ted a écrit :FA a écrit : Le trépas signifie la séparation des agrégats donc le terme de l existence conventionnelle de l individu.les agrégat eux mêmes sont vacuité. Il est aussi absurde se chercher une pseudo continuité de l individu que de se demander ce que devient une brique après que celle ci fut réduite en poussière.fondamentalement la brique n a jamais exister elle n était qu une apparence transitoire dans le jeu indivise de l insaisissable manifestation....
Mais c'est fou ça !

Subarys a pourtant fait un travail remarquable en compilant des extraits du Canon Pali (les plus anciens enseignements bouddhistes) où cette continuité (ni tout â fait la même, ni tout à fait une autre), est clairement décrite :
http://forum-nangpa.com/viewtopic.php?f=78&t=6735
FA, je respecte tes convictions, mais ton analyse n'a rien à voir avec le Bouddhisme. CQFD
Tiens! Le Canon Pali t'intéresse quand cela t'arrange, à ce que je vois...
Je viens de retrouver un passage du Digha Nikaya no 16, qui raconte:
"§95. Alors, alors que le Béni du Ciel venait d'entrer en retraite de Mousson, il tomba gravement malade. Vives et mortelles étaient les douleurs, mais il les soutint, attentif, alerte et non-perturbé. Il lui vint à l'esprit: "Il ne serait pas correct que j'entre en totale libération sans m'adresser à mes suivants et sans prendre congé de la communauté des moines. Et si, supprimant cette maladie avec persistance, je demeurais résolu sur la fabrication de la vie?" Il supprima donc la maladie avec persistance et demeura résolu dans la fabrication de la vie. Sa maladie diminua.
Il se remit alors de sa maladie. Peu après sa convalescence, il sortit de son habitation et s'assit à l'ombre de l'immeuble, sur un siège qui lui avait été préparé. Le vén. Ananda s'approcha alors de lui et, à son arrivée, s'inclina devant lui et s'assit d'un côté. Alors qu'il était assis là, il dit au Béni du Ciel: "Que je suis heureux de voir le Béni du Ciel remis! Quel bonheur c'est pour moi que de voir le Béni du Ciel à l'aise! Car, à cause de la maladie du Bienheureux, mon corps se sentait comme si j'avais été drogué. J'en avais perdu la tête. Les choses ne m'étaient plus claires. Et pourtant, j'arrivais à trouver du réconfort à la pensée que le Bienheureux n'entrerait pas en totale libération sans avoir d'abord donné quelque discours à la communauté des moines."
Une étude d'archéo-pathologie semble démontrer qu'en fait, le Bouddha n'est pas mort d'un empoisonnement alimentaire, mais d'une condition fréquente chez les vieillards, et qui s'appelle un infarctus du mésentère, ce qui provoque une péritonite qui entraîne la mort dans des souffrances pas tristes.
La caractéristique du Bouddha, c'est de savoir minimiser et réduire la douleur physique grâce à sa pratique.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".