Le moyen le plus rapide pour trouver l'éveil !
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ted
Si le Karma c'est principalement notre façon de REAGIR aux situations, alors, la personne qui décide de ne PLUS JAMAIS se facher, s'attrister, ou se faire du souci pour ce qui lui arrive, devient très vite une personne éveillée ?
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Sourire
Elle peut aussi devenir une personne égoïste.
Ne pas se faire de souci, cela peut facilement conduire à refuser de voir ce qui dérange
Ne pas se faire de souci, cela peut facilement conduire à refuser de voir ce qui dérange
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ardjopa
Je sais qu'apparemment tu es végétarien, mais ton idéal méditatif vers l'éveil me semble pas donner la pêche, ni ressembler à un bouddhala personne qui décide de ne PLUS JAMAIS se facher, s'attrister, ou se faire du souci pour ce qui lui arrive, devient très vite une personne éveillée ?
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Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Sans doute y a-t-il une différence fondamentale entre l'insouciance et le fait de transformer son regard afin de voir le goût unique de toute chose.Amitié
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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ted
Bé, je pose la question, c'est tout. Inutile de m'agresser Ardjopa. Ya surement des gens qui pensent que le bouddhisme, c'est avoir cet état d'esprit. Et je vais vous dire un truc : bien malin celui qui est capable de faire la différence en lui entre l'égoïsme et l'équanimité. Ce sont des constats qu'on sait bien faire pour les autres mais qui nous font généralement défaut. 
Et d'ailleurs, je ne suis pas sur que ce ne soit pas le chemin. Avec, simplement, les pièges de l'indifférence à éviter.
Ya surement des gens qui pensent que le bouddhisme, c'est avoir cet état d'esprit. Et je vais vous dire un truc : bien malin celui qui est capable de faire la différence en lui entre l'égoïsme et l'équanimité. Ce sont des constats qu'on sait bien faire pour les autres mais qui nous font généralement défaut. Et d'ailleurs, je ne suis pas sur que ce ne soit pas le chemin. Avec, simplement, les pièges de l'indifférence à éviter.
Les débutants -c’est à dire nous autres en règle générale- sont, il me semble, incités dans un premier temps à se tourner vers eux-mêmes, et à ne pas spécialement interagir avec l’extérieur.
C’est aussi peut être le message global pour ceux qui se dirigent vers la retraite des 3 ans, soit dans un premier temps prendre du recul par rapport au monde pour contacter l’essentiel en dedans.
En un certain sens, l’autre peut juger cela égoïste, souvent d’ailleurs il me semble que les bouddhistes sont jugés égoïstes. Mais c’est également peut être à travers notre culture chrétienne où spiritualité rime dans les esprits avec sacrifice de soi pour les autres, bref "monter sur la croix" ou quelque chose comme cela.
C’est aussi peut être le message global pour ceux qui se dirigent vers la retraite des 3 ans, soit dans un premier temps prendre du recul par rapport au monde pour contacter l’essentiel en dedans.
En un certain sens, l’autre peut juger cela égoïste, souvent d’ailleurs il me semble que les bouddhistes sont jugés égoïstes. Mais c’est également peut être à travers notre culture chrétienne où spiritualité rime dans les esprits avec sacrifice de soi pour les autres, bref "monter sur la croix" ou quelque chose comme cela.
L’instant présent 
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Jean
C'est l'histoire de charité bien ordonnée...
Si on est pas capable de s'assumer soi-même, comment assumer les autres?
Si on ne s'estime pas, si on ne s'aime pas comment estimer, aimer les autres?
Dans le Bouddhisme, il me semble qu'il s'agisse de s'occuper d'abord de soi-même dans la perspective d'avoir ensuite la capacité de s'occuper des autres.
Il y a le cas de figure des gens qui ayant une faible estime d'eux-mêmes, se consacrent aux autres pour s'échapper de leurs propres problèmes. Ce n'est pas sain.
Récemment, (je ne dis pas dans quel centre du Dharma), il y a eu un moine réputé pour sa gentillesse et son dévouement aux autres qui s'est suicidé. Il a pensé échapper à ses problèmes en s'occupant de ceux des autres, mais ses problèmes l'ont rattrapé. Et c'est devenu pour lui invivable.
Personnellement, je pense que le maître à complétement foiré, car il devait y avoir des signes avant-coureurs. Mais cela est un des problèmes des centres et des maîtres qui, peut être avec une excellente motivation, veulent enseigner au plus grand nombre possible, mais qui ne voient voient pas ce qui se passe dans la tête des gens qui leur sont le plus proches ou chez leur premiers disciples. Le fameux "qui trop embrasse mal étreint".
C'est la première fois que j'entends parler d'un suicide, mais j'ai été témoin de vieux disciples qui ont pété les plombs car ils n'avaient plus le soutient de leur maître occupé ailleurs. Cela s'est passé également lors du décès du maître. Mais là, le maître n'y était pour rien.
Un bon maître serait peut être un maître qui rend le plus vite possible son disciple autonome en lui enseignant les pratiques d'urgences et les informations pour raisonner sa pratique tout seul.
Si on est pas capable de s'assumer soi-même, comment assumer les autres?
Si on ne s'estime pas, si on ne s'aime pas comment estimer, aimer les autres?
Dans le Bouddhisme, il me semble qu'il s'agisse de s'occuper d'abord de soi-même dans la perspective d'avoir ensuite la capacité de s'occuper des autres.
Il y a le cas de figure des gens qui ayant une faible estime d'eux-mêmes, se consacrent aux autres pour s'échapper de leurs propres problèmes. Ce n'est pas sain.
Récemment, (je ne dis pas dans quel centre du Dharma), il y a eu un moine réputé pour sa gentillesse et son dévouement aux autres qui s'est suicidé. Il a pensé échapper à ses problèmes en s'occupant de ceux des autres, mais ses problèmes l'ont rattrapé. Et c'est devenu pour lui invivable.
Personnellement, je pense que le maître à complétement foiré, car il devait y avoir des signes avant-coureurs. Mais cela est un des problèmes des centres et des maîtres qui, peut être avec une excellente motivation, veulent enseigner au plus grand nombre possible, mais qui ne voient voient pas ce qui se passe dans la tête des gens qui leur sont le plus proches ou chez leur premiers disciples. Le fameux "qui trop embrasse mal étreint".
C'est la première fois que j'entends parler d'un suicide, mais j'ai été témoin de vieux disciples qui ont pété les plombs car ils n'avaient plus le soutient de leur maître occupé ailleurs. Cela s'est passé également lors du décès du maître. Mais là, le maître n'y était pour rien.
Un bon maître serait peut être un maître qui rend le plus vite possible son disciple autonome en lui enseignant les pratiques d'urgences et les informations pour raisonner sa pratique tout seul.
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Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Peut-être, Arjopa, que tu as confondu ne plus avoir d'émotions perturbatrices et ne plus avoir d'émotions du tout ?apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Dans l'antiquité, les chrétiens aussi ont été accusés de se détourner du monde et de prôner un mode de vie égoïste. Le passage au christianisme des institutions de l'empire romain a changé les choses, mais assez tard, et la tradition d'une vie séparée de la société et contemplative a toujours subsisté dans le monde chrétien. Par ailleurs, les premiers devoirs, dans le christianisme, sont bien envers soi-même, sans ambiguïté. L'évangile a de fortes formules à cet égard "si ton oeil est pour toi un sujet de faute, arrache ton oeil..." etc. (à ne pas prendre évidemment au pied de la lettre, ça ne l'a jamais été dans la tradition chrétienne). Non?
J'avoue que les oppositions entre religions me paraissent vraiment peu pertinentes à ce niveau... Il y a des différences importantes, mais guère sur ce point.
Le problème avec l'approche proposée par Ted me paraît plutôt être la simple possibilité de décider de ne plus se faire de souci. L'équanimité face aux problèmes de la vie est-elle uniquement le fruit d'une décision volontaire?
Ted, tu y arrives, toi, à ne plus te faire de souci pour rien, juste parce que tu l'as décidé?
Moi, honnêtement, non. J'aimerais bien que ça marche, mais ça ne marche pas. Bizarre... 
J'avoue que les oppositions entre religions me paraissent vraiment peu pertinentes à ce niveau... Il y a des différences importantes, mais guère sur ce point.
Le problème avec l'approche proposée par Ted me paraît plutôt être la simple possibilité de décider de ne plus se faire de souci. L'équanimité face aux problèmes de la vie est-elle uniquement le fruit d'une décision volontaire?
Ted, tu y arrives, toi, à ne plus te faire de souci pour rien, juste parce que tu l'as décidé?
Moi, honnêtement, non. J'aimerais bien que ça marche, mais ça ne marche pas. Bizarre... Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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Lupka
N'est ce pas un point de vue Théravadin ? au contraire du Mahayana qui invite à aider les autres à atteindre l'Eveil pour l'atteindre soit même (?)Jean a écrit :
Dans le Bouddhisme, il me semble qu'il s'agisse de s'occuper d'abord de soi-même dans la perspective d'avoir ensuite la capacité de s'occuper des autres.
Loin d emoi l'idée de lancer une guerre de chapelle mais juste resituer les différents point de vues (tous valables) de chaque yana