
A cette croisée des chemins, j'ai aussi fait le choix de Dzogchen ou zen, Tongra.
Mais pour aborder le bouddhisme quelques soit l'école, on passe par les fondements.
Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Tongra. Mais en découvrant le bouddhisme tibétain dans mes premières lectures, j'ai aussi découvert un peu le Dzogchen, entre autres écoles. Hésitation, tâtonnements... etc Puis je me suis tournée peu à peu vers le zen. J'ai fais le choix du zen ( vietnamien précisément.)tongra a écrit :Katly je ne comprends pas. Pour toi le dzogchen ou le zen c'est la même chose ?
Selon toi est-ce que le bouddha a enseigné le dzogchen ?
Arjopa a écrit :De ce que je connais le dzogchen enseigne dès le début pour pratique, ce que dans le theravada on considère parfois comme le but final : la libération;
Tongra a écrit :Les trois séries du dzogchen sont des approches complètes.
Oui, cependant, la question de Ted faisait référence à des débutants ("dans un premier temps"), or il est permis de penser que quelqu'un ayant une première approche n'a pas encore de Maître (même si celui-ci n'est pas loin, il faut que l'aspirant à la pratique le reconnaisse comme tel).Avec un maître compétent, rien ne manque au dzogchen.
Pour ma part je n'aime pas "classer" ou hiérarchiser les chemins spirituels, ni même entre religions, car je pense que derrière tout ça il y a souvent cet esprit de rivalité, voire de mépris parfois, entre traditions, dans une même "religion", et d'autant plus entres toutes; Ce qui est une des causes des guerres de religions;C'est pour ça justement que la vue dzogchen n'est pas la même chose que la pratique théravadine.
Le Bouddha a enseigné d'excellentes méthodes, complètes en elles-mêmes, mais différentes malgré tout (ce qui ne les rend pas mutuellement exclusives).
La pratique théravadine, d'après ce que j'ai compris, vise nibbana en s'extrayant des causes de la souffrance. La pratique dzogchen, d'après ce que j'ai compris, vise samyak-sambodhi en pratiquant l'auto-libération.
En peut-être plus clair et concis, concernant cette erreur, que ce que j'ai dit hier soirKatly a écrit :
Retirer sa flèche, regarder sa plaie, panser, soigner, passer à l'action. Les expériences profondes, la méditation c'est intime. Et d'esprit à esprit. Mais cela n'empêche pas de communiquer avec les autres, au contraire. Et notre pratique est vivante, confrontée au quotidien, c'est le quotidien, pas toujours facile mais très riche.
Simplement suivre le sentier...
Quand au raisonnement il est important pour la compréhension, pas plus, le raisonnement lui-même est un cheminement intérieur, la pluie qui donne la source...
Arjopa a écrit :Pour ma part je n'aime pas "classer" ou hiérarchiser les chemins spirituels, ni même entre religions, car je pense que derrière tout ça il y a souvent cet esprit de rivalité, voire de mépris parfois, entre traditions, dans une même "religion", et d'autant plus entres toutes; Ce qui est une des causes des guerres de religions;
C'est une licence poétique; nous savons qu'il y a plusieurs religions et que plusieurs personnes pratiquent la même religion.C'est le sens de la citation de Gandhi, pour éviter ce genre chose, "il y a autant de religions que d'individus";
Là c'est toi qui génère des rivalités en rapportant cette pensée stupide.Certains "vajrayanistes" pensent certainement que leur façon est la meilleure, plus évoluée, et que les theravadins "sont en retard"
Même question que ci-dessus.Inversement des theravadins pensent certainement que leur façon est la meilleure, plus en accord avec les suttas du bouddha, le "bouddhisme d'origine", et qu'elle n'a pas été dénaturée par des traditions "annexes" et différentes, comme la religion "bön" pour le tibet, les superstitions ou autres dérivés suivant les lieux d'arrivée du dharma;
Peut-être devrais-tu le relire parce qu'un Bouddha n'a aucune raison d'enseigner à un nirmanakaya, celui-ci étant le corps d'émanation d'un Bouddha...Selon ce même livre de Longchenpa, si je retranscrit à ma façon ce qu'il m'en est resté,
le véhicule theravada s'adresserait (en pratique et suivant les êtres) au nirmana-kaya (corps matériel, monde de la forme, ou shikki !)
le véhicule mahayana et les tantras, s'adresserait au sambogha-kaya (corps d'émanation "spirituel", monde sans forme, ou mu !)
le véhicule "sans véhicule" ou dzogchen, s'adresserait directement au dharma-kaya ( corps d'éveil, monde "absolu", ou ku)
Oui, c'est un même tronc commun, mais ça n'empêche pas les différences évidentes au niveau des branches. C'est comme avec l'école, on a le tronc commun de l'éducation et des matières différentes.Mais au-delà de ces "trialités" et apparentes séparations, il rappelle au final que shikki, mu et ku, ne sont pas séparés, et ne sont que d'une seule et même essence ou réalité; Ce qui relève les vallées et aplani les montagnes
àFA nous dit ce qu'il a lu et peut-être entendu d'autres que lui, des êtres éveillés et réalisés et il intègre ça dans son raisonnement.
Du reste en ce qui me concerne, ma pratique ne consiste pas à appliquer quelques principe énoncés par des maîtres, dans mes actions quotidiennes.Mais alors qu'est-ce que ça signifie ? Cela signifie qu'il fait tomber la vue dans la conduite ou, autrement dit, qu'il croit naïvement qu'il peut intégrer d'emblée dans sa conduite les principes énoncés par les maîtres, ce qui n'est possible que pour quelqu'un qui les a réalisés, un Bouddha. La conduite se développe par le bas.
ba11ted a écrit :Un intervenant a écrit ceci, dans un autre fil que je n'arrive plus à retrouver :