Peut-on faire le bonheur d'autrui malgré lui ?

fifi

Peut-on faire le bonheur d'Ardjopa malgré lui ? color_3
Vous avez deux jours, Cathrine relève et corrige les copies :lol:
ardjopa

Peut-on faire le bonheur d'Ardjopa malgré lui ?



Un bon tsunami planètaire et c'est parti !


:lol:

(je déconne, enfin...)


Image
fifi

On rigole, mais c'est le verbe faire qui rend impossible toute forme d'aide. On peut suggérer une aide, tendre une main, sourire, être empathique mais "faire à la place de", c'est faire selon ses propres désirs et ses propres réalités (à tendances karmiques) donc pour faire bref : je réponds non et j'ai comme bon exemple le discours d'Ardjopa :mrgreen:

Je ne crois pas que le bonheur demande une action physique, c'est plutôt le contraire Butterfly_tenryu
passagère

corps , parole , esprit
ardjopa

Tu te trompes fifi,
pour ma part je suis heureux
(loin des con(nes))


http://www.youtube.com/watch?v=7LHYBHUs ... re=related
Dernière modification par ardjopa le 28 septembre 2011, 21:59, modifié 1 fois.
antodume

Ted a écrit :Hélas, de tels films sont bien souvent inspirés de situations réelles.

J'ai connu divers cas de suicides :

1) Quand j'avais 20 ans, l'ami d'une amie s'est tiré une balle dans la tête avec le fusil de chasse de son père, parce qu'il avait loupé ses examens (père très exigeant). Le pire, c'est qu'il l'avait dit avant : "si je rate mes exams, je me suicide". Eclat de rire général. Y compris mon amie qui, 10 ans après, le regrettait encore.

2) A 24 ans, cette même amie fait un stage dans une entreprise. Un vieux garçon timide, rougissant avec ses collègues femmes, est le souffre-douleur du service. Le jeu de ces demoiselles : "se mettre des tenues sexy (raisonnables, mais sexy) et aller allumer le bonhomme dans son bureau. Le pauvre parait-il perdait ses moyens, laissait tomber les classeurs, etc... Stagiaire, mon amie s'y met aussi (décolleté, jeux de jambes...)... La semaine d'après, absence du bonhomme. Il ne vient pas travailler. Trois jours après, on apprend qu'il s'est suicidé.

3) Je prend des nouvelles d'un ami d'enfance que je vois rarement. On m'apprend qu'il a attrapé le sida et s'est suicidé en l'apprenant.


Et je ne parle même pas des cas de suicides ratés que j'ai pu croiser ou frôler.

Tous ces évènements m'ont marqué, Antodume. Pourtant, je ne vis pas dans un film de série B, à ma connaissance.
Bin oui, le suicide, ça existe et, dans une grande majorité de cas, on ne s'y attend pas. Que pouvons-nous y faire ?

Au mois de mars de cette année, je suis allé faire une petite retraite à la falaise verte. C'était l'époque où la France venait de décider d'intervenir militairement en Libye. Quand nous avons discuté de ça - à un moment de "détente" - avec une retraitante évidemment ignorante de ce qu'il se passait dans le monde puisque les retraitants n'ont ni télé, ni journaux... elle a été très bouleversée.
Elle est allée trouver le maître (Jyoji) et lui a dit : - "Maître, j'ai appris que la France s'était immiscée militairement dans les affaires libyennes ; c'est affreux, c'est la guerre !!!"
Le maître lui a demandé : "Vous pouvez y changer quelque chose ?"
Elle a répondu : "Non, malheureusement, je ne peux rien y faire !"
Alors le maître l'a admonestée : "Vous n'êtes pas ici pour résoudre des problèmes insolubles mais pour réaliser votre vraie nature ! Si vous ne pouvez rien changer à la situation, inutile de vous torturer avec ça ; ce n'est pas votre affaire. Votre affaire, la raison pour laquelle vous êtes ici, est de vous réaliser !"

Voilà le verdict. Pouvais-tu, toi, Ted, empêcher ces suicides ? Si tu pouvais faire quelque chose pour les empêcher et que tu n'as rien fait, alors tu as commis une faute. Dans le cas contraire, laisse tomber...
fifi

Q : Que pense le bouddhisme du suicide ?

Lama Thubten Yeshe : Les personnes qui mettent fin à leurs jours n’ont pas compris l’intérêt ou la valeur d’être né en tant qu’être humain. Ils se tuent par ignorance. Ils ne peuvent trouver de satisfaction et pensent donc : « Je ne suis bon à rien. »
remind

antodume a écrit :
Voilà le verdict. Pouvais-tu, toi, Ted, empêcher ces suicides ? Si tu pouvais faire quelque chose pour les empêcher et que tu n'as rien fait, alors tu as commis une faute. Dans le cas contraire, laisse tomber...
Oui c'est bien ça. Le fait de penser avoir commis une faute ne relève que de la pensée : ce n'est qu'une pensée. Une pensée qui induira peut-être des états émotionnels après coup. Mais ces états émotionnels n'ont rien à voir avec la situation qui était ce qu'elle était. Alors si des émotions se présentent on les investigue mais il n'y a aucune nécessité de s'attacher à ce qu'on "pense" être leur cause.
Dernière modification par remind le 29 septembre 2011, 08:42, modifié 1 fois.
kay

Ah non je ne vais pas me taire comme ça.

J'ai connu des personnes qui se sont suicidés.
Il y a aussi des personnes qui vous ferait crever à petit feu parce qu'elles crèvent elle-même ou sont déjà mortes et froides à l'intérieur et qui s'approprient votre vie, une vraie petite entreprise de destruction.
Mais d'autres qui chantent "Ô capitaine mon capitaine". Jardiniers de Bodhiccita FleurDeLotus.

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