Allez Michel, ne fais pas la gueule !
Laisses tomber la neige et libère ton esprit de tout
Le canada aux amerindiens, les rivières à la nature... et la nature à l'univers
Je suis le coucher de soleil
Qui illumine mes os
Tu me pousse au bord du gouffre
Mais ma passion est dur comme pierre
Parce que je crois en une voie meilleure
Les idiots seront les idiots
Et les sages seront les sages
Mais je regarderais ce monde
Droit dans les yeux
Parce que je crois en une voie meilleure
Quelle bonté a un homme
Qui n'aura pas de cause
Quelle bonté a un cynique
Sans projet meilleur
Parce que je crois en une voie meilleure
La réalité est tranchante
Elle m'écorche comme un couteau
Tout ceux que je connais
Sont en combat avec leur vie
Parce que je crois en une voie meilleure
Ne rabaisse plus ta tête entre tes mains
Et ouvre les yeux
Tu as le droit à tes rêves
Et le droit de ne pas être renié
Parce que je crois en une voie meilleure
http://www.youtube.com/watch?v=XOZj1Xyx354
l'absence est-ce un dhamma pour vous ??
- Dharmadhatu
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Flocon a écrit :Tu es certain de cette phrase?Dharmadhatu a écrit :On peut donc voir que même si un existant n'est pas appréhendé par une conscience ordinaire, il l'est par une conscience ordinaire.
Par ailleurs, je veux bien que tu mettes les termes sanscrits, ça m'intéresse. Merci.

Dans certains textes, des termes sanskrits (*) sont recomposés à partir du tibétain.
1) skt.: *vastu-siddha, tib.: shi droup;
2) jñeya; shédja;
3) sat, yeupa;
4) dharma, tch'eu.
5) prameya, shel dja;
6) vishaya, yul;
7) sarvâkârâ-jñana-prameya, nam khyèn gyi shel dja;
8) paroksha, kokgyour.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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- Dharmadhatu
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Subarys a écrit :pour le bouddhisme phénomène = phénomène interdépendant et phénomène inconditionné comme Nibbana.

Or tout phénomène n'est pas dépendant à ce titre. Il y a des phénomènes non-conditionnés et donc non dépendants vis à vis de la causalité. Mais ils restent dépendants au sens le plus subtil: d'une désignation.

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- Dharmadhatu
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Waow ! Pour ceux qui auraient encore des doutes sur la dégénérescence du Buddhadharma, voilà des preuves cinglantes !antodume a écrit :Exactement. Le non-né n'a strictement rien à voir avec la co-production conditionnée. Et pour cause, cette co-production est dans le monde né, produit, et il serait stupide d'envisager que le non-né puisse être conditionné par quoi que ce soit de né ou de produit. Alors, évidemment, la vacuité est la vacuité. Ce n'est pas un phénomène qui s'adapte à des conditions d'existences différentes, nées ou non-nées. Et c'est logique car cela reviendrait à supposer une vacuité qui serait née et une autre qui ne serait pas née. Ce qui est stupide. Il n'existe qu'une seule et même vacuité et elle ne dépend nullement des phénomènes. Elle ne peut être réalisée, ainsi que je l'ai dit, que dans l'expérience d'anatta. Mais dans le monde duel, on envisage une vacuité rattachée aux phénomènes. En fait, les tenants d'une vacuité phénoménale sont ceux qui ont réifié la vacuité. Et pour échapper à cette réification, ils ont introduit une notion de vacuité de la vacuité. On comprend bien là que les philosophes sont incapables d'échapper au dualisme de la pensée. Ceux-là ne sont pas des vrais bouddhistes, quoiqu'ils en pensent. Ils ont morcelé la Triple Discipline en trois disciplines bien distinctes. C'est une forme dégénérée du Bouddhisme et qui se perpétue encore de nos jours d'après ce que je constate. Le Zen a connu cette période dégénérée après la mort de Huineng (quand on a introduit un philosophe, nommé Nagarjuna, dans la lignée) jusqu'au XIème siècle, quand les maîtres furent obligés d'introduire les kôans pour éviter aux zenistes de se perdre dans des spéculations philosophiques sans fin.Michel a écrit :La vacuité selon la realité conventionnelle c'est la co-production condionnelle et selon la realité ultime c'est le non-né...

Heureusement qu'Antodume n'est pas le seul son de cloche du Zen, sinon le Zen deviendrait aussi sectaire que Nichiren.

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Si les phénomènes non-conditionnés ne dépendent pas de la causalité, c'est donc qu'ils existent en soi.Dharmadhatu a écrit :Subarys a écrit :pour le bouddhisme phénomène = phénomène interdépendant et phénomène inconditionné comme Nibbana.Très juste Subarys, selon le Bouddhisme, lorsqu'on parle de dépendance, c'est souvent compris comme dépendant de causes et conditions.
Or tout phénomène n'est pas dépendant à ce titre. Il y a des phénomènes non-conditionnés et donc non dépendants vis à vis de la causalité. Mais ils restent dépendants au sens le plus subtil: d'une désignation.
Ce qui rend caduque ce qu'a dit Subarys:
Subarys a écrit :En réalité quelque chose d'existant en soi n'existe pas et pour cause on ne pourrait pas le connaître.
- Dharmadhatu
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Antodume a écrit :Exactement. Le non-né n'a strictement rien à voir avec la co-production conditionnée. Et pour cause, cette co-production est dans le monde né, produit, et il serait stupide d'envisager que le non-né puisse être conditionné par quoi que ce soit de né ou de produit. Alors, évidemment, la vacuité est la vacuité. Ce n'est pas un phénomène qui s'adapte à des conditions d'existences différentes, nées ou non-nées. Et c'est logique car cela reviendrait à supposer une vacuité qui serait née et une autre qui ne serait pas née. Ce qui est stupide. Il n'existe qu'une seule et même vacuité et elle ne dépend nullement des phénomènes. Elle ne peut être réalisée, ainsi que je l'ai dit, que dans l'expérience d'anatta. Mais dans le monde duel, on envisage une vacuité rattachée aux phénomènes. En fait, les tenants d'une vacuité phénoménale sont ceux qui ont réifié la vacuité. Et pour échapper à cette réification, ils ont introduit une notion de vacuité de la vacuité. On comprend bien là que les philosophes sont incapables d'échapper au dualisme de la pensée. Ceux-là ne sont pas des vrais bouddhistes, quoiqu'ils en pensent. Ils ont morcelé la Triple Discipline en trois disciplines bien distinctes. C'est une forme dégénérée du Bouddhisme et qui se perpétue encore de nos jours d'après ce que je constate. Le Zen a connu cette période dégénérée après la mort de Huineng (quand on a introduit un philosophe, nommé Nagarjuna, dans la lignée) jusqu'au XIème siècle, quand les maîtres furent obligés d'introduire les kôans pour éviter aux zenistes de se perdre dans des spéculations philosophiques sans fin.

Heureusement en effet que les koans existent parce que quand certains pratiquants Zens se mettent à se masturber le cerveau, ça donne un joyeux foutoir !

Aldous a écrit :Si les phénomènes non-conditionnés ne dépendent pas de la causalité, c'est donc qu'ils existent en soi.


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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
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Est-ce que je parle d'impermanence et de vacuité dans ma phrase??? Non, je parle de phénomènes non conditionnés et de causalité et d'existence en soi... Donc n'inventez pas!Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit :Si les phénomènes non-conditionnés ne dépendent pas de la causalité, c'est donc qu'ils existent en soi.C'est une fois encore confondre l'impermanence et la vacuité. La dernière fois que tu les avais assimilées c'était pour la raison que les deux étaient des négations, n'est-ce pas ?
- Dharmadhatu
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Est-ce que je parle d'impermanence et de vacuité dans ma phrase??? Non, je parle de phénomènes non conditionnés et de causalité et d'existence en soi... Donc n'inventez pas!

Si les phénomènes non-conditionnés ne dépendent pas de la causalité, -> Peut-il y avoir un conditionnement ou une causalité sans impermanence ?
c'est donc qu'ils existent en soi. -> L'existence en soi n'est-elle pas l'opposé de la vacuité d'existence en soi ?
Donc ton propos veut dire plus ou moins volontairement ou consciemment que si des phénomènes ne sont pas impermanents, ils ne sont pas vides. Donc que l'impermanence est synonyme de vacuité et vice versa.

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Il n'est rien qui ne soit vide.
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Dharmadhatu a écrit :Est-ce que je parle d'impermanence et de vacuité dans ma phrase??? Non, je parle de phénomènes non conditionnés et de causalité et d'existence en soi... Donc n'inventez pas!Pas de souci, je n'invente pas. Réfléchissons:
Si les phénomènes non-conditionnés ne dépendent pas de la causalité, Peut-il y avoir une causalité sans impermanence ?




Ben si l'existence en soi est l'opposé de la vacuité d'existence en soiDharmadhatu a écrit :c'est donc qu'ils existent en soi.
L'existence en soi n'est-elle pas l'opposé de la vacuité d'existence en soi ?


Mon propos ne veut pas dire cela puisque votre première question est sans intêret et votre deuxième question inutile...Dharmadhatu a écrit :Donc ton propos veut dire que si des phénomènes ne sont pas impermanents, ils ne sont pas vides. Donc que l'impermanence est synonyme de vacuité et vice versa.
Ecoutez mon vieux, je vais vous faire plaisir... comme ici nous sommes lus par deux pelés et un tondu je vous laisse avec vos tergiversations... Portez vous bien et passez à la pratique!
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Je me fous ici de savoir si Peut-il y avoir une causalité sans impermanence ? puisque les phénomènes non conditionnés ne dépendent pas de la causalité!


Excellent ! Donc pour toi, ce qui ne dépend pas de la causalité existe en soi, c'est bien ça ? Je ne voudrais pas me tromper sur ce que tu dis, car c'es très important pour nos lecteurs éventuels.Ben si l'existence en soi est l'opposé de la vacuité d'existence en soi
Ah bon, zut ! Je n'y comprends plus rien.Mon propos ne veut pas dire cela puisque votre première question est sans intêret et votre deuxième question inutile...
Quel est ton propos ?
Puis-je reprendre l'une de tes phrases qui me semblait claire ?: Si les phénomènes non-conditionnés ne dépendent pas de la causalité, c'est donc qu'ils existent en soi.
Je me permets de la mettre sous forme de syllogisme:
1) Le sujet: les phénomènes non-conditionnés,
2) le prédicat: existent en soi,
3) la raison: parce qu'ils ne dépendent pas de la causalité.
Avant d'aller plus loin, es-tu d'accord avec cette formulation ?
Si oui, le syllogisme est faux car il n'y a pas subsomption entre 2) le prédicat et 3) la raison.
Excellent ! Encore un débat perdu par abandon ! Merci Aldous ! Au final, c'est l'ignorance qui perd, ne l'oublions pas ! De plus, le débat fait partie intégrante de ma pratique et je te remercie de me l'avoir permis.Ecoutez mon vieux, je vais vous faire plaisir... comme ici nous sommes lus par deux pelés et un tondu je vous laisse avec vos tergiversations... Portez vous bien et passez à la pratique!
@ + !

Dernière modification par Dharmadhatu le 19 avril 2012, 15:50, modifié 1 fois.
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