Voici un sutta en rapport avec tes interrogations.michel_paix a écrit :Je dis rien, ce que nos sens percoivent est un champs sensorielle

Voici un sutta en rapport avec tes interrogations.michel_paix a écrit :Je dis rien, ce que nos sens percoivent est un champs sensorielle
Attention, cette affirmation est incomplète et peut prêter à confusion. La possibilité de libération du bouddhisme n'est pas une affaire de foi, autrement celle-ci aurait pris place au beau milieu des quatre nobles vérités ou de l'octuple noble sentier, ce qui n'est pas le cas bien entendu. A moins que nous ne parlions pas de la même foi, qui est dans le bouddhisme connue sous le terme Saddha ou confiance sereine. Trêve de cuistreriechakyam a écrit :Qu'il soit possible de s'en libérer, le Bouddhisme l'affirme... et c'est une affaire de foi.
Les textes canoniques et post-canoniques emploient le saddhà pour désigner la foi. Dans le contexte bouddhique, ce terme signifie la confiance sereine. De nombreux passages canoniques montrent la valeur de cette foi ou confiance. Par exemple, lorsqu'ils approuvent une bonne conduite de certains moines, les Ecritures canoniques ont l'habitude de mentionner saddhà comme une nécessité fondamentale de leur vie de renoncement. Ils mentionnent : "Cela vous convient bien à vous, les fils de familles, qui êtes venus de la vie de la maison à la vie sans maison à cause de saddhà".
La saddhà est mentionnée dans le Samyutta-nikaya comme la meilleure richesse pour l'homme dans le monde. Par la saddhà ou peut traverser le déluge de la transmigration. La saddhà est également mentionnée comme une nécessité préliminaire dans le projet d'une association avec un maître. Ces exemples montrent que la valeur de la "foi" est reconnue par le bouddhisme...
...La saddhà dans le bouddhisme est considérée dans le sens de la confiance envers le Maître. Selon l'explication de Ludowyk Gymroi, cette foi bouddhique comme émotion est insuffisante pour atteindre la libération. La confiance sereine qui se trouve dans les écritures canoniques ne signifie pas que le Bouddha demande que l'on accepte n'importe quelle opinion, idée, ou méthode sans discuter. Certainement, le Bouddha n'a pas interdit la critique ni l'esprit d'analyse. Une foi à priori n'est jamais demandée. Gyomrou Ludowyk ajoute que si saddhà était considérée comme un élément essentiel pour atteindre la libération (nibbana) elle aurait dû être placée dans la Noble Voie octuple. Ainsi Ludowyk propose que, si l'on utilise le terme "foi" pour désigner saddhà, il soit employé dans le sens de "confiance, car le simple terme "foi" peut donner une idée trompeuse. Il semble que Walpola Rahula partage cette opinion. Il écrit : "saddhà à vrai dire, n'est pas la foi comme telle, mais plutôt une sorte de confiance née de la conviction.(...)"...
...Les textes canoniques parlent des laïcs qui adoptaient la confiance sereine (saddha) dans le Bouddha après avoir écouté sa Doctrine. Cet énoncé signale que la personne qui a écouté la Doctrine est arrivée à croire au Bouddha. Sur le plan psychologique, lorsque nous parlons de confiance en quelqu'un, cela signifie que nous avons confiance en sa parole et que nous acceptons qu'il dit la vérité. Les personnes dont il est question dans les textes croyaient par conséquent que Bouddha disait la vérité. Ainsi, de nombreux passages des écritures canoniques nous montrent que la foi de telle ou telle personne naquit de confiance envers le bouddha, sa doctrine et sa communauté des disciples (laïcs et religieux qui ont atteint les hautes étapes de la libération). La foi en cette Doctrine signifie qu'ils croyaient que cette doctrine était véridique. La foi en cette communauté signifie qu'ils avaient confiance en ses membres considérés comme honnêtes et disant la vérité...La foi de l'adepte bouddhiste, selon les Ecritures canoniques, possède un aspect cognitif.
Chakyam, je précise que le texte n'est pas de moichakyam a écrit :Je suis personnellement extrêmement satisfait de la conclusion de Ted se référant au Canon Pali qui soutient que la libération est possible dans l'instant.
Voici un sutta en rapport avec tes interrogations.
gigi dit:Mulapariyaya Sutta extrait:
Il a une connaissance directe de la Libération comme la Libération. Ayant cette connaissance directe de la Libération, il ne conçoit pas des choses à propos de la Libération, il ne conçoit pas des choses dans la Libération, il ne conçoit pas des choses sortant de la Libération, il ne conçoit pas la Libération comme lui appartenant et il ne s’en réjouit pas.
Pourquoi cela ? Parce qu’il a compris : « L’attachement est la racine de la souffrance, le devenir mène à la naissance et, pour celui qui est né, la vieillesse et la mort s’ensuivent inévitablement. »
C’est pourquoi, moines, en mettant fin à la convoitise par le renoncement, l’abandon et l’extinction du désir, le Tathāgata est parvenu par lui-même à l’Eveil suprême, je vous le dis.
Ainsi parla le Bouddha.
Mais les moines ne se réjouirent pas de ses paroles[10]