L'argent ne fait pas le bonheur. Mais la misère, non plus.
Le monde est dukkha, insatisfaisant et source de souffrances.
Ce qui apparait finit par disparaitre. L'impermanence est à l'oeuvre.
Et l'éveil est peut-être très loin, dans plusieurs années ou plusieurs vies.
Alors, comment être heureux en attendant ? Qu'est ce qui est permis ?
tobeornottobe a écrit :Voilà la question que je me pose. lol
Maintenant si on croit le karma, il faut pas rêver. Tu dois souffrir.
Souffrance et bonheur sont 2 notions différentes.
Voici, ô moines, la noble vérité de dukkha : la naissance est dukkha, vieillir est dukkha, la maladie est dukkha, la mort est dukkha, le chagrin et les lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir sont dukkha, être uni avec ce que l'on n'aime pas est dukkha, être séparé de ce que l'on aime ou de ce qui plaît est dukkha, ne pas obtenir ce que l'on désire est dukkha. Les cinq agrégats de l'attachement sont dukkha.
Je ne nie pas la souffrance mais elle ne m'empeche pas d'être heureux.
ted a écrit :L'argent ne fait pas le bonheur. Mais la misère, non plus.
Le monde est dukkha, insatisfaisant et source de souffrances.
Ce qui apparait finit par disparaitre. L'impermanence est à l'oeuvre.
Et l'éveil est peut-être très loin, dans plusieurs années ou plusieurs vies.
Alors, comment être heureux en attendant ? Qu'est ce qui est permis ?
S'assoir.
Être. Ne pas être.
Respecter au plus près les préceptes de bases.
Essayer d'être le plus possible en pleine conscience, dans tout ce que l'on fait, présent à chaque instant, bon ou mauvais.
Se contenter de l'essentiel, ne pas rejeter, modérer ses désirs. Accepter l'insatisfaction, les vicissitudes, en faire quelque chose de bien. Comprendre et accepter les autres comme ils sont. S'accepter soi-même. Aimer vrai de tout son coeur. Faire de son mieux pour aider les autres. Être honnête envers les autres, envers soi-même. Faire face, pas le choix parfois.
Rien faire. Respirer. love_3
Côté matériel c'est pas si facile, suivant la situation, on tient compte de ses proches, même si soi-même on est modéré, équilibrer...
Il n'y a pas de bonheur sans souffrance.
Pas de bien sans mal
d'amour sans haine
de guerre sans paix
de beauté sans laideur
de jour sans nuit
de blanc sans noir
Enfin... c'est ce que je comprends, en pratique c'est tout un entraînement, mais ça s'accorde naturellement au fur et à mesure.
Mais pour être moins cynique , je dirais que l'attente de quoi que ce soit, implique le fait de laisser couler le temps qui passe, en esperant un "futur", et en négligeant le présent, ce qui engendre l'insatisfaction, y compris l'attente de l'éveil bien sûr
Donc si on veut gouter au bonheur, il faut cesser d'attendre quoi que ce soit, ne plus attendre l'éveil, ni quoi que ce soit, et vivre totalement l'instant présent, ici ou ailleurs, seul ou même à deux !, etc
La meilleure façon de réaliser l'éveil, le bonheur, c'est de le trouver sans l'avoir cherché
A sa question, en attendant et ce qui est permis, il faut bien insister que c'est pas gagné, qu'il faut du temps ... Sinon, Après quelques temps de pratique, si rien ne vient on n'arrête et on passe à côté d'une vie normale avec moins de souffrance grace à l'entrainement et la patience d'attendre, sans attendre rien, donc attendre voir quel résultat aura la pratique pour notre karma et faire confiance en se disant que ne rien faire d'autre sera de toute façon pire.
nb: attendre un résultat annule tout. être sans être, etc... En résumé, vivre et vivre = dharma
En dehors de toute considération Bouddhiste, être heureux est un talent. Des gens à qui sont arrivés les pires choses, continuent à vivre, à plaisanter, à gouter aux bonnes choses de la vie. Comment font-ils? Il faut les observer. De quoi parlent-ils, de quoi ne parlent -ils pas, vivent-ils dans le passé, le présent, le futur? Comment voient-ils les choses, quelle est leur philosophie? fut-elle du niveau café du commerce.
Récemment un ami m'a raconté qu'il va méditer dans un groupe. Les gens font leur séance de méditation, tout baigne, ensuite, il y a discussion, et là, c'est un concert de j'ai la rate qui se dilate, l'estomac qui est pas droit, ah mon Dieu que c'est triste d'être toujours patraque!
Résultat, mon ami rentre completement à plat chez lui. Toutes les bonnes vibrations de la méditation ont été brulées par les jérémiades.
De nombreuses personnes ont remarqué, ayant été dans des pays ou il y a la misère, que les habitants étaient souriants, et quand ils sont rentrés en occident, que les gens qui avaient belles voitures, beaux vêtements, dodus, circulaient eux, avec des têtes d'enterrement. C'est interressant de chercher l'erreur.
Il y a de nombreux exemples chez des malades , des handicapés dont le combat a été de garder le moral; Ils y sont arrivés. Ils continuent à gouter à la vie malgré les limites de leur handicap. Ils peuvent être une source d'inspiration.
[quote="Jean"]En dehors de toute considération Bouddhiste, être heureux est un talent. .....
Je suis d'accord avec toi mais il ne faut pas oublier que des gens souriants, avec la joie de vivre etc le sont car ils fument.. boivent , ne pense qu'au plaisir, foot, sexe etc alors on se dit je vais prendre la vie du bon côté.. lol (encore faut-il voir qu'ils ont beaucoup d'ennui mais à savoir si il pourrait supporter les notres ou il y a rien à quoi s'accrocher, que des echecs..). Mais ensuite, le dharma ou même le bon sens sait que tout à une fin, à quel age tout se retournera? (l'alcool, le tabac, le conjoint qui quitte et donc plus de sexe, etc..
Ce n'est donc pas une solution de regarder les autres, les regarder avec la pleine conscience oui, je note cela... mais en prends pas le fait, simple savoir que cela existe...
Ensuite, pour les clubs? humm oui tout à fait pour le retournement aussi mais il faut prendre le cours, non comme un plaisir mais comme une source d'inspiration et d'étude, et ensuite continuer chez soir tous les jours et ça fonctionnera... Les cours, souvent ne sont qu'une à deux fois par semaine, donc l'avantage, le bénéfice est bien chez soi seul et même à chaque instant de la vie une fois maitrisé la méditation ou le lacher prise (suite au cours de tai chi , qi qonc, ou yoga..). Surtout, ne rien attendre, le fait d'attendre et ensuite d'entendre les soucis à la fin du cours comme tu dis et vlan plus rien lol, alors que rien n'attendre, faire le cours pour avancer et qu'il le faut, alors même si il y a cela, on le prend mieux, de toute façon, j'attendai rien. Le résultat viendra, le dharma le dit.
Qui est capable de vivre sans rien attendre de la vie ? Ca m'a l'air quasiment impossible !
On veut de l'amour, de l'argent, du boulot, la santé, la célébrité, le pouvoir, des distractions, de la bouffe, du sexe, ...
Ou on veut qu'on nous fiche la paix, du silence, de la tranquillité, la santé, du temps libre...
Respirer. love_3 
Enfin... 
c'est ce que je comprends, en pratique c'est tout un entraînement, mais ça s'accorde naturellement au fur et à mesure.
, je dirais que l'attente de quoi que ce soit, implique le fait de laisser couler le temps qui passe, en esperant un "futur", et en négligeant le présent, ce qui engendre l'insatisfaction, y compris l'attente de l'éveil bien sûr 