Y a t'il un malentendu entre vous deux à cause d'un truc tout bête : une figure de style ?Dharmadhatu a écrit :Pas d'accord, évidemment, sinon personne n'aurait essayé de parler de la vérité, et le Bouddha serait hélas resté muet. Mais bon, cette vision apophatique de la vérité est existe au sein des vues bouddhistes, ce qui est légitime car ce point est difficile.chakyam, citant WR, a écrit : « ...La vérité n'est pas quelque chose que l'on peut trouver. Elle n'est pas exprimable par le langage....(...) il y a la vision, c'est tout...(...) L'eau coule, mais il n'y a personne qui fait couler l'eau... »

Quand WR dit : "il n'y a personne qui fait couler l'eau", n'est ce pas simplement sa façon à lui de dire qu'il a réalisé le non soi de la personne ?
Il y a bien une personne, mais elle est vide de soi. D'où toutes ces expressions imagées pour parler de son absence ?On demanda un jour à Ajahn Chah s’il était parvenu à l’Eveil, et il répondit : « Comment puis-je le savoir ? Je suis comme un arbre, rempli de feuilles, de fleurs et de fruits. Les oiseaux y viennent construire leur nid et se nourrir. Cependant l’arbre ne se connaît pas lui-même. II ne fait que suivre sa nature ; c’est comme cela, sans plus. »
« Ecoutez-bien. Il n’y a pas une personne ici, devant vous, il n’y a que : cela. Pas de propriétaire, personne de vieux, personne de jeune, de bon ou de mauvais, de faible ou de fort. Simplement cela, c’est tout ; divers éléments de la nature se manifestant à l’extérieur, tous vides. Personne qui soit né, personne qui doive mourir. Ceux qui parlent de la mort parlent comme des enfants ignorants. Dans le langage du coeur, du Dharma, il n’existe rien de tel.
Je ne sais pas...