Jean a écrit :Pour un jour n'être plus attaché particulièrement ni à la non pensée, ni à la pensée.

Il n'avait pas sa langue dans sa poche.,


Jean a écrit :Pour un jour n'être plus attaché particulièrement ni à la non pensée, ni à la pensée.
Bien sûr, et pas que pour le Bouddhisme, la plupart des religions indiennes admettent le cycle des renaissances. Je ne conteste absolument pas ce fait.ted a écrit : Faut-il rappeller que ce que le Bouddhisme appelle Samsara, est le cycle des renaissances ?
Pas si vite: la coproduction conditionnée est la théorie postulée par le bouddha comme produisant les phénomènes (physiques ou psychiques). Elle s'applique tout autant à l'existence d'un verre que l'apparition/disparition d'un sourire, ou le déclenchement/extinction d'une dispute.La coproduction conditionnée est inséparable du cycle du samsara qui est le cycle des renaissances. Car elle le décrit.
Parce qu'elle est de nature différente: le feu brule en étant différent à chaque instant. Mais si le combustible s'épuise, il disparait. Bien sûr, tu peux considérer que le prochain feu sera la renaissance du précédent, ou que plusieurs feux en même temps sont des multinaissances de ce feu. Il n'en reste pas moins que à moment donné le feu était changeant, et ensuite il n'est plus.Par ailleurs, l'erreur à mon sens, est de considérer d'une part que l'individu se désagrège en permanence, à chaque instant, mais d'autre part, qu'il y aurait une sorte de désagrégation finale qui elle, serait définitive. Pourquoi cette milliardième désagrégation serait-elle définitive ?
Personnellement, Bouddha propose la fin de la souffrance au cours de l'existence, d'un point de vue subjectif. L'absence d'existence est - du point de vue subjectif - un état spéculatif et inaccessible, et donc hors d'application de l'enseignement du bouddha (et de mon propre intérêt). Je pense qu'à ce niveau là nous sommes d'accord.Comprendre que les morts, subtiles ou grossières, n'arrêtent pas ce ballet incessant de désagrégation/ré-agrégation, c'est cela "réaliser le non-né".
Il y a une fin à ce cycle. Et ce n'est pas la mort. C'est l'éveil. Ce qui est en accord avec les quatre nobles vérités. Qui sont donc incompatibles avec une vision sans renaissance.
Sinon, la mort serait la fin de la souffrance. Mais ce n'est pas l'enseignement du Bouddha.
Ce n'est pas vraiment ça. On ne peut interrompre le flux du mental pour la simple raison qu'il n'est qu'une dynamique de l'esprit qui est chapeauté par sa Nature.L'éveil consiste plutôt à ne plus en avoir...il n'y a donc plus rien à arrêter.
A mon sens, tu te trompes, l'éveil ne consiste pas à ne plus "produire de pensées", mais à ne plus s'y identifier;L'éveil consiste plutôt à ne plus en avoir...il n'y a donc plus rien à arrêter.
Ce que je remets en cause n'est pas la pensé, mais ce que j'ai désigné dans mon post comme étant lesEn effet l'éveil ne consiste pas à arrêter les pensés discursives, à grand renforts de techniques méditatives...
Elles sortes par la porte de devant mais reviennent par la porte de derrière...
L'éveil consiste plutôt à ne plus en avoir...il n'y a donc plus rien à arrêter.
Fa a écrit :Ce que je remets en cause n'est pas la pensé, mais ce que j'ai désigné dans mon post comme étant les
pensées discurcives... C'est celles là qui sont éliminées dans le processus d'éveil qui constituent l'armature de l'égo...
Donc, selon ton école, lorsqu'on se chante intérieurement le mantra "Gate, Gate, Paragate, Parasamgate, Bodhi Svàhà", ce n'est pas de la pensée? Un mantra n'est pas considéré comme discursif n'est-ce pas, mais c'est quand même par la pensée qu'on se le récite il me semble. Peux-tu nous apporter quelque précisions s'il te plait ?Conclusion: pensées discursives est un pléonasme.