Bonjour,
Le point de vue que je vais apporter peut paraître étrange si j'en crois ce qui a été dit mais peu importe.
Selon moi un bouddhisme est celui qui se dit bouddhiste. Tout le reste ne serait qu'un jugement de ses paroles, sa pratique etc., selon ce que je crois. Et, ce que je crois n'est en rien une vérité sur le bouddhisme ou sur quoi que ce soit et, ce que l'autre dit non plus. Il me semble que la problématique vient du fond de la question, sur le fait que nous n'avons sans doute pas à juger de cela, à savoir si l'autre est bouddhiste ou pas. Ceci est son affaire, ça lui est personnel et, par conséquent, il est le seul à pouvoir juger des vérités, ou non, qu'il peut dire ou penser. Il suit sa voie, je ne suis pas le juge, je ne suis pas son guide, je suis un élève parmi tant d'autres suivant ma propre voie, c'est tout.
C'est quoi être un Bouddhiste?
Bonjour Syou, et bienvenu(e) sur le forum (n'hésite pas à laisser un message dans le fil de présentation).
Ton point de vue n'est pas étrange, et il est souvent partagé (et à commencer par moi). Comme dit précédemment, je pense que la question de se dire être Bouddhiste est une question identitaire, et les questions identitaires dépendent en dernier ressort de ce que pense la personne qui se donne des étiquettes.
C'est très comparable au cas des transsexuels. En ce qui me concerne, je considère que quelqu'un qui se dit être une femme est une femme, même si elle a un pénis et des testicules. Maintenant il est inévitable que il y ait des conflits entre ce que quelqu'un pense être, et ce que les autres pensent qu'il est. Ces conflits peuvent être forts, dans le cas des transsexuels, ou plus subtils, dans le cas d'une femme qui ne se conforme pas totalement aux attentes "de la société" quant à son rôle, son apparence (un bon exemple sont les rugbywomen avec des cuisses hypermusclées, mais qui se voient elles mêmes comme totalement femmes).
Une identité est toujours un jeu qui se joue à deux au moyen d'étiquettes, entre l'étiquette que la personne A s'attribue à elle même, et le différentiel entre comment B conçoit cette étiquette, et sa conception de A.
Pour revenir au Bouddhisme, il y a quelques larges consensus sur ce que recouvre l'étiquette "Bouddhiste", et puis il y a les individus qui décident de s'attribuer cette étiquette. Étant donné la nature plurielle du Bouddhisme, il est inévitable que cela crée des discussions sans fin, et c'est pourquoi en ce qui me concerne j'accepte comme Bouddhiste tous ceux qui se réclament tels, mais par ailleurs il me faut quelques informations de plus pour savoir comment quelqu'un qui se dit Bouddhiste se comporte vraiment (quelles sont ses convictions réelles).
Ton point de vue n'est pas étrange, et il est souvent partagé (et à commencer par moi). Comme dit précédemment, je pense que la question de se dire être Bouddhiste est une question identitaire, et les questions identitaires dépendent en dernier ressort de ce que pense la personne qui se donne des étiquettes.
C'est très comparable au cas des transsexuels. En ce qui me concerne, je considère que quelqu'un qui se dit être une femme est une femme, même si elle a un pénis et des testicules. Maintenant il est inévitable que il y ait des conflits entre ce que quelqu'un pense être, et ce que les autres pensent qu'il est. Ces conflits peuvent être forts, dans le cas des transsexuels, ou plus subtils, dans le cas d'une femme qui ne se conforme pas totalement aux attentes "de la société" quant à son rôle, son apparence (un bon exemple sont les rugbywomen avec des cuisses hypermusclées, mais qui se voient elles mêmes comme totalement femmes).
Une identité est toujours un jeu qui se joue à deux au moyen d'étiquettes, entre l'étiquette que la personne A s'attribue à elle même, et le différentiel entre comment B conçoit cette étiquette, et sa conception de A.
Pour revenir au Bouddhisme, il y a quelques larges consensus sur ce que recouvre l'étiquette "Bouddhiste", et puis il y a les individus qui décident de s'attribuer cette étiquette. Étant donné la nature plurielle du Bouddhisme, il est inévitable que cela crée des discussions sans fin, et c'est pourquoi en ce qui me concerne j'accepte comme Bouddhiste tous ceux qui se réclament tels, mais par ailleurs il me faut quelques informations de plus pour savoir comment quelqu'un qui se dit Bouddhiste se comporte vraiment (quelles sont ses convictions réelles).
Bonjour Iskander,
P.S. : Quant à la présentation je ne sais pas quoi y mettre.
Pourquoi faire cela ?mais par ailleurs il me faut quelques informations de plus pour savoir comment quelqu'un qui se dit Bouddhiste se comporte vraiment (quelles sont ses convictions réelles).
P.S. : Quant à la présentation je ne sais pas quoi y mettre.
Ne le surinterprète pas. Lorsque quelqu'un se dit musulman, je m'attends à ce qu'il soit monothéiste, et que il considère qu'il y a eu des prophètes, mais que le dernier était Mohammed, et qu'il n'y en aura plus jusqu'à la fin des temps. Je peux donc m'attendre à ce qu'il soit réfractaire à l'annonce d'un nouveau prophète, etc.Syou a écrit :Pourquoi faire cela ?Iskander a écrit :il me faut quelques informations de plus pour savoir comment quelqu'un qui se dit Bouddhiste se comporte vraiment (quelles sont ses convictions réelles).
Lorsque quelqu'un se dit Bouddhiste, ça peut être nettement plus compliqué. Je ne peux pas vraiment savoir s'il est théiste ou pas, par exemple.
Tu peux par exemple expliquer d'où vient, ou comment est venu ton intérêt pour le Bouddhisme, en quoi ce forum t'intéresse, si tu aimes les chats ou les chiens, et toute autre bricole qui te semble signifiante (sexe, âge, continent d'habitation, etc). Tu ne dois pas te casser la tête là dessus, et ce n'est en aucun cas une obligation.P.S. : Quant à la présentation je ne sais pas quoi y mettre.
On ne te demande pas de justifier de ce que tu es.
Un bouddhiste, ça n'est pas seulement un individu avec une étiquette marqué "bouddhiste".
C'est un voyageur qui cherche son chemin, en s'appuyant sur des indications de voyage qu'on nomme "dharma"
Des fois, c'est facile à appliquer, des fois pas... Et il faut aussi un peu d'habitude. Chacun sait que déchiffrer une carte routière, c'est tout un apprentissage.
Si tu n'as pas toutes les attitudes d'un bouddhiste pur jus, on ne t'en voudra pas !
Le voyage, justement, sert à le devenir...
Un bouddhiste, ça n'est pas seulement un individu avec une étiquette marqué "bouddhiste".
C'est un voyageur qui cherche son chemin, en s'appuyant sur des indications de voyage qu'on nomme "dharma"
Des fois, c'est facile à appliquer, des fois pas... Et il faut aussi un peu d'habitude. Chacun sait que déchiffrer une carte routière, c'est tout un apprentissage.

Le voyage, justement, sert à le devenir...
Je suis assez d'accord avec vous 2 (iskander et syou) est bouddhistes quelqu'un qui se considère comme tel. Après chacun peut juger de la validité d'une telle assertion.
Par exemple pour moi il faut qu'il adhère au moins aux 4 nobles vérités tel qu'énoncé par les textes, c'est ma vision de ce qu'est un bouddhistes, et j'imagine que pour d'autres ce sera d'autres critère...
Par exemple pour moi il faut qu'il adhère au moins aux 4 nobles vérités tel qu'énoncé par les textes, c'est ma vision de ce qu'est un bouddhistes, et j'imagine que pour d'autres ce sera d'autres critère...
Bonsoir,
Eh bien avec le temps j'ai pu comprendre que les mots enferment parce que chacun enferme des idées. On n'enferme les gens dedans. On s'attend donc que la personne ne dépasse pas les limites fixées par nos propres idées. Dans certains cas nous pouvons être déçus, il me semble que ces limites " illusionnelles " se cassent et c'est sans doute cela qui nous fait mal. Ne pensez-vous pas ?
Comme si pour être bouddhiste il faut adhérer aux 4 nobles vérités, il peut donc avoir pour toi, Florent, comme un enfermement dans ce que tu considères être une adhésion ou pas...
Une présentation sera faite.
Eh bien avec le temps j'ai pu comprendre que les mots enferment parce que chacun enferme des idées. On n'enferme les gens dedans. On s'attend donc que la personne ne dépasse pas les limites fixées par nos propres idées. Dans certains cas nous pouvons être déçus, il me semble que ces limites " illusionnelles " se cassent et c'est sans doute cela qui nous fait mal. Ne pensez-vous pas ?
Comme si pour être bouddhiste il faut adhérer aux 4 nobles vérités, il peut donc avoir pour toi, Florent, comme un enfermement dans ce que tu considères être une adhésion ou pas...
Une présentation sera faite.

Les 4 nobles vérités, en gros =
- la souffrance (ou les ressentis car dukkha ne veut pas forcément dire souffrance) existe partout
- les souffrances sont le résultat d'un enchainement de causes
- pour faire cesser les souffrances, il faut chercher leur cause
- pour arriver à ce but il faut suivre le "noble sentier octuple" (encore un terme barbare et incompréhensible !)
Plus accessible => Les "5 principes"
Je m'efforcerai de
ne nuire à aucune vie
ne pas prendre à autrui
ne pas nuire par la parole
ne pas avoir une conduite sexuelle déréglée
ne pas consommer ce qui nuit à la claire conscience
Ca peut être un bon point de départ, je pense... Avant d'approfondir le reste en fonction des questions qui se posent toujours y compris et surtout quand on croit que tout est simple.
La méditation,, aussi, est importante, pour discipliner le mental... Mais seulement si elle produit un effet après qu'on l'aie cessé. S'asseoir et se couper de l'agitation quotidienne ne sert à rien en soi. Le but est un peu... D'aller la pêche au fond de soi.
- la souffrance (ou les ressentis car dukkha ne veut pas forcément dire souffrance) existe partout
- les souffrances sont le résultat d'un enchainement de causes
- pour faire cesser les souffrances, il faut chercher leur cause
- pour arriver à ce but il faut suivre le "noble sentier octuple" (encore un terme barbare et incompréhensible !)
Plus accessible => Les "5 principes"
Je m'efforcerai de
ne nuire à aucune vie
ne pas prendre à autrui
ne pas nuire par la parole
ne pas avoir une conduite sexuelle déréglée
ne pas consommer ce qui nuit à la claire conscience
Ca peut être un bon point de départ, je pense... Avant d'approfondir le reste en fonction des questions qui se posent toujours y compris et surtout quand on croit que tout est simple.
La méditation,, aussi, est importante, pour discipliner le mental... Mais seulement si elle produit un effet après qu'on l'aie cessé. S'asseoir et se couper de l'agitation quotidienne ne sert à rien en soi. Le but est un peu... D'aller la pêche au fond de soi.
Merci Sourire de ces précisions.Sourire a écrit :Les 4 nobles vérités, en gros =
- la souffrance (ou les ressentis car dukkha ne veut pas forcément dire souffrance) existe partout
- les souffrances sont le résultat d'un enchainement de causes
- pour faire cesser les souffrances, il faut chercher leur cause
- pour arriver à ce but il faut suivre le "noble sentier octuple" (encore un terme barbare et incompréhensible !)
Plus accessible => Les "5 principes"
Je m'efforcerai de
ne nuire à aucune vie
ne pas prendre à autrui
ne pas nuire par la parole
ne pas avoir une conduite sexuelle déréglée
ne pas consommer ce qui nuit à la claire conscience
Ca peut être un bon point de départ, je pense... Avant d'approfondir le reste en fonction des questions qui se posent toujours y compris et surtout quand on croit que tout est simple.
La méditation,, aussi, est importante, pour discipliner le mental... Mais seulement si elle produit un effet après qu'on l'aie cessé. S'asseoir et se couper de l'agitation quotidienne ne sert à rien en soi. Le but est un peu... D'aller la pêche au fond de soi.
Concernant la méditation elle m'est difficile à accomplir, pourtant il est certain qu'elle me serait d'une grande utilité.
Elle est indispensable...
Mais si tu as du mal avec la méditation assise, ne te force pas. C'est très dur d'obliger le mental à poser ses fesses quelque part. Bien plus que de faire faire ça au corps...
La méditation active est plus facile. Selon tes goût, tu peux prendre comme support le jardinage, la peinture, les travaux ménagers... Le but étant le même = amener le mental à "s'assoir"
La méditation assise, au début, surtout sur une longue durée (et les méditations en groupe, c'est long), ça fait un peu "qu'est-ce que je m'emm...". Pourtant, trouver un centre où on t'expliquera la bonne posture, l'importance de la respiration etc. te sera utile. Dur d'apprendre ça sans aide.
Avec le temps, ça sera plus facile
Mais si tu as du mal avec la méditation assise, ne te force pas. C'est très dur d'obliger le mental à poser ses fesses quelque part. Bien plus que de faire faire ça au corps...
La méditation active est plus facile. Selon tes goût, tu peux prendre comme support le jardinage, la peinture, les travaux ménagers... Le but étant le même = amener le mental à "s'assoir"
La méditation assise, au début, surtout sur une longue durée (et les méditations en groupe, c'est long), ça fait un peu "qu'est-ce que je m'emm...". Pourtant, trouver un centre où on t'expliquera la bonne posture, l'importance de la respiration etc. te sera utile. Dur d'apprendre ça sans aide.
Avec le temps, ça sera plus facile