Voir le Dharma au quotidien

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Flocon
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klesha a écrit :D'abord, je n'insulte personne !

Pardon, ce n'était qu'une possibilité que j'envisageais comme exemple.
Merci des explications, je comprends mieux.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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Flocon
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Tant mieux. En tout cas j'aime bien ta (je passe au tutoiement, c'est plus simple) description de l'expérience personnelle de la coproduction conditionnée : c'est vraiment quelque chose qu'on vit en effet au quotidien, en voiture, à la cuisine, en fait partout dès lors qu'on se donne la peine de le remarquer. En prendre conscience apporte un soulagement, je crois, même si ce n'est pas libérateur. Et c'est vrai aussi que la fréquence de ce type d'activité mentale diminue avec la culture des paramitas.
Bon, dans mon cas tout de même, il reste du travail! :shock:
Katly a écrit :Ton expérience me rappelle beaucoup, mes cours de poterie...
.

Oui oui, c'est un peu pareil, on ne sait pas ce qui va sortir du four. Là je viens de sculpter des roses en pâte sablée pour garnir une tarte aux pommes : après cuisson, je me demande ce qu'elles vont devenir. :?: :lol:
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Katly

Katly a écrit :Ton expérience me rappelle beaucoup, mes cours de poterie...
.
Flocon a dit :
Oui oui, c'est un peu pareil, on ne sait pas ce qui va sortir du four. Là je viens de sculpter des roses en pâte sablée pour garnir une tarte aux pommes : après cuisson, je me demande ce qu'elles vont devenir. :?: :lol:[/quote]

Bah, "pas d'ordures sans roses et de roses sans ordures"... alors :roll:

C'est comme pour dessiner, il y a tous les "faux traits" sous les "vrais" sur la feuille.
Quand on est petit enfant, on dessine selon ce qu'on ressent et comme on voit directement. Puis un jour, quelqu'un vient nous dire par-dessus l'épaule ( un garçon, souvent, un enquiquineur ::mr yellow:: ) "pouah ! c'est môche !c'est même pas comme ça une fleur !" ou le prof de dessin qui explique qu'il faut inscrire la fleur dans rond ou un cône pour les proportions.Et pendant un temps le dessin c'est plus aussi bien, comme une harmonie perdue... Butterfly_tenryu On se met à détester le "mauvais élève".
Bref, une histoire de cerveau gauche et cerveau droit.
Katly

Donc, à propos du "corps de souffrance" et "corps pur ou parfait" <<metta>> ... Sur une feuille de dessin il y a les deux d'abord, dans une sculpture, il y a la pierre brut et la forme qui en jaillera....

FleurDeLotus
klesha

C'est comme pour dessiner, il y a tous les "faux traits" sous les "vrais" sur la feuille.
c'est très bien vu et dit ba11
ted

Pour témoigner du Dharma au quotidien, je dirais que :
  • - Pour pratiquer la méditation, il faut juste un peu d'organisation, un peu de courage au début. Mais une fois que l'habitude est prise, ou re-prise, elle (re)devient familière. On ne peut presque plus s'en passer. flower_333

    - La sagesse est motivante. Quand elle s'élève, on comprend que ce n'est pas du pipeau. Qu'on n'est pas dans la spéculation théorique. Mais elle est insaisissable. Mais bref, elle est là. On est content. :D

    - Mais l'éthique ! Oh la la ! Comme c'est dur d'en avoir constamment. ;-) Pourtant, toutes les religions nous y ont préparé. Et la société civile a posé des limites. Mais, je trouve que c'est vraiment difficile. :roll: Bien sur, globalement, on ne vole pas, on ne tue pas... etc... :shock: Mais on fait pire de façon répétée. :D En tout cas, en ce qui me concerne, :) tous ces petits écarts mis bout à bout, les petits mensonges, les petites aversions, les petites colères, toutes ces pensées malveillantes qui tentent de se dissimuler sous des apparences vertueuses. Les personnes qu'on supporte, "parce qu'il le faut bien", mais qui nous agacent profondément ! Et plus on va profond, plus on trouve de la noirceur en nous. Une haine sans objet. Un puit de souffrance prêt à se déverser sur celui ou celle qui correspond à un profil arbitraire qu'on a construit dans notre tête. C'est fascinant de voir cette haine/réflexe s'élever chez les autres ! Mais c'est déprimant de l'observer chez nous. :oops: Sauf à l'accepter comme normale, le fruit d'un conditionnement ? Cette haine ne nous appartient pas plus que ces qualités dont nous sommes fiers ! Et puis, parfois, des pratiquants disent que ce n'est pas de la haine, mais juste autre chose, une énergie impersonnelle dont la vision libère. J'espère un jour avoir la même vision qu'eux. :)
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Flocon
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ted a écrit :C'est fascinant de voir cette haine/réflexe s'élever chez les autres !
Mais crois-tu vraiment qu'on la voit chez les autres? Est-ce qu'on ne voit pas, au fond, que la projection de la nôtre (à moins d'être un bodhisattva très avancé sur la Voie)?
Comment peut-on savoir ce qui est dans l'esprit des autres?
Pour le reste, d'accord.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Katly

ted a écrit :Pour témoigner du Dharma au quotidien, je dirais que :
  • - Pour pratiquer la méditation, il faut juste un peu d'organisation, un peu de courage au début. Mais une fois que l'habitude est prise, ou re-prise, elle (re)devient familière. On ne peut presque plus s'en passer. flower_333

    - La sagesse est motivante. Quand elle s'élève, on comprend que ce n'est pas du pipeau. Qu'on n'est pas dans la spéculation théorique. Mais elle est insaisissable. Mais bref, elle est là. On est content. :D

    - Mais l'éthique ! Oh la la ! Comme c'est dur d'en avoir constamment. ;-) Pourtant, toutes les religions nous y ont préparé. Et la société civile a posé des limites. Mais, je trouve que c'est vraiment difficile. :roll: Bien sur, globalement, on ne vole pas, on ne tue pas... etc... :shock: Mais on fait pire de façon répétée. :D En tout cas, en ce qui me concerne, :) tous ces petits écarts mis bout à bout, les petits mensonges, les petites aversions, les petites colères, toutes ces pensées malveillantes qui tentent de se dissimuler sous des apparences vertueuses. Les personnes qu'on supporte, "parce qu'il le faut bien", mais qui nous agacent profondément ! Et plus on va profond, plus on trouve de la noirceur en nous. Une haine sans objet. Un puit de souffrance prêt à se déverser sur celui ou celle qui correspond à un profil arbitraire qu'on a construit dans notre tête. C'est fascinant de voir cette haine/réflexe s'élever chez les autres ! Mais c'est déprimant de l'observer chez nous. :oops: Sauf à l'accepter comme normale, le fruit d'un conditionnement ? Cette haine ne nous appartient pas plus que ces qualités dont nous sommes fiers ! Et puis, parfois, des pratiquants disent que ce n'est pas de la haine, mais juste autre chose, une énergie impersonnelle dont la vision libère. J'espère un jour avoir la même vision qu'eux. :)
jap_8 jap_8 loveeeee

Au fond du puits, il y a aussi de la lumière. Peut-être parfois on ouvre un peu ses yeux et son coeur ?... On est pas toujours enveloppés et noyés de tant d'ombres ? n'est-ce-pas ?
ted

Flocon a écrit :
ted a écrit :C'est fascinant de voir cette haine/réflexe s'élever chez les autres !
Mais crois-tu vraiment qu'on la voit chez les autres? Est-ce qu'on ne voit pas, au fond, que la projection de la nôtre (à moins d'être un bodhisattva très avancé sur la Voie)?
Comment peut-on savoir ce qui est dans l'esprit des autres?
Pour le reste, d'accord.
Il me semble qu'on sait reconnaitre la manifestation de la haine ou de la colère chez les autres. :roll:

On parle de Dharma au quotidien là. :)

Bon, ça se discute...
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