Re: Paramita et karma
Publié : 16 août 2012, 12:10
Il y a quelques semaines, Sagesses Bouddhiques a recommandé un livre : Créer la conscience écrit par le directeur du Zen Center de Montréal, Albert LOW aux Editions du Relié à Paris.
Ce matin, tout en continuant sa lecture, je l'ai feuilleté et notamment découvert les quelques articles en appendices où un homme présenté comme bouddhologue, M. STCHERBATSKY commente en ces termes un énoncé du philosophe SANTARAKSITA qu'évidemment je ne connais nullement comme d'ailleurs le premier cité.
Que dit-il ? Je cite : « La chose momentanée représente sa propre annihilation (…) Il y a, sans début ni fin, un constant changement infiniment gradué à chaque moment qui vient, aucune trace de ce qui a existé l'instant précédent. Les moments sont forcément discontinus; chaque instant, c'est-à-dire chaque chose momentanée, est annihilée aussitôt qu'il apparaît, car il ne survit pas au moment suivant »
Il est passionnant de constater qu'une vue similaire se retrouve dans la cosmologie soufie telle que la décrit Henri CORBIN : « Nous croyons que notre existence est continue dans le passé et l'avenir et cependant, à chaque instant, le monde revêt une 'création nouvelle', revêtement qui jette aussi bien un voile sur notre conscience, puisque nous ne nous apercevons pas de ce renouvellement incessant »
Je suis entré plus avant dans ma lecture pour m'apercevoir que les commentaires de STCHERBATSKY font partie d'un livre paru en 1962 à New York chez Dover Publications sous le titre : Buddhist Logic en son volume 1
Ainsi donc, voilà plus de 60 ans qu'une telle analyse est connue, répandue dans les milieux pratiquants bouddhistes sans aucune répercussion perceptible semble t-il sur les « accros » de la continuité, dont l'Imaginaire apparaît en panne.
Ce matin, tout en continuant sa lecture, je l'ai feuilleté et notamment découvert les quelques articles en appendices où un homme présenté comme bouddhologue, M. STCHERBATSKY commente en ces termes un énoncé du philosophe SANTARAKSITA qu'évidemment je ne connais nullement comme d'ailleurs le premier cité.
Que dit-il ? Je cite : « La chose momentanée représente sa propre annihilation (…) Il y a, sans début ni fin, un constant changement infiniment gradué à chaque moment qui vient, aucune trace de ce qui a existé l'instant précédent. Les moments sont forcément discontinus; chaque instant, c'est-à-dire chaque chose momentanée, est annihilée aussitôt qu'il apparaît, car il ne survit pas au moment suivant »
Il est passionnant de constater qu'une vue similaire se retrouve dans la cosmologie soufie telle que la décrit Henri CORBIN : « Nous croyons que notre existence est continue dans le passé et l'avenir et cependant, à chaque instant, le monde revêt une 'création nouvelle', revêtement qui jette aussi bien un voile sur notre conscience, puisque nous ne nous apercevons pas de ce renouvellement incessant »
Je suis entré plus avant dans ma lecture pour m'apercevoir que les commentaires de STCHERBATSKY font partie d'un livre paru en 1962 à New York chez Dover Publications sous le titre : Buddhist Logic en son volume 1
Ainsi donc, voilà plus de 60 ans qu'une telle analyse est connue, répandue dans les milieux pratiquants bouddhistes sans aucune répercussion perceptible semble t-il sur les « accros » de la continuité, dont l'Imaginaire apparaît en panne.