Le jeûne

Jean

Je suis d'accord avec Yudo.

Grosso modo, il faiut compter pour le retour à la normale autant de temps que pour la durée du jeune.

Si on fait un jeune de 3 jours, compter 3 jours en plus de retour à la normale. etc...

Il y a une excellent livre :

Le jeûne - HM Shelton - Courrier du livre -

C'est important de savoir qu'il faut préparer son jeûne déjà quelques jours avant , avoir choisi un bon environnement et une bonne période et il y a des gens qui jeûnent facilement et d'autres qui ont des difficultés donc une préparation mentale est nécessaire.

J'ai connu des personnes qui jeunaient 1 jour par semaine et ils étaient en très bonne santé.

Il y a des pratiquants dont la pratique est le Nyoung Nay (aprés_midi + journée + matinée de jeûne) et qui le pratiquent depuis des années.

Récemment dans dans plusieurs journaux, il a été annoncé que le jeûne plus la chimiothérapie parvenaient à vaincre certains cancers. (expériences sur des souris).

L'aspect mental est important. Certaines personnes meurent au bout d'une semaine parce qu'elles ont rien mangé et d'autres peuvent jeuner pendant très longtemps.

Et d'une manière générale, on mange pollué, déséquilibré et trop et cela bien sûr agit négativement sur la santé physique et mentale.
Lupka

tompouce a écrit : Quand on rencontre ce genre d'expérience, qu'est ce qu'on fait ? on force, on va plus loin ?

Voila ce qu'Ajhan Chah en dit: " Ok il s'est passe ca. C'etait ce que c'etait. Passons a autre chose."

jap_8

NB: il faisait reference a des experiences vecues lors de meditation en foret. En gros ne pas s'y attacher en recherchant de nouveau les etats vecus.
ted

Jean a écrit :Et d'une manière générale, on mange pollué, déséquilibré et trop et cela bien sûr agit négativement sur la santé physique et mentale.
C'est vrai. Pendant qu'on jeune, au moins, on ne bouffe pas de saloperies.
ardjopa

Le problème du jeûne c'est qu'il dénote que celui qui souhaite en faire, est encore attaché-identifié à son corps physique;
La méditation pure, si elle est bien comprise et réalisée, nous prouve que nous ne sommes ni le corps, ni l'égo - mental, mais "cela qui est" au-delà; Quel interêt alors à "forcer" le corps à ne plus prendre de nourriture ?
Que l'on jeûne ou non, que l'on "intervienne" ou non dans ces choses, les activités physiques ou de l'égo se poursuivront, "avec ou sans "soi' ;-) , De plus, tout ce qui a un début a une fin, et le jeûne prendra fin lui aussi; et donc ses effets aussi;
Si le but recherché est d'apaiser temporairement le mental, ça peut être utile, mais si c'est "d'avoir des experiences spirituelles", toutes transitoires, cela n'a pas plus d'interet que celui qui court après les experiences sensorielles, matérielles;
C'est pour cela que je disais qu'à mon sens, le "jeûne véritable", n'est pas physique, mais "mental", il s'agit plus de revenir à notre nature spirituelle inchangée, et se détacher du reste impermanent
Lupka

ardjopa a écrit :Le problème du jeûne c'est qu'il dénote que celui qui souhaite en faire, est encore attaché-identifié à son corps physique;
La méditation pure, si elle est bien comprise et réalisée, nous prouve que nous ne sommes ni le corps, ni l'égo - mental, mais "cela qui est" au-delà; Quel interêt alors à "forcer" le corps à ne plus prendre de nourriture ?
Que l'on jeûne ou non, que l'on "intervienne" ou non dans ces choses, les activités physiques ou de l'égo se poursuivront, "avec ou sans "soi' ;-) , De plus, tout ce qui a un début a une fin, et le jeûne prendra fin lui aussi; et donc ses effets aussi;
Si le but recherché est d'apaiser temporairement le mental, ça peut être utile, mais si c'est "d'avoir des experiences spirituelles", toutes transitoires, cela n'a pas plus d'interet que celui qui court après les experiences sensorielles, matérielles;
C'est pour cela que je disais qu'à mon sens, le "jeûne véritable", n'est pas physique, mais "mental", il s'agit plus de revenir à notre nature spirituelle inchangée, et se détacher du reste impermanent
jap_8
ted

ardjopa a écrit :La méditation pure, si elle est bien comprise et réalisée, nous prouve que nous ne sommes ni le corps, ni l'égo - mental, mais "cela qui est" au-delà; Quel interêt alors à "forcer" le corps à ne plus prendre de nourriture ?
Que l'on jeûne ou non, que l'on "intervienne" ou non dans ces choses, les activités physiques ou de l'égo se poursuivront, "avec ou sans "soi' ;-) , De plus, tout ce qui a un début a une fin, et le jeûne prendra fin lui aussi; et donc ses effets aussi;
C'est pas faux. C'est un peu l'approche Dzogchen sur le papier.
Mais pour arriver à ce détachement, quelques exercices sont parfois nécessaires...
Sinon, on se croise les bras et on reste vautré dans nos kilesas.
tongra

Regardez cette vidéo valable encore qques jours sur le jeûne thérapeutique. Emission diffusée sur Arte récemment.

http://videos.arte.tv/fr/videos/le_jeun ... 53218.html
ardjopa

à Ted, il faut en effet à mon sens aussi une certaine dose d'efforts pour parvenir au "non-effort", détachement,
mais les pratiques "physiques" ou de "surface" telles que le jeûne, les prosternations dans le vajrayana ou autres, ne sont d'après moi que des aides possibles, préparatoires, et que l'effort essentiel est spirituel et indépendant des "actions", ou abstentions superficielles et que l'on pourrait qualifier "d'exterieures" et éphémères
Répondre