Débat proposé
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Aldous a écrit : Quand vous toucher un arbre, c'est abstrait?
Par contre, toi, as-tu déjà touché la présence d'un arbre ?
Notons que je réponds à tes questions, contrairement à toi qui zappes certaines des miennes...
Bon la suite demain.
Merci encore les amis, c'est très instructif.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Aldous
Je ne vous parle pas de reconnaissance mais d'existence (sans désignation)!Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit : Quand vous toucher un arbre, c'est abstrait?Si je reconnais ce que je touche, etc...
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Aldous a écrit :Je ne vous parle pas de reconnaissance mais d'existence (sans désignation)!Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit : Quand vous toucher un arbre, c'est abstrait?Si je reconnais ce que je touche, etc...
Tes doigts ne toucheront jamais un arbre: ils ne peuvent qu'avoir des sensation tactiles que ta conception va définir comme rugueuses, lisses, agréables, désagréables, etc. et désigner l'écorce en fonction de ces caractéristiques abstraites. Les sensations elles-mêmes sont muettes.
Bon courage !
Et bonne nuit aussi.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Aldous
Mais biensûr que je touche, vois, sens, entends (grace au vent quand il y en aDharmadhatu a écrit :Aldous a écrit :Je ne vous parle pas de reconnaissance mais d'existence (sans désignation)!Dharmadhatu a écrit :Si je reconnais ce que je touche, etc...
Hé bien, à toi l'honneur ! Touche, vois, goûte, sens, ou écoute l'existence d'un arbre !
Tes doigts ne toucheront jamais un arbre: ils ne peuvent qu'avoir des sensation tactiles que ta conception va définir comme rugueuses, lisses, etc. et désigner en fonction de ces caractéristiques abstraites. Les sensations elles-mêmes sont muettes.
Bon courage !
Et bonne nuit aussi.
Il faut bien comprendre que le mot n'est pas la chose -le mot arbre, par exemple n'est pas l'arbre, il n'est pas la réalité de l'arbre. La réalité c'est lorsqu'on touche l'arbre, pas à travers le mot, mais en ayant avec lui un contact réel.
Krishnamurti
Je ne fais que passer...
Aldous :
Je ne vous parle pas de reconnaissance mais d'existence (sans désignation)!
La question à laquelle il me semble que vous devez répondre Aldous, c'est "qu'est-ce qui existe?" Dès lors que vous dites, "c'est un arbre qui existe", vous entrez dans la désignation. Comment pouvez vous parler d'existence d'un objet sans entrer dans la reconnaissance (base d'imputation plus nom) de l'objet dont vous dites qu'il existe, c'est impossible.
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Aldous
Non la question n'est pas qu'est-ce qui existe mais existe-t-il quelque chose sans désignation? Nos sens nous disent que oui!jules a écrit :La question à laquelle il me semble que vous devez répondre Aldous, c'est "qu'est-ce qui existe?"
Je n'ai pas dit "cet arbre existe", je dis que premièrement il existe quelque chose que nos sens perçoivent (sans désignation) et que secondement nous désignons arbre.jules a écrit :Dès lors que vous dites, "c'est un arbre qui existe", vous entrez dans la désignation
Aldous :
Non la question n'est pas qu'est-ce qui existe mais existe-t-il quelque chose sans désignation? Nos sens nous disent que oui!
l’existence est un concept non? La vue, l’odorat, le touché, le goût et l’ouïe n’ont pas d’opinion sur la question il me semble.
Je vous renvoi à mon post de 18h34 auquel vous n’avez pas répondu et qui est une tentative de comprendre ce qu'est ce "quelque chose" dont vous parlez.Je n'ai pas dit "cet arbre existe", je dis que premièrement il existe quelque chose que nos sens perçoivent (sans désignation) et que secondement nous désignons arbre.
De plus comme rappel : Parler de "quelque chose" est le fait d'une abstraction; ce "quelque chose" n'est pas à proprement parler expérimentable par les sens exclusivement. Il faut là encore le support du mental pour parler "d'une chose". C'est déjà une désignation.
- michel_paix
- Messages : 1188
- Inscription : 09 novembre 2008, 21:58
L'essence d'une chose n'existe pas. La realité de l'arbre sans désignation est une subjectivité de l'oeil. Le mental va objectivé la subjectivité, que l'on appel "désignation", mais la subjectivité de l'oeil ne percois pas une essence, la forme vue n'est que l'interpretation cerebrale d'un signal optique, donc ce que nous voyons est vue dans cette forme du la matrice de l'oeil, qui n'a aucune réalité absolu, donc aucune essence caché derriere nos sens...
:)
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ted
Oui. Quand je dis qu'il existe une soupe indifférenciée, ce n'est même pas exact. On ne sait rien de plus à part les signaux perçus par nos sens. Et chacun de ces signaux sont ponctuels (vue, ouïe, toucher, etc...) et dans une gamme de fréquence très étroite.michel_paix a écrit :L'essence d'une chose n'existe pas. La realité de l'arbre sans désignation est une subjectivité de l'oeil. Le mental va objectivé la subjectivité, que l'on appel "désignation", mais la subjectivité de l'oeil ne percois pas une essence, la forme vue n'est que l'interpretation cerebrale d'un signal optique, donc ce que nous voyons est vue dans cette forme du la matrice de l'oeil, qui n'a aucune réalité absolu, donc aucune essence caché derriere nos sens...
Même les appareils de mesure ne peuvent être consultés que par nos sens. Donc il se peut que des milliards d'informations ne nous parviennent pas. Et il se peut que les informations qui nous parviennent soient insignifiantes par rapport à ce qui, potentiellement, pourrait être perçu.
