Ah mais je crois qu'au point de vue bouddhiste, la proximité de la mort n'est pas une raison pour tout laisser tomber et renoncer à mieux comprendre le Dharma, il me semble même que c'est le contraire. La mort aide à relativiser les choses, certes, mais elle constitue aussi une forte incitation à lutter contre la paresse et le découragement.
Je ne souhaite pas relancer la querelle

, donc Jules, ne tiens pas compte de mon message s'il te dérange et pardonne ma maladresse : mais comme Ted, je pense vraiment que l'analyse de Dumè est conforme aux vues du bouddhisme, et qu'elle mérite d'être lue et prise en compte car elle est très claire. Ce n'est pas à négliger (même si par ailleurs on n'aime pas le ton un peu brutal qu'emploie Dumè, quoiqu'il soit moins méprisant que celui de plusieurs autres participants du forum).
Pour cette idée de "faute karmique", je ne sais pas trop quoi penser. C'est certain qu'il y a toujours une part de responsabilité à laisser se répandre des idées erronnées (au point de vue bouddhiste) ou simplement nocives (à un point de vue plus large). La polémique est de tradition dans le bouddhisme sur la question des "vues", comme elle l'est dans le christianisme, quoique pas exactement pour les mêmes raisons. La difficulté à conduire des polémiques efficaces dans un forum généraliste tient, je crois, à la diversité du lectorat et des interlocuteurs. Comment trouver un langage accessible à tous?

Les maths sont une bonne idée, sauf que ça ne marche pas avec tout le monde. Idem pour les outils linguistiques de la polémique tibétaine traditionnelle.
Du coup le risque d'être compris de travers, et de faire plus de mal que de bien, ne me paraît pas négligeable. Où se situe alors la faute? Pas facile de le savoir.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu