Certes, mais ce ne sont que des formules (pardon). Elles ne répondent guère à la question : "comment faire pour agir, si l'on ne veut absolument pas user de violence envers les êtres qui commettent des actes violents?"Cathrine a écrit :Alors si l'agression est contre nous, on se met en retrait, on s'en protège sans violence. Si elle concerne autrui, tout être vivant, on fait tout notre possible pour y mettre fin.
Je vais partir d'un exemple personnel : il y a quelques années, quand j'enseignais dans un collège, une élève a été victimes d'abus sexuels graves de la part de l'un de ses camarades. Comment, en tant que bouddhiste non-violent, auriez-vous fait pour remédier à une telle situation, sans user de contrainte -donc de violence, envers le garçon qui commettait les abus (et dans son cas il en fallait beaucoup, y compris physique, car il était extrêmement brutal et ne tolérait aucune entrave à ses actes), et envers la direction du collège qui couvrait ces abus pour ne pas alerter le rectorat?

Je précise que je n'ai aucune idée de la réponse - et que je doute qu'il en existe une entièrement satisfaisante.
