
Mais les êtres humains sont rarissimes comparés aux insectes sur cette planète ou aux étoiles de cet univers, par exemple.
P.S.: J'aime bien la métaphore du bâton lancé en l'air.

Ah la peur de mourirBoubou a écrit :sommes-nous obligés d'entretenir la peur de la mort ?
Boubou a écrit :Question naïve de néophyte :
Que ce soit par des sermons, des textes, des enseignements en live, sommes-nous obligés d'entretenir la peur de la mort ?
Et à quoi ça pourrait bien servir ?
klesha a écrit :Le coup de la tortue et du cerceau concerne, dans le bouddhisme tibétain, la renaissance dans un précieux corps humain. Pourquoi est-il précieux ? Parce qu'il dispose de ce que l'on appelle les 10 "richesses".
Toujours d'après le Vajrayana, la préciosité du corps humain se décline en 5 richesses intrinsèques et 5 richesses extrinsèques.
Les 5 richesses intrasèques sont :
- l'obtention d'un corps humain, parce que la rencontre du dharma passe par l'obtention d'un corps humain. C'est la richesse du support.
- ce corps doit naître dans une région où le dharma est enseigné. C'est la richesse du lieu.
- ce corps doit êtrelibre de défauts. C'est la richesse des sens.
- ce corps doit être le résultat d'un karma qui nous incline au bien. C'est la richesse de l'intention.
- enfin, il doit être animé de la foi dans les enseignements du Bouddha. C'est la richesse de la foi.
Les 5 richesses extrinsèques sont :
- renaître dans une ère où un bouddha est apparu. Richesse de l'instructeur
- ce bouddha a fait tourner la roue du dharma. Richesse de l'enseignement
- sa doctrine n'est pas éteinte. Richesse de l'époque
- ses enseignements sont mis en pratique. Richesse de la bonne fortune
- être accepté par un ami de bien. Richesse de la compassion supérieure
Ce sont toutes ces conditions que vous réunissez qui sont tellement précieuses et rares. Il se peut que nous renaissions un nombre imùportant de fois comme humain avant de les rencontrer à nouveau.
PS : le problème avec la "métaphore" (qui n'en est pas vraiment une) du bâton, c'est qu'il y a aussi ce sutta où le Bouddha dis : l'arbre tombe du côté où il penche.
N'est-ce-pas quelque chose qu'on peut d'abord constater en effet, autour de soi et à tous moments de la vie ? voir à toutes instants, à chaque seconde ?ted a écrit :Oui, bien sur. Je ne pensais pas au cas des personnes malades. C'est clair que l'envie de faire la fête n'est pas leur priorité.Subarys a écrit :Autour de moi ceux qui ont été frappés d'un cancer, d'une maladie, d'une infirmité aucun n'a été se perdre ailleurs. C'est clairement quelque chose qui ramène à l'intérieur, qui oblige à faire face.
Je pensais à ces personnes bien portantes pour qui la mort est une construction intellectuelle lointaine. On sait tous qu'on va mourir un jour, pourtant je suppose que bien peu sont capables d'intégrer cette donnée au quotidien. Quelques personnes lucides, comme toi, vont avoir le courage de faire des exercices appropriés. Pour entretenir la motivation. Ce qui est bien la preuve que cette notion d'urgence ne nous est pas naturelle.
D'ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi il y avait urgence, vu qu'on erre dans le samsara depuis des millions d'années. Mais bon...
Je me demande s'il n'y a pas une autre raison qui fait qu'il est urgent de pratiquer maintenant. Quelque chose qu'on ne nous dit pas pour ne pas nous décourager.
chakyam a écrit : sans omettre Katly qui reprend tout cela à la manière de Fernand Reynaud dans son sketch : mieux vaut être riche et en bonne santé que malade et sans l'sou.