Mulapariyaya Sutta
Publié : 19 octobre 2011, 21:15
Ainsi ai-je entendu.
Un jour, alors que le Bouddha résidait à Ukkattha, dans le parc Subhaga, au pied du grand arbre sala, il appela les moines : « Moines ! »
« Oui, Vénérable », répondirent-ils.
Le Bouddha dit :
« Moines, je vais vous enseigner la succession des causes qui sont à la racine de tous les phénomènes. Ecoutez et soyez très attentifs, je parlerai. »
« Comme vous voudrez, Vénérable », répondirent-ils.
Le Bouddha dit :
« Il se trouve, moines, qu’un homme ordinaire sans instruction — qui n’a aucun égard pour les Etres Nobles, qui n’est ni instruit ni entraîné dans le Dhamma ; qui n’a aucun égard pour les Sages, qui n’est ni instruit ni entraîné dans leur Dhamma — considère la terre[1] comme de la terre. Considérant la terre ainsi, il conçoit des choses à propos de la terre, il conçoit des choses dans la terre, il conçoit des choses sortant de la terre, il conçoit la terre comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère l’eau comme de l’eau. Considérant l’eau ainsi, il conçoit des choses à propos de l’eau, il conçoit des choses dans l’eau, il conçoit des choses sortant de l’eau, il conçoit l’eau comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère le feu comme du feu. Considérant le feu ainsi, il conçoit des choses à propos du feu, il conçoit des choses dans le feu, il conçoit des choses sortant du feu, il conçoit le feu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère l’air comme de l’air. Considérant l’air ainsi, il conçoit des choses à propos de l’air, il conçoit des choses dans l’air, il conçoit des choses sortant de l’air, il conçoit l’air comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les êtres[2] comme des êtres. Considérant les êtres ainsi, il conçoit des choses à propos des êtres, il conçoit des choses dans les êtres, il conçoit des choses sortant des êtres, il conçoit les êtres comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les déités comme des déités. Considérant les déités ainsi, il conçoit des choses à propos des déités, il conçoit des choses dans les déités, il conçoit des choses sortant des déités, il conçoit les déités comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère Pajapati comme Pajapati. Considérant Pajapati ainsi, il conçoit des choses à propos de Pajapati, il conçoit des choses dans Pajapati, il conçoit des choses sortant de Pajapati, il conçoit Pajapati comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère Brahma comme Brahma. Considérant Brahma ainsi, il conçoit des choses à propos de Brahma, il conçoit des choses dans Brahma, il conçoit des choses sortant de Brahma, il conçoit Brahma comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les dieux lumineux comme des dieux lumineux. Considérant les dieux lumineux ainsi, il conçoit des choses à propos des dieux lumineux, il conçoit des choses dans les dieux lumineux, il conçoit des choses sortant des dieux lumineux, il conçoit les dieux lumineux comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les dieux resplendissants comme des dieux resplendissants. Considérant les dieux resplendissants ainsi, il conçoit des choses à propos des dieux resplendissants, il conçoit des choses dans les dieux resplendissants, il conçoit des choses sortant des dieux resplendissants, il conçoit les dieux resplendissants comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les dieux des fruits abondants comme des dieux des fruits abondants. Considérant les dieux des fruits abondants ainsi, il conçoit des choses à propos des dieux des fruits abondants, il conçoit des choses dans les dieux des fruits abondants, il conçoit des choses sortant des dieux des fruits abondants, il conçoit les dieux des fruits abondants comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère le Grand Etre comme un Grand Etre. Considérant le Grand Etre ainsi, il conçoit des choses à propos du Grand Etre, il conçoit des choses dans le Grand Etre, il conçoit des choses sortant du Grand Etre, il conçoit le Grand Etre comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de l’espace illimité[3] comme sphère de l’espace illimité. Considérant la sphère de l’espace illimité ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de l’espace illimité, il conçoit des choses dans la sphère de l’espace illimité, il conçoit des choses sortant de la sphère de l’espace illimité, il conçoit la sphère de l’espace illimité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de la conscience illimitée comme sphère de la conscience illimitée. Considérant la sphère de la conscience illimitée ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de la conscience illimitée, il conçoit des choses dans la sphère de la conscience illimitée, il conçoit des choses sortant de la sphère de la conscience illimitée, il conçoit la sphère de la conscience illimitée comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de la vacuité comme sphère de la vacuité. Considérant la sphère de la vacuité ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de la vacuité, il conçoit des choses dans la sphère de la vacuité, il conçoit des choses sortant de la sphère de la vacuité, il conçoit la sphère de la vacuité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de ni-perception-ni-non-perception comme sphère de ni-perception-ni-non-perception. Considérant la sphère de ni-perception-ni-non-perception ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de ni-perception-ni-non-perception, il conçoit des choses dans la sphère de ni-perception-ni-non-perception, il conçoit des choses sortant de la sphère de ni-perception-ni-non-perception, il conçoit la sphère de ni-perception-ni-non-perception comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est vu comme ce qui est vu[4]. Considérant ce qui est vu ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est vu, il conçoit des choses dans ce qui est vu, il conçoit des choses sortant de ce qui est vu, il conçoit ce qui est vu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est entendu comme ce qui est entendu. Considérant ce qui est entendu ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est entendu, il conçoit des choses dans ce qui est entendu, il conçoit des choses sortant de ce qui est entendu, il conçoit ce qui est entendu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est ressenti comme ce qui est ressenti. Considérant ce qui est ressenti ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est ressenti, il conçoit des choses dans ce qui est ressenti, il conçoit des choses sortant de ce qui est ressenti, il conçoit ce qui est ressenti comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est connu comme ce qui est connu. Considérant ce qui est connu ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est connu, il conçoit des choses dans ce qui est connu, il conçoit des choses sortant de ce qui est connu, il conçoit ce qui est connu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère l’unité[5] comme l’unité. Considérant l’unité ainsi, il conçoit des choses à propos de l’unité, il conçoit des choses dans l’unité, il conçoit des choses sortant de l’unité, il conçoit l’unité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la multiplicité comme multiplicité. Considérant la multiplicité ainsi, il conçoit des choses à propos de la multiplicité, il conçoit des choses dans la multiplicité, il conçoit des choses sortant de la multiplicité, il conçoit la multiplicité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère le Tout[6]comme le Tout. Considérant le Tout ainsi, il conçoit des choses à propos du Tout, il conçoit des choses dans le Tout, il conçoit des choses sortant du Tout, il conçoit le Tout comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la Libération[7] comme la Libération. Considérant la Libération ainsi, il conçoit des choses à propos de la Libération, il conçoit des choses dans la Libération, il conçoit des choses sortant de la Libération, il conçoit la Libération comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
suite et texte integral: http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... iyaya.html
Un jour, alors que le Bouddha résidait à Ukkattha, dans le parc Subhaga, au pied du grand arbre sala, il appela les moines : « Moines ! »
« Oui, Vénérable », répondirent-ils.
Le Bouddha dit :
« Moines, je vais vous enseigner la succession des causes qui sont à la racine de tous les phénomènes. Ecoutez et soyez très attentifs, je parlerai. »
« Comme vous voudrez, Vénérable », répondirent-ils.
Le Bouddha dit :
« Il se trouve, moines, qu’un homme ordinaire sans instruction — qui n’a aucun égard pour les Etres Nobles, qui n’est ni instruit ni entraîné dans le Dhamma ; qui n’a aucun égard pour les Sages, qui n’est ni instruit ni entraîné dans leur Dhamma — considère la terre[1] comme de la terre. Considérant la terre ainsi, il conçoit des choses à propos de la terre, il conçoit des choses dans la terre, il conçoit des choses sortant de la terre, il conçoit la terre comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère l’eau comme de l’eau. Considérant l’eau ainsi, il conçoit des choses à propos de l’eau, il conçoit des choses dans l’eau, il conçoit des choses sortant de l’eau, il conçoit l’eau comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère le feu comme du feu. Considérant le feu ainsi, il conçoit des choses à propos du feu, il conçoit des choses dans le feu, il conçoit des choses sortant du feu, il conçoit le feu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère l’air comme de l’air. Considérant l’air ainsi, il conçoit des choses à propos de l’air, il conçoit des choses dans l’air, il conçoit des choses sortant de l’air, il conçoit l’air comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les êtres[2] comme des êtres. Considérant les êtres ainsi, il conçoit des choses à propos des êtres, il conçoit des choses dans les êtres, il conçoit des choses sortant des êtres, il conçoit les êtres comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les déités comme des déités. Considérant les déités ainsi, il conçoit des choses à propos des déités, il conçoit des choses dans les déités, il conçoit des choses sortant des déités, il conçoit les déités comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère Pajapati comme Pajapati. Considérant Pajapati ainsi, il conçoit des choses à propos de Pajapati, il conçoit des choses dans Pajapati, il conçoit des choses sortant de Pajapati, il conçoit Pajapati comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère Brahma comme Brahma. Considérant Brahma ainsi, il conçoit des choses à propos de Brahma, il conçoit des choses dans Brahma, il conçoit des choses sortant de Brahma, il conçoit Brahma comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les dieux lumineux comme des dieux lumineux. Considérant les dieux lumineux ainsi, il conçoit des choses à propos des dieux lumineux, il conçoit des choses dans les dieux lumineux, il conçoit des choses sortant des dieux lumineux, il conçoit les dieux lumineux comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les dieux resplendissants comme des dieux resplendissants. Considérant les dieux resplendissants ainsi, il conçoit des choses à propos des dieux resplendissants, il conçoit des choses dans les dieux resplendissants, il conçoit des choses sortant des dieux resplendissants, il conçoit les dieux resplendissants comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère les dieux des fruits abondants comme des dieux des fruits abondants. Considérant les dieux des fruits abondants ainsi, il conçoit des choses à propos des dieux des fruits abondants, il conçoit des choses dans les dieux des fruits abondants, il conçoit des choses sortant des dieux des fruits abondants, il conçoit les dieux des fruits abondants comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère le Grand Etre comme un Grand Etre. Considérant le Grand Etre ainsi, il conçoit des choses à propos du Grand Etre, il conçoit des choses dans le Grand Etre, il conçoit des choses sortant du Grand Etre, il conçoit le Grand Etre comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de l’espace illimité[3] comme sphère de l’espace illimité. Considérant la sphère de l’espace illimité ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de l’espace illimité, il conçoit des choses dans la sphère de l’espace illimité, il conçoit des choses sortant de la sphère de l’espace illimité, il conçoit la sphère de l’espace illimité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de la conscience illimitée comme sphère de la conscience illimitée. Considérant la sphère de la conscience illimitée ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de la conscience illimitée, il conçoit des choses dans la sphère de la conscience illimitée, il conçoit des choses sortant de la sphère de la conscience illimitée, il conçoit la sphère de la conscience illimitée comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de la vacuité comme sphère de la vacuité. Considérant la sphère de la vacuité ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de la vacuité, il conçoit des choses dans la sphère de la vacuité, il conçoit des choses sortant de la sphère de la vacuité, il conçoit la sphère de la vacuité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la sphère de ni-perception-ni-non-perception comme sphère de ni-perception-ni-non-perception. Considérant la sphère de ni-perception-ni-non-perception ainsi, il conçoit des choses à propos de la sphère de ni-perception-ni-non-perception, il conçoit des choses dans la sphère de ni-perception-ni-non-perception, il conçoit des choses sortant de la sphère de ni-perception-ni-non-perception, il conçoit la sphère de ni-perception-ni-non-perception comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est vu comme ce qui est vu[4]. Considérant ce qui est vu ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est vu, il conçoit des choses dans ce qui est vu, il conçoit des choses sortant de ce qui est vu, il conçoit ce qui est vu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est entendu comme ce qui est entendu. Considérant ce qui est entendu ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est entendu, il conçoit des choses dans ce qui est entendu, il conçoit des choses sortant de ce qui est entendu, il conçoit ce qui est entendu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est ressenti comme ce qui est ressenti. Considérant ce qui est ressenti ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est ressenti, il conçoit des choses dans ce qui est ressenti, il conçoit des choses sortant de ce qui est ressenti, il conçoit ce qui est ressenti comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère ce qui est connu comme ce qui est connu. Considérant ce qui est connu ainsi, il conçoit des choses à propos de ce qui est connu, il conçoit des choses dans ce qui est connu, il conçoit des choses sortant de ce qui est connu, il conçoit ce qui est connu comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère l’unité[5] comme l’unité. Considérant l’unité ainsi, il conçoit des choses à propos de l’unité, il conçoit des choses dans l’unité, il conçoit des choses sortant de l’unité, il conçoit l’unité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la multiplicité comme multiplicité. Considérant la multiplicité ainsi, il conçoit des choses à propos de la multiplicité, il conçoit des choses dans la multiplicité, il conçoit des choses sortant de la multiplicité, il conçoit la multiplicité comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère le Tout[6]comme le Tout. Considérant le Tout ainsi, il conçoit des choses à propos du Tout, il conçoit des choses dans le Tout, il conçoit des choses sortant du Tout, il conçoit le Tout comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
Il considère la Libération[7] comme la Libération. Considérant la Libération ainsi, il conçoit des choses à propos de la Libération, il conçoit des choses dans la Libération, il conçoit des choses sortant de la Libération, il conçoit la Libération comme lui appartenant et il s’en réjouit.
Pourquoi cela ? Parce qu’il n’en a pas une juste compréhension, je vous le dis.
suite et texte integral: http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... iyaya.html