le bonheur et la souffrance.

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michel_paix
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L'image que tu utilises est extrême, et elle a pour origine l'esprit ordinaire (Sems). En ce sens ce n'est pas l'expérience de la bouddhéité, mais plus une réalisation bodhisattvique d'un haut niveau de foi. Seule la bouddhéité, l'état du dharmakaya est permanent.

Sönam
Oui elle est extrême, mais déjà nous nous rapprochons de la pensée que tu veux évoquer, non ??

anjalimetta
:)
Serge Zaludkowski

michel_paix a écrit :
L'image que tu utilises est extrême, et elle a pour origine l'esprit ordinaire (Sems). En ce sens ce n'est pas l'expérience de la bouddhéité, mais plus une réalisation bodhisattvique d'un haut niveau de foi. Seule la bouddhéité, l'état du dharmakaya est permanent.

Sönam
Oui elle est extrême, mais déjà nous nous rapprochons de la pensée que tu veux évoquer, non ??

anjalimetta
éloigné, prêt, ce sont des jugements de valeur ... la direction de pensée n'est pas fausse. Ce qu'il faut réaliser c'est que l'état libéré est un état non causé où l'esprit ordinaire n'intervient pas.

Sönam
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michel_paix
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Caline, je dois partir au travail...

Le sujet a mon retour aura augmenté en page, ce type de sujet fait beaucoup parler... SVP pas d'astinage inutile :lol: Je n'ai pas beaucoup de temps ce soir... :lol:
Seule la bouddhéité, l'état du dharmakaya est permanent.
Ne pouvons nous pas faire l'expérience du dharmakaya provisoirement ?? Et quel lien le dhamakaya a t'il avec les jhanas ??

<<metta>>
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tirru...
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Sönam a écrit :L'image que tu utilises est extrême, et elle a pour origine l'esprit ordinaire (Sems). En ce sens ce n'est pas l'expérience de la bouddhéité, mais plus une réalisation bodhisattvique d'un haut niveau de foi. Seule la bouddhéité, l'état du dharmakaya est permanent.
Cette affirmation n'engage que les enseignements auxquelles tu as adhéré Sönam, elle n'est donc pas valable pour les autres écoles. Attention à ne pas tout mélanger stp. Il aurait plus juste de dire par exemple selon le Dzogchen etc... Selon l'école Zen Soto... selon les véliplanchistes de la Papouasie Nouvelle Guinée etc...
------------------------------------------------------------------------------ Image Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don ImageDhammapada
Serge Zaludkowski

tirru... a écrit :
Sönam a écrit :L'image que tu utilises est extrême, et elle a pour origine l'esprit ordinaire (Sems). En ce sens ce n'est pas l'expérience de la bouddhéité, mais plus une réalisation bodhisattvique d'un haut niveau de foi. Seule la bouddhéité, l'état du dharmakaya est permanent.
Cette affirmation n'engage que les enseignements auxquelles tu as adhéré Sönam, elle n'est donc pas valable pour les autres écoles. Attention à ne pas tout mélanger stp. Il aurait plus juste de dire par exemple selon le Dzogchen etc... Selon l'école Zen Soto... selon les véliplanchistes de la Papouasie Nouvelle Guinée etc...
Tu as raison, mais comme on ne va pas se répéter en permanence, sachez donc tous que lorsque je réponds à une question c'est selon la vue Vajrayana/Dzogchen. Et que bien entendu dans le bouddhisme il existe d'autres vues ... d'ailleurs d'autres vues (des vraies vues, pas des "opinions personnelles") sont bien venue, en réponse, pour offrir un champ plus large au questionneur.

Sönam
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tirru...
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Sönam a écrit :Tu as raison, mais comme on ne va pas se répéter en permanence, sachez donc tous que lorsque je réponds à une question c'est selon la vue Vajrayana/Dzogchen. Et que bien entendu dans le bouddhisme il existe d'autres vues ... d'ailleurs d'autres vues (des vraies vues, pas des "opinions personnelles") sont bien venue, en réponse, pour offrir un champ plus large au questionneur
Désolé Sönam, les règles ici c'est nous qui les fixons et les opinions personnelles sont accueillies par la grande porte, elles nous apportent fraicheur pour ne pas dire... Vie. Ça c'est Nangpa.
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Serge Zaludkowski

michel_paix a écrit :
Seule la bouddhéité, l'état du dharmakaya est permanent.
Ne pouvons nous pas faire l'expérience du dharmakaya provisoirement ?? Et quel lien le dhamakaya a t'il avec les jhanas ??

<<metta>>
La réalisation du dharmakaya est l'état de bouddhéité, ce n'est pas un état provisoire, c'est un état permanent.
Les jhanas sont des états de l'esprit ... ce n'est pas l'illumination.

Sönam
kay

Buddha's fan a écrit :J'aimerai savoir quelle est votre position sur le bonheur et la souffrance.

On sait que la souffrance dans la vie d'un homme est inévitable que ce soit la douleur physique, la perte d'un proche , un chagrin d'amour...

il y a donc des douleurs inévitables mais d'autres sont évitables (chagrin d'amour n'opère pas si on n'est pas attaché à la personne par exemple) Pour un adepte du bouddhisme laic quelle est le meilleur point de vue à adopter sur la souffrance? Je pense que c'est d'accepter celle qui est inévitable (tel la maladie...) et d'éviter celle qui pourrai résulter de nos attachements envers les personnes et les objets, ou de nos jugements erronés sur le monde. Pour ce qui est du bonheur, des sensations agréables je pencherai sur le fait qu'il faille profiter d'un instant de bonheur tout en sachant qu'il ne va durer (à l'impermanence... ^^) Que pensez vous ???
Toujours heureux, dans un royaume de bonheur ? en bonne santé ? Mais l'inverse extrême, pas mieux.
L'équilibre naturel entre ces deux pôles peut se trouver à moins d'un problème ou d'une grave anomalie.
Comment ferait-on la différence s'il n'y avait pas l'un et l'autre ?
Bonheur et souffrance sont liés.
Reconnaître, être en contact avec la souffrance en soi ou celles des autres rend possible l'empathie, la bienveillance, l'amour, la compassion. C'est la souffrance qui fait rechercher la paix, le bonheur, le bien-être. Souffrance et guérison sont liées. La souffrance amène à développer la compassion. Elle se transforme.
Cela rend un peu sage certaines personnes comme celles qui ont vécu une guerre, la maladie. Ce n'est pas sans le bonheur et le bien-être. L'impermanence vaut pour les deux. Et pour le bonheur on évite les causes de souffrance. Mais sans rejeter la souffrance ou s'attacher au bonheur.
La lumière pénètre une prison et elle n'est plus "l'enfer". Un rire d'enfant au milieu des ruines de la guerre, redonne vie. Une fleur dans un taudis ou dans un terrain vague plein de mauvaises herbes ravive la joie. Un sourire à un malade, c'est du bonheur. Des larmes dans la colère, apaise, c'est une ouverture pour la compréhension, l'empathie, la confiance. Un rayon de soleil dans une salle d'étude, ou un papillon qui traverse une salle de conférence, ramène à un instant de bienveillance de bonheur.
Accepter l'existence de la souffrance comme étant lié au bonheur, l'un et l'autre faisant partis de la vie, oui inévitablement. Cela permet de voir ce qui conduit au bien-être. Le commencement du bien-être, c'est une acceptation de ça. Puis cela mène à agir mieux en générant et cultivant la graine d'éveil. L'essentiel est vraiment l'instant présent. Souffrance, bonheur c'est toujours ici et maintenant. A chaque seconde dans notre esprit.
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michel_paix
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C'est vraiment beau ce que tu dis Kay... :)
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michel_paix
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Sönam a écrit : La réalisation du dharmakaya est l'état de bouddhéité, ce n'est pas un état provisoire, c'est un état permanent.
Les jhanas sont des états de l'esprit ... ce n'est pas l'illumination.

Sönam
Oui, le Buddha dit que l'éveil n'est pas réalisable avec la pratique du samatha, à lui seul. Mais en même temps selon le noble sentier octuple l’éveil n’est pas réalisable sans.

Est-il possible que dans la tradition Theravada, il est aussi « un non-né, un non créer, un sans condition, etc. … » ?? Que cette réalisation soit permanent ou impermanent est-ce que cela correspond a la même expérience, que ce que le Mahayana nomme « Dharmakaya » qui le Theravada lui attribue complètement un autres sens par rapport a la « notion », le « mot », mais au-delà du langage le non-né demeure t’il « le même » pour toute les traditions sans lui attribuer une étiquette ??

<<metta>>
:)
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