On peut être irrité après quelqu’un mais ce n’est pas uniquement l’autre, du moins pas toujours uniquement l’autre.
Ainsi le passage qui me revient à l’esprit disait que l’on pouvait étre irrité ou énervé, certes à juste titre, souvent -dans la mesure où l’autre peut mal agir à notre égard je veux dire- mais aussi parce qu’on regarde cet autre avec les yeux de la colère et de l’irritation.
De ce fait si on cumule beaucoup de colère et d’irritation en soi-même on peut trouver de bonnes, de moins bonnes voire de mauvaises raisons de s’emporter, voire de rechercher plus ou moins consciemment des situations (dans certains cas) qui vont être un prétexte pour faire sortir sa colère.
A contrario pensons à un Bouddha, son regard est celui de la compassion en toute circonstance, il ne s’énervera jamais, la colère est éradiquée en lui. A travers les déités courroucées il peut toutefois y avoir une forme d’action qui prend une forme violente, pourtant il ne s’agit pas de colère.
Quand on regarde une divinité courroucée, il me semble clair que l’action combattive (voire même très combattive) n’est pas niée...
Tout cela pour dire que bien des choses nous ramènent à notre propre regard ; pourtant je ne suis pas pour dire que tout vient nécessairement de soi-même, on vit dans une société très agressive, et qui le devient de plus en plus, il me semble.
(ci-après il s'agit d'une divinité féminine plutôt féroce


