Suite à un échange intéressant avec Dana, par MP, je me suis posé la question suivante :
Quand nous pratiquons "pour le bien de tous les êtres", attendons-nous quelque chose d'eux en retour ?
Même si nous n'attendons pas de reconnaissance ou de remerciements de leur part, quand nous disons "Soyez heureux", nous attendons bien, quelque part, qu'ils soient heureux !
Pourquoi ? N'est-ce pas pour notre satisfaction personnelle ? Pour vivre dans un monde harmonieux ?
Qu'attendons-nous des autres d'un point de vue bouddhiste ?
Qu'attendons-nous des autres ?
Savoir les autres heureux, est-ce que ça n'est pas, quelque part, comme un édredon de plumes sur notre coeur ?
Mais dire d'un acte ce qu'on en attend avent que cela vienne, est-ce que ça n'est pas prendre le risque de déchirer l'ouvrage ?
Pour les autres, mais pour personne en particulier...
Mais dire d'un acte ce qu'on en attend avent que cela vienne, est-ce que ça n'est pas prendre le risque de déchirer l'ouvrage ?
Pour les autres, mais pour personne en particulier...
Mais tu n'as pas remarqué qu'on nous demande toujours plein de choses ? D'avoir de la compassion ! D'essayer de faire le bien ! D'éviter de faire le mal ! De donner ! De ne pas se mettre en colère ! D'être tolérant ! Patient ! etc...Sourire a écrit :Mais dire d'un acte ce qu'on en attend avent que cela vienne, est-ce que ça n'est pas prendre le risque de déchirer l'ouvrage ?
Mais si je dis que j'aimerais qu'on soit tolérant avec moi... Que j'aimerais qu'on ait de la compassion pour moi... qu'on me fasse du bien... qu'on ne se mette pas en colère envers moi... etc... Qu'on m'aime ! Si je réclame ça, je passe pour quoi ? Au mieux pour un névrosé en quête d'amour.

Ce qui fait bien, n'est ce pas, c'est de dire : "Je n'attends rien des autres" "Je suis ma propre lumière".
Ca permet de sauver notre fierté et notre orgueil !
Debout, la tête haute.
Bref ! A mon avis, on alimente notre égo en n'attendant rien des autres.

Effectivement, on nous demande toujours plein de choses...
Parfois contradictoires et néanmoins impératives.
A force, il se forme en nous une boule de feu qui a grande envie de se transformer en colère.
Il est bien bien plus utile de l'employer à agir plus efficacement, plus vite, plus longtemps... Quitte à être crevé une fois que l'adrénaline retombe.
Parfois contradictoires et néanmoins impératives.

A force, il se forme en nous une boule de feu qui a grande envie de se transformer en colère.
Il est bien bien plus utile de l'employer à agir plus efficacement, plus vite, plus longtemps... Quitte à être crevé une fois que l'adrénaline retombe.
Ce sont des choses que tu t'impose toi même, personne à priori ne te demande de faire tout cela, et si par hasard c'était le cas tu n'es pas obligé de suivre ce qu'on te demande.ted a écrit : Mais tu n'as pas remarqué qu'on nous demande toujours plein de choses ? D'avoir de la compassion ! D'essayer de faire le bien ! D'éviter de faire le mal ! De donner ! De ne pas se mettre en colère ! D'être tolérant ! Patient ! etc...
je rajoute que si t'en à marre de pratiquer le Bouddhisme, tu peux toujours t'arrêter ou alors te tourner vers une forme de pratique moins contraignante.
Oui et tu devrais tout de suite allez consulter.Mais si je dis que j'aimerais qu'on soit tolérant avec moi... Que j'aimerais qu'on ait de la compassion pour moi... qu'on me fasse du bien... qu'on ne se mette pas en colère envers moi... etc... Qu'on m'aime ! Si je réclame ça, je passe pour quoi ? Au mieux pour un névrosé en quête d'amour.![]()

Dernière modification par Florent le 06 septembre 2011, 14:15, modifié 1 fois.
Florent, je parle bien d'un point de vue bouddhiste.
Mais tu vois !
Tu m'envoies consulter. 
Pourtant, y a pas de mal a vouloir être aimé.. C'est même sain...
Mais tu vois !




Pourtant, y a pas de mal a vouloir être aimé.. C'est même sain...
J'avais bien compris que tu parlais d'un point de vue Bouddhiste, mais un point de vue Bouddhiste existe-t-il ? je crois que non il y a des points de vues Bouddhistes ou non.ted a écrit :Florent, je parle bien d'un point de vue bouddhiste.
Mais tu vois !![]()
![]()
Tu m'envoies consulter.
Pourtant, y a pas de mal a vouloir être aimé.. C'est même sain...
Donc d'après toi, il n'y a rien a attendre des autres, à part du respect ?
Mais pourquoi du respect ? respect de quoi exactement ?
Moi, j'aime bien avoir l'affection des autres. J'aime ressentir leur sympathie, leur tendresse, leur amour.
Ca me donne chaud au coeur. Je me sens moins seul. J'ai envie, en retour, de leur envoyer la même chose.
Mais pourquoi du respect ? respect de quoi exactement ?
Moi, j'aime bien avoir l'affection des autres. J'aime ressentir leur sympathie, leur tendresse, leur amour.
Ca me donne chaud au coeur. Je me sens moins seul. J'ai envie, en retour, de leur envoyer la même chose.
Une simple remarque. Il me semble que lorsqu'on emploie la formule "pratiquer pour le bien de tous les êtres", on s'inclut soi-même dans "tous les êtres". Il n'y a pas d'opposition binaire entre "soi" et "les autres", et il s'agit donc de pratiquer pour son propre bien et celui d'autrui, sur la base de la conscience que les deux biens ne sont pas séparables. Donc à ta question, "qu'attend-on des autres?", au point de vue bouddhiste on pourrait peut-être répondre, "la même chose que de soi-même"...
Mais je t'avoue que la question de départ me paraît un peu biaisée (ce n'est pas un reproche).
Mais je t'avoue que la question de départ me paraît un peu biaisée (ce n'est pas un reproche).
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu