Chakyam a écrit :L'essentiel cependant n'est pas là. L'ensemble de sa déclaration ressemble fort à ce que les juristes nomment : Preuves données à soi-même et ne permet pas d'apprécier la vraisemblance ou les conditions de possibilité du processus de réincarnation car, à aucun moment il ne précise par quel processus matériel/spirituel une entité X ou Y passerait d'un corps à l'autre.

Ceux qui souhaitent poser des questions à Sa Sainteté peuvent le faire en s'adressant directement à son bureau privé à Dharamsala: http://www.dalailama.com/office/contact au lieu de le prendre spécieusement à partie sur un forum sans qu'il puisse répondre lui-même.
Ceux qui n'oseront peut-être pas peuvent lire Vaincre la mort et vivre une vie meilleure où Sa Sainteté explique le processus de la renaissance tel qu'exposé dans la tradition bouddhiste tantrique (qui n'est pas l'apanage de la tradition tibétaine, faut-il le rappeler ?).
Dire que tout se modifie en permanence n'est certainement pas conforme aux enseignements bouddhistes puisque le Bouddha a bien spécifié que tous les composés sont impermanents (sabbe samkhara anicca; Cf. le Dhammapada). Assez de triturations acharnées du Dharma !Et je pose la question. Ne serait-il pas plus simple et conforme aux enseignements d'élargir la notion de Vie et de ne pas l'opposer à la mort mais de complémentariser la mort et la naissance, l'apparaître et le disparaître comme modalités d'être du Réel où tout se modifie en permanence et où naturellement les Tulkou trouveraient leurs places comme d'ailleurs, les Patriarches, les Saints, les Boddisattwas et simples pratiquants ?
Que d'aucuns n'acceptent pas les renaissances comme faisant partie intégrale du Buddhadharma, ok, mais ça ne les autorise pas pour autant à pervertir celui-ci. Croyez ce que bon vous semble, mais laissez enfin le Buddhadharma tranquille !

Merci.
