Forum Bouddhiste Dhamma

Dharmadhatu a écrit :Connaissant Ted depuis quelques années (et me connaissant aussi depuis plusieurs décennies), je ne pense pas trop m'avancer en disant qu'il est généralement très serein et qu'il s'agit là peut-être d'une certaine lassitude de voir dire n'importe quoi sur tout ou partie des 3 Joyaux

Ted a en effet exprimé ailleurs qu'il saturait sur un peu tout en ce moment... et modérateur n'a jamais été une tâche facile

Erratum a écrit :

Dharmadhatu a écrit :Connaissant Ted depuis quelques années (et me connaissant aussi depuis plusieurs décennies), je ne pense pas trop m'avancer en disant qu'il est généralement très serein et qu'il s'agit là peut-être d'une certaine lassitude de voir dire n'importe quoi sur tout ou partie des 3 Joyaux

Ted a en effet exprimé ailleurs qu'il saturait sur un peu tout en ce moment... et modérateur n'a jamais été une tâche facile

Oui, c'est pour ça que j'ai quitté ce poste il y a quelques années. Ca donne aussi plus de liberté dans un sens.

Flocon a écrit :en espérant qu'un jour, tu pourras confronter ton expérience à des bouddhistes expérimentés et sereins

Comme ceux que les chinois maltraitent au Tibet par exemple ?

Oui, si tu veux : certains bouddhistes tibétains sont de bons exemples.

Mais je vois que j'ai encore provoqué de la colère, c'est dommage. Je vais essayer d'être moins maladroite.

Flocon a écrit :Mais je vois que j'ai encore provoqué de la colère,

http://www.Flocon-Voyance.com !

Je vais essayer quant à moi de mettre moins de masala. Tout le monde n'aime pas ça.

On pourrait ouvrir un fil intéressant sur le rapport entre moquerie et colère.

Pour moi, l'usage de la première est toujours un signe de la présence de la seconde, ou du moins d'une forme de malveillance larvée ; mais c'est en rapport avec ma propre psychologie, donc une projection personnelle : je n'emploie personnellement la moquerie (c'est-à-dire le rire dirigé "contre" quelqu'un ou quelque chose) que quand je suis en colère.
Il me semble que le bouddhisme associe parfois les deux (j'ai le souvenir d'un sutta où il était question de l'"enfer du rire", expression qui pourrait aller dans ce sens, dont nous avions discuté dans le forum).
Mais c'est un peu HS. Je vais simplement creuser le sujet de mon côté.

Flocon a écrit :On pourrait ouvrir un fil intéressant sur le rapport entre moquerie et colère.

Pour moi, l'usage de la première est toujours un signe de la présence de la seconde, ou du moins d'une forme de malveillance larvée ; mais c'est en rapport avec ma propre psychologie, donc une projection personnelle : je n'emploie personnellement la moquerie (c'est-à-dire le rire dirigé "contre" quelqu'un ou quelque chose) que quand je suis en colère.
Il me semble que le bouddhisme associe parfois les deux (j'ai le souvenir d'un sutta où il était question de l'"enfer du rire", expression qui pourrait aller dans ce sens, dont nous avions discuté dans le forum).
Mais c'est un peu HS. Je vais simplement creuser le sujet de mon côté.

Après, tout dépend si on a le sourire intérieur ou pas. Si on l'a, il n'y a plus de moquerie ni même d'insultes.

Je ne sais pas.
Dirais-tu la même chose pour des coups physiques : si on les porte avec le sourire intérieur, ils n'existent pas au point de vue bouddhiste?
Je sais bien qu'il y a la question de l'intention, et qu'on peut se moquer de quelqu'un, et même le battre, avec une bonne intention : mais c'est quand même délicat.

Flocon a écrit :Je ne sais pas.
Dirais-tu la même chose pour des coups physiques : si on les porte avec le sourire intérieur, ils n'existent pas au point de vue bouddhiste?
Je sais bien qu'il y a la question de l'intention, et qu'on peut se moquer de quelqu'un, et même le battre, avec une bonne intention : mais c'est quand même délicat.

Je pense qu'il veut surtout dire qu'avec le sourire intention l'intention ne pourrait pas naître...

Je n'ai pas compris, pardon.

Mais bon, ce n'est pas nécessaire de lancer une discussion sur ce point, que j'ai soulevé en passant, parce qu'il me venait à l'esprit. Je crois que c'est à chacun de pratiquer de son mieux, d'après la connaissance qu'il a de lui-même : peut-être faut-il simplement, par prudence, garder à l'esprit que nous ne sommes pas aussi transparents à nous-mêmes que nous le souhaiterions , et que les autres ne nous perçoivent pas toujours selon nos désirs.