tout ça c'est très beau, mais il existe la souffrance, celle de ceux qui sont dans l'ignorance ... doivent ils se débrouiller tout seul ? Pourtant, après avoir voulu ne pas le faire, finalement Bouddha Sakyamouni a choisi d'enseigner. N'est-ce pas en tant que tel son premier enseignement ?Florent a écrit :Non Michel les choses ne sont pas ainsi. A dire vrai si un Arya ou arhat nourrissait dans le coeur/mental (citta) de telles pensées (c'est à dire de sauver ou qu'il aide les êtres) alors il ne mériterais plus le noms d'arya.
Pourquoi ne mériterais-t-il plus le nom d'arya?
Parce que si il nourrissait de telles pensées, alors il n'aurait plus part au Dharma, nourrissant de tel pensée il serait en proie à la conception qu'il y a des êtres qui ont une réalité et sont pourvu d'une essence, d'une substance intrinsèque, ce qui va à l'encontre d'Anatta.
sur ce point il serait sage, pour un tenant du 1er Tour de Roue, de citer ses sources, car l'affirmation me semble quelque peu ... hasardeuse.Quand un arhat donne des enseignements il ne le fait pas en croyant sauver des êtres il est tout simplement le médias, le véhicule, du Dharma du Bouddha. Il n'a aucune part dans tout ça, rien n'est à lui.
effectivement la bodhicitta n'est pas une condition nécessaire ... mais le nirvana qu'ils réalisent est-il véritablement le nirvana définitif enseigné par Bouddha Sakyamouni ? on peut légitimement se poser la question. Je n'ai pas véritablement le temps de plonger dans les soutras du Tipitaka, mais les références existent montrant que Bouddha Sakyamouni met en garde sur le travers consistant à ce fixer pour but l'atteinte de sa libération ...Et je réitère le fait que la bodhicitta n'est pas une conditions nécessaire pour réaliser le nirvana. Et que si les pratiquants compte la dessus pour atteindre la bouddhéité complète ils ne sont pas encore sorti de l'auberge et que leur chance d'arriver à la bouddhéité complète et quasi-nulle.
Sönam