Et si on arrêtait d'observer, que se passerait-il ?
Celui qui contrôle est maîrisé par celui qui abandonne toute velléité de contrôler...Mais alors il restera toujours le maître, celui là même qui s'observe et qui se croit éveil, celui qui laisse passer les pensées, qui ne s'y identifie pas...Par là, il résidera toujours la conscience du soi adhérant au maître qui abandonne les pensées...On sera comme des lecteurs qui se dépêchent de tourner les pages du livres, ne lisant pas ce qu'elles contiennent de précieux, parce que cette préciosité fait mal, comme la vase dans laquelle le lotus puise pour s'élever vers le ciel. <<metta>>
Comment ne pas confondre illusion et éveil ?
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Jean
Si une personne dit :
"Grâce à ma pratique, je suis plus consciente et de plus en plus consciente, peut être même un jour j'arriverai à être consciente 24 heure sur 24".
Etre conscient permet de ne plus être la marionnette des pensées, des émotions, des circonstances de la vie et permet aussi d'être plus vivant, d'apprécier mieux la vie, l'ici et maintenant.
A l'occasion, la personne peut trouver qui est plus consciente du fait qu'elle est plus consciente.
Tout le monde va trouver cela très bien et personne n'en fera un fromage. On lui souhaitera même bonne continuation.
On peut faire une longue liste des avantages d'être plus conscient.
mais si la personne a l'outrecuidance ou l'innocence de remplacer "consciente" par "éveillée", là, c'est la catastrophe. "Hein quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Non mais des fois! Puis quoi encore! N'importe quoi!""
Je me demande si l'importance des mots comme vacuité, éveil n'est pas liée au contexte culturel de l'époque du Bouddha.
A notre époque, Il me semble que pour beaucoup ce sont les mots comme pleine conscience, calme, ouverture, équilibre, bienveillance qui sont les plus parlants. Même les enseignants traditionnels les utilisent.
Je n'ai pas examiné la chose, mais il me semble que le Dalai Lama, parle de temps en temps de vacuité, d'éveil et il est complétement compétent dans cet exercice mais il parle plus souvent de pleine conscience, de calme, d'ouverture, de bienveillance, de vie quotidienne,etc
"Grâce à ma pratique, je suis plus consciente et de plus en plus consciente, peut être même un jour j'arriverai à être consciente 24 heure sur 24".
Etre conscient permet de ne plus être la marionnette des pensées, des émotions, des circonstances de la vie et permet aussi d'être plus vivant, d'apprécier mieux la vie, l'ici et maintenant.
A l'occasion, la personne peut trouver qui est plus consciente du fait qu'elle est plus consciente.
Tout le monde va trouver cela très bien et personne n'en fera un fromage. On lui souhaitera même bonne continuation.
On peut faire une longue liste des avantages d'être plus conscient.
mais si la personne a l'outrecuidance ou l'innocence de remplacer "consciente" par "éveillée", là, c'est la catastrophe. "Hein quoi? Qu'est-ce qu'il y a? Non mais des fois! Puis quoi encore! N'importe quoi!""
Je me demande si l'importance des mots comme vacuité, éveil n'est pas liée au contexte culturel de l'époque du Bouddha.
A notre époque, Il me semble que pour beaucoup ce sont les mots comme pleine conscience, calme, ouverture, équilibre, bienveillance qui sont les plus parlants. Même les enseignants traditionnels les utilisent.
Je n'ai pas examiné la chose, mais il me semble que le Dalai Lama, parle de temps en temps de vacuité, d'éveil et il est complétement compétent dans cet exercice mais il parle plus souvent de pleine conscience, de calme, d'ouverture, de bienveillance, de vie quotidienne,etc
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Florent
Encore faudrait-il savoir ce que chacun met sous le mot d'éveil, comment il voit la chose, comment il le définit.
Selon le wiki il est présenté ainsi:
Bodhi est l’expérience d’éveil spirituel vécue par Gautama Bouddha et ses disciples. Un tel état, dans la conception de cette école, est réalisé quand les dix empêchements (ou actes non vertueux : tuer, voler, l'inconduite sexuelle, tromper, mentir, les paroles dures, les paroles futiles, l'envie, la malveillance, les vues erronées) qui lient un être humain à la roue du samsara ont été dissout, quand les quatre nobles vérités ont été profondément comprises et quand les conditionnements psychologiques ont été détruits.
Bodhi est l’objectif ultime de la vie d’un bouddhiste. L'Eveil implique la pratique du noble sentier octuple, menée à bien jusqu'à ce que le pratiquant devienne un des quatre êtres nobles.
Si l'on souscrit à cette définition on comprend bien que la seule chose qui soit nécessaire pour savoir si l'on est dans l'éveil ou l'illusion est d'être honnête avec soi même.
Se regarder en face, sans a priori, voir si l'on a atteint les qualités de l'éveil, ne pas se mentir...
Selon le wiki il est présenté ainsi:
Bodhi est l’expérience d’éveil spirituel vécue par Gautama Bouddha et ses disciples. Un tel état, dans la conception de cette école, est réalisé quand les dix empêchements (ou actes non vertueux : tuer, voler, l'inconduite sexuelle, tromper, mentir, les paroles dures, les paroles futiles, l'envie, la malveillance, les vues erronées) qui lient un être humain à la roue du samsara ont été dissout, quand les quatre nobles vérités ont été profondément comprises et quand les conditionnements psychologiques ont été détruits.
Bodhi est l’objectif ultime de la vie d’un bouddhiste. L'Eveil implique la pratique du noble sentier octuple, menée à bien jusqu'à ce que le pratiquant devienne un des quatre êtres nobles.
Si l'on souscrit à cette définition on comprend bien que la seule chose qui soit nécessaire pour savoir si l'on est dans l'éveil ou l'illusion est d'être honnête avec soi même.
Se regarder en face, sans a priori, voir si l'on a atteint les qualités de l'éveil, ne pas se mentir...
Dans le bouddhisme, on pense plutôt en terme de "refuge" que d'"abri", me semble-t-il.
Peut-être cet extrait du Dhammapada t'intéressera-t-il : ce sont surtout les strophes 188 à 192 qui décrivent spécifiquement le "triple refuge", le seul valable pour un bouddhiste ; mais tout le chapitre me paraît instructif, au regard du fil de discussion.
Peut-être cet extrait du Dhammapada t'intéressera-t-il : ce sont surtout les strophes 188 à 192 qui décrivent spécifiquement le "triple refuge", le seul valable pour un bouddhiste ; mais tout le chapitre me paraît instructif, au regard du fil de discussion.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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binah
En faisant la part des choses, se servir de ses capacités propres. Avec le recul, on arrive à déterminer ce qui fait parti de l'illusion et l'éveil.
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Jean
Il y a le Refuge suivant les soutras (Bouddha, Dharma, Sangha)
On pourrait dire que c'est le Refuge Extérieur
Le Refuge suivant les tantras (Lama, Yidam, Protecteur). Le Lama est considéré comme plus important que le bouddha, car c'est par lui que l'on a accès et que l'on reçoit la transmission de l'enseignement.
On pourrait dire que c'est le Refuge Intérieur
Le Refuge suivant le Dzogchen
On pourrait dire que c'est le Refuge Intérieur Secret
L'avantage est que l'on a pas à transporter ni de textes, ni de clochettes, ni de damaru
Le même enseignement plus approfondi:
http://www.youtube.com/playlist?list=PL4E6A89179A64F6B1
On pourrait dire que c'est le Refuge Extérieur
Le Refuge suivant les tantras (Lama, Yidam, Protecteur). Le Lama est considéré comme plus important que le bouddha, car c'est par lui que l'on a accès et que l'on reçoit la transmission de l'enseignement.
On pourrait dire que c'est le Refuge Intérieur
Le Refuge suivant le Dzogchen
On pourrait dire que c'est le Refuge Intérieur Secret
L'avantage est que l'on a pas à transporter ni de textes, ni de clochettes, ni de damaru
Le même enseignement plus approfondi:
http://www.youtube.com/playlist?list=PL4E6A89179A64F6B1
Je ne pense pas. Je cite trois strophes du Dhammapada (qui n'est pas un sutra mais se réfère au même type d'enseignement).Jean a écrit :Il y a le Refuge suivant les soutras (Bouddha, Dharma, Sangha)
On pourrait dire que c'est le Refuge Extérieur
190.
Ceux qui prennent refuge
Dans le Bouddha, le Dhamma et le Sangha
Voient avec la sagesse correcte
Les quatre nobles vérités:
191.
La souffrance, son origine, sa cessation
Ainsi que le noble octuple sentier
Qui mène à la cessation de la souffrance.
192.
Ceci est bien un refuge sûr,
C'est le meilleur des refuges.
Dans un tel refuge, on est libéré
De toutes les souffrances de l'existence.
J'ai du mal à penser qu'il s'agit d'un refuge "extérieur" : selon le texte, c'est un refuge qui permet de développer la Vue juste, c'est-à-dire de mettre en œuvre ses propres ressources mentales de façon correcte jusqu'à la libération complète. Il n'est pas question de textes particuliers, ni de personnes spéciales qui seraient extérieurs à soi (la fin, où de telles personnes apparaissent, traite d'hommage et non de refuge, ce qui est différent). Il me semble qu'on est bien dans le registre de l'intériorité.
Je ne cherche pas à te contredire
, mais juste à insister sur l'unité des diverses écoles : la différence entre enseignement "sutrique", enseignement "tantrique" et enseignement Dzogchen existe évidemment (pas question de Lama dans le canon pali, quoique la strophe 195 puisse faire écho à cette notion de façon indirecte, en prônant l'hommage au Bouddha "et à ses disciples qui sont allés au delà des obstacles") mais elle n'est sans doute pas si grande qu'on le croirait.Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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Jean
Je faisais de la simplification, j'accentuais le trait (limite caricature) ce que je voulais dire c'est que on pourrait voir la différence entre sutras , tantras et dzogchen comme une diminution progressives des références extérieures et d'une augmentation progressive des références intérieures, du vécu, de la connexion immédiate avec la vie.
la vidéo des 3 pilules dure 16 minutes, si on enlève le temps de la traduction en espagnol, elle dure 8 minutes. le transcript doit prendre peu de pages. Sans avoir une grande mémoire, c'est facile de la mémoriser. Je crois (c'est une hypothèse) qu'une personne ne disposant que des informations contenues dans cet enseignement peut vraiment bien se débrouiller sur le chemin et y trouver son compte.
Il est vrai qu'il doit y avoir un poids équivalent pour tous les enseignements des soutras, des tantras et du dzogchen. Un camion doit être nécessaire pour le transport de chacun d'entre eux.
Ce qui peut être une bonne chose comme une source de confusion.
Une personne est intéressée par le Bouddhisme, intuition, ressenti devant un représentation de Bouddha, ou par la rencontre dans la vraie vie ou vu à la télé avec un bon pratiquant du Bouddhisme, elle veut s'engager dans cette voie, par quoi elle commence, qu'est-ce qu'elle commence à pratiquer?
Ce que j'aime dans cet enseignement du "Refuge Intérieur" de TWR, c'est qu'il n'y a pas de mot comme Eveil, Libération, Nirvana, il y a juste le calme, le silence et l'ouverture spacieuse qui peuvent être goutés dès la première pratique et qui vont s'approfondir avec le temps et la pratique. "Le Refuge" est trouvé immédiatement.
PS Aucun problème pour moi dans la contradiction. je n'exprime que mon opinion (le lieu ici est adéquat, c'est un forum) et on sait ce que valent les opinions.
la vidéo des 3 pilules dure 16 minutes, si on enlève le temps de la traduction en espagnol, elle dure 8 minutes. le transcript doit prendre peu de pages. Sans avoir une grande mémoire, c'est facile de la mémoriser. Je crois (c'est une hypothèse) qu'une personne ne disposant que des informations contenues dans cet enseignement peut vraiment bien se débrouiller sur le chemin et y trouver son compte.
Il est vrai qu'il doit y avoir un poids équivalent pour tous les enseignements des soutras, des tantras et du dzogchen. Un camion doit être nécessaire pour le transport de chacun d'entre eux.
Ce qui peut être une bonne chose comme une source de confusion.
Une personne est intéressée par le Bouddhisme, intuition, ressenti devant un représentation de Bouddha, ou par la rencontre dans la vraie vie ou vu à la télé avec un bon pratiquant du Bouddhisme, elle veut s'engager dans cette voie, par quoi elle commence, qu'est-ce qu'elle commence à pratiquer?
Ce que j'aime dans cet enseignement du "Refuge Intérieur" de TWR, c'est qu'il n'y a pas de mot comme Eveil, Libération, Nirvana, il y a juste le calme, le silence et l'ouverture spacieuse qui peuvent être goutés dès la première pratique et qui vont s'approfondir avec le temps et la pratique. "Le Refuge" est trouvé immédiatement.
PS Aucun problème pour moi dans la contradiction. je n'exprime que mon opinion (le lieu ici est adéquat, c'est un forum) et on sait ce que valent les opinions.