Je reviens sur l'expréssion "Bouddhisme light"
Pour moi un véritable pratiquant c'est Milarépa, ou un bonhomme capable de transformer son corps en arc en ciel. Tous les autres sont des pratiquants de Bouddhisme plus ou moins light. Donc même si j'estime que j'ai qu'une paille dans l'oeil dans un moment d'enthousiasme incontrôlé, je ne vais pas critiquer la poutre que je pense que l'autre a dans l'oeil. En plus, c'est fort possible que je me trompe.
Démangeaison pendant Zazen
Klesha a écrit
Pour la pilule, je suis aussi d'accord surtout qu'en France nous avons le record d'utilisation de pilules calmantes, de consommation de hachich (plus qu'en Hollande!). C'est assez curieux car il y a plein de pays occidentaux où la vie est plus dure.
Puis la vie est en évolution. Quelqu'un peut commencer par la pratique Vipashana hors contexte Bouddhiste, puis peu à peu approfondir, étoffer sa pratique. Si on tient compte des renaissances, l'évolution se joue même sur plusieurs vies. Donc je ne jette pas la pierre à une personne qui pratique maintenant un Bouddhisme light. Personne ne peut dire ce qu'elle pratiquera dans 10 ou 20 ans. Critiquer une personne qui pratique un Bouddhisme light peut la bloquer, la décourager. Pratiquer un Bouddhisme light, c'est mieux que rien, tous les espoirs sont permis.
Quand je vois la colère ou la méchanceté de certains experts en Bouddhisme que l'on peut rencontrer dans les forums ou dans les centres du Dharma, je me dit qu'il y a un travail psychologique qui n'a pas été fait. Certains pensent que si on pratique le Bouddhisme on peut y échapper, là j'ai des doutes, basés sur l'expérience. J'ai rencontré des gens qui avaient plusieurs années de retraite à leur actif et qui avaient des comportements caractériels. Et en plus ils se servaient du Bouddhisme pour les renforcer et les justifier. Là on retourne dans l'autre fil " Transformer le remède en poison". Ce qui ne veut pas dire que tous les anciens retraitants sont des caractériels et que faire une retraite ne sert à rien si ce n'est à gonfler l'ego. Il y en a de nombreux pour qui les retraites ont été très bénéfiques.
Bien d'accord avec toi, mais c'était juste une histoire de quitte à être radical, soyons le à fond. On en arrive à une caricature. On est obligé de modérer sa manière de voir.Ton approche est intéressante mais elle est figée,
Pour la pilule, je suis aussi d'accord surtout qu'en France nous avons le record d'utilisation de pilules calmantes, de consommation de hachich (plus qu'en Hollande!). C'est assez curieux car il y a plein de pays occidentaux où la vie est plus dure.
Puis la vie est en évolution. Quelqu'un peut commencer par la pratique Vipashana hors contexte Bouddhiste, puis peu à peu approfondir, étoffer sa pratique. Si on tient compte des renaissances, l'évolution se joue même sur plusieurs vies. Donc je ne jette pas la pierre à une personne qui pratique maintenant un Bouddhisme light. Personne ne peut dire ce qu'elle pratiquera dans 10 ou 20 ans. Critiquer une personne qui pratique un Bouddhisme light peut la bloquer, la décourager. Pratiquer un Bouddhisme light, c'est mieux que rien, tous les espoirs sont permis.
Quand je vois la colère ou la méchanceté de certains experts en Bouddhisme que l'on peut rencontrer dans les forums ou dans les centres du Dharma, je me dit qu'il y a un travail psychologique qui n'a pas été fait. Certains pensent que si on pratique le Bouddhisme on peut y échapper, là j'ai des doutes, basés sur l'expérience. J'ai rencontré des gens qui avaient plusieurs années de retraite à leur actif et qui avaient des comportements caractériels. Et en plus ils se servaient du Bouddhisme pour les renforcer et les justifier. Là on retourne dans l'autre fil " Transformer le remède en poison". Ce qui ne veut pas dire que tous les anciens retraitants sont des caractériels et que faire une retraite ne sert à rien si ce n'est à gonfler l'ego. Il y en a de nombreux pour qui les retraites ont été très bénéfiques.
Bien d'accord. Donc à la question de départ, "a-t-on le droit de se gratter pendant zazen", la réponse directe est "non".
En tout cas, c'est "non" dans l'école où je pratique, pour les raisons déjà mentionnées par Klesha. Je trouve ça normal. Je me souviens d'avoir lu la même chose chez des maîtres du Theravada (Ajahn Brahm par exemple, dans son manuel de méditation : il ne dit pas explicitement qu'il ne faut pas se gratter
, mais il explique qu'il faut réussir à abandonner le désir des sens au point de ne plus ressentir le corps, dont relève l'envie de se gratter, et le faire à un stade assez précoce de la méditation si l'on veut obtenir un résultat).
En tout cas, c'est "non" dans l'école où je pratique, pour les raisons déjà mentionnées par Klesha. Je trouve ça normal. Je me souviens d'avoir lu la même chose chez des maîtres du Theravada (Ajahn Brahm par exemple, dans son manuel de méditation : il ne dit pas explicitement qu'il ne faut pas se gratter

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Bah pas mieux ...
Bon je balance ça lu sur facebook ( même les ascètes sont à la pointe de la techno' ::mr yellow:: )
Bon je balance ça lu sur facebook ( même les ascètes sont à la pointe de la techno' ::mr yellow:: )
Isi Dhamma a écrit : La méditation, c'est tellement facile.
Le faire tout le temps, c'est tellement difficile.
Comme l'a si bien dit Shwe Oo Min Sayadaw :
« Essayer de créer quelque chose, c'est de l'avidité. »
« Rejeter ce qui se passe, c'est de l'aversion. »
« Ne pas savoir si quelque chose est en train de se produire ou a cessé de se produire, c'est de l'ignorance. »
Dès lors qu'on est en dehors de ces trois situations (qui correspondent aux trois racines de toutes les polutions du mental : lobha, moha, dosa), on est dans une méditation de développement de la sagesse (vipassanà).
Il suffit donc de :
1) ne rien chercher à faire ni vouloir
2) accepter tout ce qui se peut se passer
3) être conscient de ce qui est train de se produire.
Pour acoutumer le mental a ces bonnes habitudes si simples, il faut complètement le rééduquer. C'est pourquoi la méditation prend en général tant d'années. Autant commencer sans attendre !
Remarque : Dans une méditation de développement de la stabilité mentale (samatha), on est encore dans ces trois poisons (bien moins qu'en temps "normal" mais encore). Cependant, c'est un investissement valable dans la mesure où il permet par la suite d'offrir une vision très profonde de tout objet d'introspection. De même que pendant qu'on travaille pour s'offrir des vacances à la mer, on ne profite pas d'un seul grain de sable de la plage, mais si l'on travaille bien, on pourra ensuite s'offrir une plage aussi belle que tranquille.
Pressé de voir la mer ? Une petite plage de galets peut faire l'affaire ? Vipassanà directe dans ce cas !
Comment procéder ?
S'asseoir paisiblement et confortablement, fermer les yeux, ne plus bouger. Ne rien créer, c'est-à-dire pas de concepts, d'idées, de projets. Ne rien rejeter, c'est-à-dire accepter tout ce qui se passe, même ce qui est suceptible d'être désagréable. Connaître tout ce qui se produit à la conscience, tel que cela se produit, tel que c'est ressenti, sans constructions mentales, sans associations d'idées, sans pensées. Quand ce n'est plus le cas, on recommence aussitôt, et ainsi de suite. C'est tout.
Bon, t'attends quoi pour méditer ?
Pour répondre à klesha et indirectement au sujet "d'isi Dhamma",
je dirais que j'appelle la méditation un "art", car j'ai toujours considéré que l'esprit et sa liberté est une condition essentielle
pour se réaliser; Et que le "poète de la vie" comprends souvent mieux la réalité que "l'homme de science" (ou le "religieux ordonné");
Le second voit avec son intellect, ses techniques, ou à travers le prisme de ses cadres-normes ou idéologie, le premier avec son "être", son intuition;
Bien sûr la vigilance, être maitre de soi, ne pas partir n'importe où, est important si on souhaite trouver cette "liberté", et se trouver soi, mais le danger du chaos de l'esprit ignorant, existe aussi à l'autre opposé chez le "religieux cadré", ou celui qui est trop rigoureux, rigide; Ni trop tendu, ni trop lache, dit Siddharta !
C'est un art pour moi, à l'image de ce marin parti dans le cadre d'une compétition autour du monde avec d'autres concurrents, et qui au fil des miles et sur le point d'être le vainqueur de la course, se détache même du cadre officiel, pour communier naturellement, et librement avec l'océan, et finit par ne pas rentrer, car il a trouvé sa vérité dans son sillage;
Ceux qui ne cherchent qu'à arriver ou gagner ont deja perdu,
ceux qui se détachent même du but et de la victoire, sont les vrais gagnants
Pour Isi dhamma, que je "connais" un peu indirectement, je pense qu'il s'est longtemps "cherché", il a choisit une voie radicale, d'abord moine, puis un peu plus modéré, et.... la suite ?
Il me contredira peut-être, mais j'ai souvent pensé que la vie de moine comme celle de laic d'une société "moderne" est anti-naturelle; certains passent de l'une à l'autre, souvent par réaction, parcequ'ils y souffrent, rares sont ceux qui ne veulent d'aucune des deux;
Les humains aiment les définitions, catégoriser, cadrer, à l'instar de ces églises chrétiennes, voulant "enfermer l'esprit" dans des murs de pierre, alors que le ciel est déjà infini tout autour;et où vont se réfugier chaque dimanche des fidèles, faute d'avoir trouvé le refuge de leur vraie nature;
je dirais que j'appelle la méditation un "art", car j'ai toujours considéré que l'esprit et sa liberté est une condition essentielle
pour se réaliser; Et que le "poète de la vie" comprends souvent mieux la réalité que "l'homme de science" (ou le "religieux ordonné");
Le second voit avec son intellect, ses techniques, ou à travers le prisme de ses cadres-normes ou idéologie, le premier avec son "être", son intuition;
Bien sûr la vigilance, être maitre de soi, ne pas partir n'importe où, est important si on souhaite trouver cette "liberté", et se trouver soi, mais le danger du chaos de l'esprit ignorant, existe aussi à l'autre opposé chez le "religieux cadré", ou celui qui est trop rigoureux, rigide; Ni trop tendu, ni trop lache, dit Siddharta !
C'est un art pour moi, à l'image de ce marin parti dans le cadre d'une compétition autour du monde avec d'autres concurrents, et qui au fil des miles et sur le point d'être le vainqueur de la course, se détache même du cadre officiel, pour communier naturellement, et librement avec l'océan, et finit par ne pas rentrer, car il a trouvé sa vérité dans son sillage;
Ceux qui ne cherchent qu'à arriver ou gagner ont deja perdu,
ceux qui se détachent même du but et de la victoire, sont les vrais gagnants
Pour Isi dhamma, que je "connais" un peu indirectement, je pense qu'il s'est longtemps "cherché", il a choisit une voie radicale, d'abord moine, puis un peu plus modéré, et.... la suite ?
Il me contredira peut-être, mais j'ai souvent pensé que la vie de moine comme celle de laic d'une société "moderne" est anti-naturelle; certains passent de l'une à l'autre, souvent par réaction, parcequ'ils y souffrent, rares sont ceux qui ne veulent d'aucune des deux;
Les humains aiment les définitions, catégoriser, cadrer, à l'instar de ces églises chrétiennes, voulant "enfermer l'esprit" dans des murs de pierre, alors que le ciel est déjà infini tout autour;et où vont se réfugier chaque dimanche des fidèles, faute d'avoir trouvé le refuge de leur vraie nature;
Le vieux sioux aime se faire plus "con" qu'il n'y parait pour ne pas que ces ennemis voient ce qu'il croit être sa faiblesse: sa grande humanité 
