
Comment éviter le mauvais karma ?
OK, Sourire, je vois ce que tu veux dire. Je comprends les choses très différemment, mais peu importe après tout. 

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
ardjopa a écrit : Le zazen est d'après moi une experience bouddhisme mal comprise ou que l'on limite dans son interprétation à la poste physique assise et immobile, alors qu'il s'agit tout autant et même avant tout d'une "posture spirituelle", interieure et que l'on peut réaliser à tout instant, au repos comme dans l'action;
L'observation pure, si elle est vraiment réalisée et réactualisée, va au-delà des mouches, des douleurs dans les pieds, et aussi des pensées quand elles sont vues pour ce qu'elles sont aussi: non soi

D'ou l'oubli de Shikantaza au profit de Zazen ... avis extérieur d'un non zeniste bien sur

Et zazen par ci ... et zazen par là color_3wikipedia a écrit :Shikantaza (japonais) signifie "seulement s'asseoir".
Shikantaza est une conception de l'école zen sōtō qui décrit la méditation zazen. Alors que la pratique de zazen, méditation assise réunissant attention et concentration, semble viser certains objectifs, et reposer sur des méthodes, un cadre, etc., l'idée véhiculée par shikantaza est que zazen ne doit pas être pratiqué en s'interrogeant sur la pratique, ou en espérant en obtenir quelque bénéfice, mais simplement en s'asseyant et en laissant passer les pensées sans chercher à faire le vide.
Shikantaza ne désigne donc pas tant une technique à part entière que l'attitude mentale propre à la pratique de zazen, le lâcher prise. Il s'agit de se détacher, au sens de laisser les sensations et les pensées émerger et disparaître sans chercher à les maintenir ni à les évacuer. Ainsi, les pensées disparaissent d'elles-mêmes, par le fait que le méditant ne recherche rien de particulier.
Shikantaza pointe une réussite de la pratique, l'accomplissement de la nature éveillée présente en chacun, mais dont la manifestation s'avère entravée par l'attachement, y compris à la pratique de la méditation, là où le méditant qui pratique Shikantaza a renoncé à atteindre quoi que ce soit.
Je ne sais pas si la pratique de zazen est si aisée que cela pour un occidental.
Je m’explique un peu :
Les occidentaux (par rapport aux orientaux) sont réputés pour poser énormément de questions, « ...et pourquoi ceci...et pourquoi cela...etc. »
Et je pense que c’est un trait d’autant plus accentué que l’on est débutant !
TWR dit en plaisantant que depuis qu’il vit en Occident ses « pourquoi » ont augmenté de 100% !
Mais simplement faire zazen et ne pas prendre en considération que l’occidental se pose énormément de questions, n’est-ce pas occulter un besoin de compréhension important ?

Je m’explique un peu :
Les occidentaux (par rapport aux orientaux) sont réputés pour poser énormément de questions, « ...et pourquoi ceci...et pourquoi cela...etc. »
Et je pense que c’est un trait d’autant plus accentué que l’on est débutant !
TWR dit en plaisantant que depuis qu’il vit en Occident ses « pourquoi » ont augmenté de 100% !
Mais simplement faire zazen et ne pas prendre en considération que l’occidental se pose énormément de questions, n’est-ce pas occulter un besoin de compréhension important ?

L’instant présent 
...Sinon, pour en revenir au sujet de départ, moi la question que je me poserais pour résoudre cela, c’est quelle pratique faire, c-à-d quelle pratique est la plus adaptée à moi dans la situation que je vis.
Bon, il est clair que ceux qui sont dans le zen et le théravada n’ont pas un choix de pratiques aussi important que ceux qui sont dans le bouddhisme tibétain, alors c’est aussi à considérer.
Pour quelqu’un de rattaché au bouddhisme tibétain je crois que c'est le rôle du lama de conseiller une pratique (en connaissance des difficultés x, y ou z) et de la transmettre.

Bon, il est clair que ceux qui sont dans le zen et le théravada n’ont pas un choix de pratiques aussi important que ceux qui sont dans le bouddhisme tibétain, alors c’est aussi à considérer.
Pour quelqu’un de rattaché au bouddhisme tibétain je crois que c'est le rôle du lama de conseiller une pratique (en connaissance des difficultés x, y ou z) et de la transmettre.

L’instant présent 
Disons que ça se situe à différents niveaux...Flocon a écrit :OK, Sourire, je vois ce que tu veux dire. Je comprends les choses très différemment, mais peu importe après tout.
Une pensée de type "espoir d'un retour de bon karma" a quelque chose d'égoïste, mais en terme de karma sur les gens et choses environnantes, on peut présumer que ça sera effectivement bénéfique.
Par contre, en terme d'évolution du mental des personnes impliquées, on a aucune raison de penser que ça ira dans le bon sens.
Exemple =
La bonne bourgeoise du XIX°, veuve d'un riche industriel, qui suggère à son fiston de bâtir une crèche à côté de l'usine est peut-être mue plus par l'idée de gagner quelques points en direction du Paradis que par une conviction réelle que ceci sera mieux pour les enfants que les "gardeuses d'enfants" qui existent déjà dans le village.
Le curé et le médecin qui lui en ont peut-être parlé, eux, ont sans doute remarqué le nombre d'enfants qui meurent en bas âge et le besoin d'offrir aux parents une solution à la fois plus saine et plus proche du lieu de travail des mères (qui du coup peuvent venir allaiter pendant la pause).
Effet sur la vie du coron : moins de mortalité infantile. Bon karma donc.
Effet sur le karma intérieur de la brave dame et de son généreux fiston qui consent à laisser aux jeunes mères une pause un peu plus longue : pas bien grand, j'en ai peur.
Sème un acte = récolte une habitudeJean a écrit :L'homme sème une pensée, il récolte un acte
Il sème un acte, il récolte une habitude,
Il sème une habitude, il récolte un caractère
Il sème un caractère, il récolte la destinée correspondante à ce caractère.
C'est un peu rapide !
Faut encore que l'acte semé "pousse" c'est à dire se répète
De même pour l'habitude :
Quelqu'un de doux peu pratiquer la boxe ou quelqu'un de violent la couture (OK, je fais dans les hyper-fastoches c'est quasi-caricature).
Le caractère ne se jouera pas que sur une seule habitude
Je comprends. Je persiste à penser que ton raisonnement est discutable (excuse-moi
) et surtout, qu'il procède d'un jugement de valeur personnel.
Ce sera variable selon les religions, mais au point de vue chrétien, il me semble qu'agir dans le but d'aller au Paradis constitue une bonne action. L'intention de gagner le salut pour soi-même est bonne en soi. Au point de vue juif, je n'ai aucun doute : agir "en vue du monde à venir" et de son propre salut est la bonne façon d'agir. L'individu agit d'abord pour lui-même, sans pour autant renoncer à agir pour autrui, les deux n'étant pas foncièrement séparés. C'est pareil, pour ce que j'en sais, dans l'Islam -je peux me tromper
.
Au point de vue bouddhiste... Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris mais je crois que les actes accomplis en vue de purifier son propre karma sont considérés comme kusala, positifs, car ils procèdent d'une intention bienveillante envers soi-même.

Ce sera variable selon les religions, mais au point de vue chrétien, il me semble qu'agir dans le but d'aller au Paradis constitue une bonne action. L'intention de gagner le salut pour soi-même est bonne en soi. Au point de vue juif, je n'ai aucun doute : agir "en vue du monde à venir" et de son propre salut est la bonne façon d'agir. L'individu agit d'abord pour lui-même, sans pour autant renoncer à agir pour autrui, les deux n'étant pas foncièrement séparés. C'est pareil, pour ce que j'en sais, dans l'Islam -je peux me tromper

Au point de vue bouddhiste... Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris mais je crois que les actes accomplis en vue de purifier son propre karma sont considérés comme kusala, positifs, car ils procèdent d'une intention bienveillante envers soi-même.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Je comprends très bien que ma façon de voir puise paraitre complexe...
Autrefois, j'avais une vue très simple du karma... Et en même temps, si j'avais dû approfondir, ça aurait vite été très trouble.
On peut poser la question autrement =
Exemple du gars qui rate quasiment tout ce qu'il entreprend, même quand il y met toute sa bonne volonté.
Le gars en question se met en tête de sauver un petit chien qui vient de tomber à l'eau.
Pas de pot. Le chiot sait nager, mais lui manque de se noyer et le mec qui l'a tiré de la flotte se chope un gros coup de froid parce que ce jour-là il fait pas chaud.
Factuellement, c'est un mauvais karma.
Spirituellement, ça en est peut-être un bon... A condition que le gars qui rate tout essaye de ne pas répéter la gaffe !
Il me semble qu'il y a une histoire zen sur les mérites qu'on accumule ou n'accumule pas en cherchant à en accumuler... Mais j'ai un trou quelque part dans le fond de mon panier à contes.
Je me souviens plus.
La seule chose qui me vient à citer, là, c'est une page de la BD "Johnathan" (tome 12). Mais c'est pas tout à fait facile à taper au clavier !
Autrefois, j'avais une vue très simple du karma... Et en même temps, si j'avais dû approfondir, ça aurait vite été très trouble.
On peut poser la question autrement =
Exemple du gars qui rate quasiment tout ce qu'il entreprend, même quand il y met toute sa bonne volonté.
Le gars en question se met en tête de sauver un petit chien qui vient de tomber à l'eau.
Pas de pot. Le chiot sait nager, mais lui manque de se noyer et le mec qui l'a tiré de la flotte se chope un gros coup de froid parce que ce jour-là il fait pas chaud.
Factuellement, c'est un mauvais karma.
Spirituellement, ça en est peut-être un bon... A condition que le gars qui rate tout essaye de ne pas répéter la gaffe !
Il me semble qu'il y a une histoire zen sur les mérites qu'on accumule ou n'accumule pas en cherchant à en accumuler... Mais j'ai un trou quelque part dans le fond de mon panier à contes.

La seule chose qui me vient à citer, là, c'est une page de la BD "Johnathan" (tome 12). Mais c'est pas tout à fait facile à taper au clavier !
Dernière modification par Sourire le 02 mai 2012, 12:22, modifié 1 fois.
Le rhume n'est pas une résultante karmique me semble il.Sourire a écrit :Je comprends très bien que ma façon de voir puise paraitre complexe...
Autrefois, j'avais une vue très simple du karma... Et en même temps, si j'avais dû approfondir, ça aurait vite été très trouble.
On peut poser la question autrement =
Exemple du gars qui rate quasiment tout ce qu'il entreprend, même quand il y met toute sa bonne volonté.
Le gars en question se met en tête de sauver un petit chien qui vient de tomber à l'eau.
Pas de pot. Le chiot sait nager, mais lui manque de se noyer et le mec qui l'a tiré de la flotte se chope un gros coup de froid parce que ce jour-là il fait pas chaud.
Factuellement, c'est un mauvais karma.
Spirituellement, ça en est peut-être un bon... A condition que le gars qui rate tout essaye de ne pas répéter la gaffe !
Je crois comprendre ce que tu veux dire Sourire ; ce que cela m’évoque aussi c’est que le bon cœur fonctionne avec l’intelligence, autrement on peut aboutir à de mauvais résultats.
Dans l’exemple que tu donnes une personne censée (ou pas trop impulsive) ne se serait pas jetée à l’eau sachant qu’elle ne savait pas nager.
Bon, je sais qu’il existe d’autres exemples de ce genre, pas forcément si simplistes. Prenons par exemple le cas de personnes très idéalistes qui avec un profond élan humanitaire vont s’engager dans un pays qu’elles ne connaissent absolument pas, donc non préparées, ni même avec les outils adéquats pour apporter réellement une aide. Parfois cela peut mal se terminer pour elles sans qu’elles aient pour autant pu apporter la moindre aide à autrui.
<<metta>>
Dans l’exemple que tu donnes une personne censée (ou pas trop impulsive) ne se serait pas jetée à l’eau sachant qu’elle ne savait pas nager.
Bon, je sais qu’il existe d’autres exemples de ce genre, pas forcément si simplistes. Prenons par exemple le cas de personnes très idéalistes qui avec un profond élan humanitaire vont s’engager dans un pays qu’elles ne connaissent absolument pas, donc non préparées, ni même avec les outils adéquats pour apporter réellement une aide. Parfois cela peut mal se terminer pour elles sans qu’elles aient pour autant pu apporter la moindre aide à autrui.
<<metta>>
Dernière modification par Longchen le 02 mai 2012, 12:26, modifié 1 fois.
L’instant présent 
C'est pourtant le résultat d'une cause !
Ca n'est pas un karma d'ordre spirituel, mais...
Peut-on jurer qu'à force de se choper des rhumes par la faute d'un gaffeur, l'autre ne finira pas par en concevoir de la colère ?
ce qui sera, cette fois, un résultat d'ordre spirituel.
(et ne me dites pas que c'est impossible,
je suis sûre et certaine que les gaffeurs qui vous font chopper des rhumes, ça existe !!!)
Ca n'est pas un karma d'ordre spirituel, mais...
Peut-on jurer qu'à force de se choper des rhumes par la faute d'un gaffeur, l'autre ne finira pas par en concevoir de la colère ?
ce qui sera, cette fois, un résultat d'ordre spirituel.
(et ne me dites pas que c'est impossible,
