Zen et bouddhisme

Sourire

passager a écrit :
Ce serait tellement simple si la quête de la lumière intérieure était le seul critère du bouddhisme !
Elle l'est . color_3
l'équivalent en tibétain est : "truc" de l'interieur...(nangpé truc chose...)

C'est sa mise en pratique , qui n'est pas Si Simple :lol: ... donc parfois y'a besoin d'un coup de main de ceux qui sont les descendants du Bouddha... jap_8
Je me suis mal exprimée = "definissant le bouddhisme"

Car au fond = la quête de la lumière intérieure est commune à bien des courants de pensée !
Et ils ne sont pas forcément reliés au bouddhisme ni à Bouddha
Kaïkan
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De toute façon il faut aussi rejeter le bouddha, le zen, le bouddhisme et toutes les catégories. Tous les ...ismes entre autres.
Quand tout est rejeté il ne reste qu'un zafu vide... Le poids d'une flamme...
eveil_333


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L’enseignement, la pratique et le satori sont unité.
ted

L'anorexie fait des ravages... :D
ted

ardjopa a écrit :et n'importequel être, humain ou non-humain ! peut être bouddhiste, si seulement il pratique et réalise ce chemin vers sa vraie nature, même s'il n'est certifité par personne, aucune institution, religion, solennité, habits et autres cérémoniels;
N'importe quel humain peut monter au sommet de l'Himalaya. Sur le papier.
Mais en pratique, sans un guide expérimenté, la plupart finiront gelés, ou tomberont dans une crevasse, ou se perdront en route.
Donc, est-ce qu'il ne vaut pas mieux trouver un bon guide avant d'avoir des ennuis ?
ardjopa

N'importe quel humain peut monter au sommet de l'Himalaya. Sur le papier.
Mais en pratique, sans un guide expérimenté, la plupart finiront gelés, ou tomberont dans une crevasse, ou se perdront en route.
Donc, est-ce qu'il ne vaut pas mieux trouver un bon guide avant d'avoir des ennuis ?
Oui

Soi ou "non-soi" ;-)
ted

ardjopa a écrit :
ted a écrit :N'importe quel humain peut monter au sommet de l'Himalaya. Sur le papier.
Mais en pratique, sans un guide expérimenté, la plupart finiront gelés, ou tomberont dans une crevasse, ou se perdront en route.
Donc, est-ce qu'il ne vaut pas mieux trouver un bon guide avant d'avoir des ennuis ?
Oui
Soi ou "non-soi" ;-)
Deshimaru...

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ardjopa

Mon "ami" Ted,
La vérité sonne rarement au diapason de notre propre être
Il est parfois bon d'entendre des "vérités" qui sonnent bien aux oreilles de ceux qui savent entendre

Je ne suis pas krishnamurtiste non plus ;-)

http://www.youtube.com/watch?v=HAzqR_7n ... re=related
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Flocon
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Je pense pour ma part que le Chan/Zen/Son appartient pleinement au boudhisme, pour les mêmes raisons que Ted et Dumè ont déjà formulées : il propose la recherche d'un éveil fondé sur la libération de la souffrance, et s'appuie pour ce faire sur les "quatre nobles vérités" attribuées au Bouddha historique, auquel d'ailleurs il se relie explicitement par ses lignées de patriarches. Il formule la voie d'une telle libération dans les termes de l'octuple sentier (ou de la "triple discipline" si l'on préfère mais c'est la même chose). Donc il me paraît difficile de le détacher du bouddhisme :?: L'emploi de la méditation assise dans le cadre d'autres religions, comme le christianisme par exemple, est quelque chose d'un peu différent puisque le but visé dans ce cas n'est pas la libération de la souffrance au sens bouddhiste.

Un point intéressant peut-être, et qui conduirait à nuancer un peu les choses, est que le Chan a d'abord été pratiqué, en Chine, en réaction contre les écoles indiennes du bouddhisme qui y prévalaient, et que pour ce faire, il a intégré beaucoup d'éléments appartenant au taoïsme, que ce soit des techniques ou du vocabulaire : la fameuse formule de Huineng à laquelle on le résume parfois, Ming xin jiang xing, (qu'on peut approximativement traduire par "éclairer l'esprit, (c'est) voir directement la nature"), pourrait être une formule taoïste. :lol: A certains égards on peut donc qualifier le Chan de syncrétisme entre bouddhisme et taoïsme, mais c'est un peu exagéré.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Kaïkan
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flocon a écrit :A certains égards on peut donc qualifier le Chan de syncrétisme entre bouddhisme et taoïsme, mais c'est un peu exagéré.
Le terme "syncrétisme" est effectivement un peu fort, par contre il est indéniable que le taoïsme a considérablement influencé le Ch'an d'une façon très positive qui a perduré dans le zen sôtô jusqu'à nos jours.
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yudo
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Kaïkan a écrit : De plus des pratiquants anciens et ordonnés ne se sentent pas bouddhistes... :D
Ce en quoi il y a manifestement un problème (auquel je me suis souvent attaqué), car cela signifie que pour eux, l'ordination n'avait aucune autre valeur qu'un rituel abscons destiné à leur permettre d'endosser un kesa.

Les Trois Dévotions, même récitées en chinois ancien, font partie de la cérémonie. Et comment peut-on déclamer "je prends refuge dans le Bouddha, je prends refuge dans le Dharma, je prends refuge dans le Sangha" tout en considérant que ce ne sont que des mots sans valeur?
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
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