIIS .... un grand malheur s'abatre sur toi DTH ! le fantôme du Chakyamisme rôde ... TU ES MAUDIT


Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh !

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Il y a une histoire qui circule et qu'à rapporté Arnaud Desjardins.

Arnaud Desjardins a écrit : On raconte (je le cite dans Ashrams) qu’un jeune novice,
enfermé dans sa hutte, avait médité sur une vache qui lui était infiniment chère, seul objet
sur lequel il pût maintenir son attention sans être distrait. Au bout de quelque temps,
comme son maître le faisait appeler, il répondit: « Je ne peux pas sortir de la hutte, mes
cornes m’empêchent de passer par la porte qui est trop étroite. »

http://www.scribd.com/doc/57007172/Les- ... La-Sagesse

Batman, il est mieux ! Il fait tout sans superpouvoirs... shuuuuuuuuuuuuttttt Et pis sans frimer près des jolies journalistes !

Je sais pas quoi penser cette histoire de visualisation.
Les images qui me viennent en tête, c'est courant, et je me dépêche de les matérialiser comme je peux soit en écrivant soit en dessinant... Mais essayer d'en maintenir une dans ma cervelle, bien figée, bien fixe... Ca me laisse perplexe, je dois dire.
Est-ce que ça ne risque de pas de troubler la perception de la réalité ?

Mais essayer d'en maintenir une dans ma cervelle, bien figée, bien fixe... Ca me laisse perplexe, je dois dire.
Est-ce que ça ne risque de pas de troubler la perception de la réalité ?

Un bon nombre des pensées qui agitent l'esprit, sont elles aussi des "images visualisées", même fugitives,
l'attention à la respiration contient souvent en parti aussi, une part de visualisation, ne serait-ce que pour y "placer" l'attention dessus, il faut d'abord avoir une image mentale de sa localisation, souvent présente dans l'attention;

Mais les visualisations "pures", sans support physique et concret, sont souvent plus dures à maintenir, car elles n'ont pas de base stable et réelle pour ne pas se laisser "submerger" par toutes les autres pensées et le monde autour;
Cela dit, la visualisation, l'imagination, le reve, est à la base de beaucoup de "réalisations terrestres"
Avant qu'un marin fasse le tour du monde, ou qu'un pilote dépasse lle mur du son, ou qu'un homme devienne président, il l'a souvent visualisé bien avant, et maintes fois, pour qu'il dépasse toutes les autres pensées parasites et que ce "reve", devienne un jour réalité

Oui, parfois...
Je vois ce que tu veux dire.
J'avais pas compris ton explication comme ça.

Mais parfois aussi, celui qui se donne un but ne l'atteint jamais et en le poursuivant, il se découvre autre qu'il ne s'imaginait lui-même.
Le premier but visualisé n'était alors qu'un mirage. La réalité est plus loin.

La visualisation n'est pas la réalité, c'est clair, mais son but est de se "détacher" des phénomènes "exterieurs", de se recentrer sur "soi", et la concentration sur l'objet visualisé, a finalement le même but qu'anapanasati, un mantra ou autres : s'affranchir de toutes les autres pensées, des phénomènes, développer samatha, samadhi; Souvent aussi de cultiver des qualités inhérentes à la visualisation;
Le mental contenant beaucoup de pensées et idées "négatives" de soi-même, le fait de se visualiser soi-même (par exemple) en "être ou bouddha de lumière", peut permettre de développer les qualités du "yidam" ou vision choisi

Si tu dessines par imagination (personnellement c'est moins mon truc ) tu crées dans ton esprit d'abord l'image que tu souhaites retranscrire sur le papier; A chaque étape de la réalisation du dessin, tu "recrées" mentalement l'objet visualisé; Mais cet objet n'a pas de supports physiques et stables en général, (sauf une fois crée sur papier !); La visualisation dont je parle n'est pas reproduite sur le papier, mais "sur soi-même", ce qui permet de la faire perdurer plus longtemps aussi