Disons que Petit Pierre, qui est, tout de même, le plus costaud de le petite bande de morveux, pourrait se contenter d'arrêter la bagarre et de promettre à Gros Louis une super-baffe si jamais il lui reprend envie de faire un oeil au beurre noir à Grand Léon...
Pas la peine de le rétamer comme une casserole : Petit Pierre fait exactement la même chose que Gros Louis.
Parce qu'il est le plus fort ?
Parce qu'il a pris le cartable sur la tête ?
Parce qu'il veut aider Grand Léon ?
Le petit Pierre et le Gros Louis, même si les métiers de leurs parents changent, c'est toujours d'actualité.
Ca commence toujours avec ça...
Quand j'étais en 6° (un an en avance depuis le CP) une doublante (deux ans de plus que moi, donc) m'a cherché des noises... Elle le faisait très souvent, comme à tous les autres nouveaux de faible carrure et encore mal à l'aise (1° trimestre). En tous cas, ce jour-là, je devais pas être bien lunée parce que je lui ai foncé dedans. Je m'attendais pas à un résultat "boeuf" : j'avais fait comme les parties de lutte avec mon frère. Mais cette fille qui s'amusait à faire la fière-à-bras devant toute la classe ne savait pas lutter. Elle s'est retrouvée à terre et tellement héberluée qu'au lieu de se relever, elle s'est mise à pleurer et à demander "mais comment t'as fait ça, mais comment t'as fait ça". Et moi, je regardais mes mains : j'avais juste poussé un coup, là où ça fait perdre l'équilibre... Elle aurait pas dû tomber : elle avait des mollets et des bras deux fois comme les miens ! Ca aurait dû la faire faire un pas en arrière, tout juste... Là-dessus, le prof de français arrive : pouf ! Le soir même mon instit' de l'année d'avant était au courant (il a bien rigolé). Détail intéressant : la fille en question n'a plus essayé de terroriser aucun petit nouveau.
bouddhisme, violence et arts martiaux
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ardjopa
Sourire écrit
Soit comme l'eau mon amie
Et si la bande de grand Pierre se jette sur toi comme un boulet de canon ?Petit Pierre a une carrure de pilier de rugby.
Gros Louis (...)
Soit comme l'eau mon amie
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Lupka
Non mais arrête avec tes petits Pierre Louis Maurice et compagnie 
... on est en 2012 là et Ardjopa pose un cas concret ( qui je pense corresponds à une situation qu'il peut rencontrer lors de ses voyages et que l'on peut rencontrer tous les jours, je parle en connaissance de cause):
Un enfant se fait violer* ou un homme se fait passer à tabac que fait on ?
1. On laisse faire parce que d'un point de vue "bouddhiste" la violence est prohibé tout en sachant que la tierce personne va souffrir
2. On agit parce qu'on estime que la personne va souffrir / peut mourir et que c'est notre devoir de combattre la souffrance et l'injustice.
Soit tu fais un choix soit tu n'en fais pas ... point
mais tu réponds pas par une autre question tout droit sorti d'une morale de conte pour enfants ...
* j'ai volontairement changé la situation de la femme par l'enfant pour reprendre un fait d'aujourd'hui.
... on est en 2012 là et Ardjopa pose un cas concret ( qui je pense corresponds à une situation qu'il peut rencontrer lors de ses voyages et que l'on peut rencontrer tous les jours, je parle en connaissance de cause): Un enfant se fait violer* ou un homme se fait passer à tabac que fait on ?
1. On laisse faire parce que d'un point de vue "bouddhiste" la violence est prohibé tout en sachant que la tierce personne va souffrir
2. On agit parce qu'on estime que la personne va souffrir / peut mourir et que c'est notre devoir de combattre la souffrance et l'injustice.
Soit tu fais un choix soit tu n'en fais pas ... point
mais tu réponds pas par une autre question tout droit sorti d'une morale de conte pour enfants ...* j'ai volontairement changé la situation de la femme par l'enfant pour reprendre un fait d'aujourd'hui.
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Sourire
Le cas présenté par Ardjopa est intéressant, mais dans son post, je note ceci...
Quand aux agressions qui tournent mal...
Entre les voleurs, les volés et les gens qui ont peur, les occasions de se prendre un mauvais coup sont partout.
Quand je bossais avec des dépressifs, il y avait une dame, dans le groupe, qui mettait un marteau dans son sac à main, au cas où elle serait attaquée dans l'autobus. Elle choisissait toujours des sacs très solides et s'était entraînée à les faire voltiger pour atteindre une cible. Version moderne du fléau d'armes...
Voir aussi mon post du dessus.
Vous avez reposté pendant que je complétais
Aller plus loin, c'est le principe américain qui laisse à tout citoyen se sentant menacé le droit de faire usage de son arme et de tuer, comme au bon vieux temps du Far West.
Et s'il n'y a pas d'injustice en jeu = ça sert à quoi de se défendre ?ardjopa a écrit :Mon point de vue est que j'essaierais certainement de me défendre d'abord de manière "juste" ou éthique (aikido ou variantes de self défenses), mais si c'est trop chaud et que ça vire à la bagarre de rue, je mettrais le paquet (en tous cas si une injustice est en jeu)
Quand aux agressions qui tournent mal...
Entre les voleurs, les volés et les gens qui ont peur, les occasions de se prendre un mauvais coup sont partout.
Quand je bossais avec des dépressifs, il y avait une dame, dans le groupe, qui mettait un marteau dans son sac à main, au cas où elle serait attaquée dans l'autobus. Elle choisissait toujours des sacs très solides et s'était entraînée à les faire voltiger pour atteindre une cible. Version moderne du fléau d'armes...
Voir aussi mon post du dessus.
Vous avez reposté pendant que je complétais
Lupka a écrit :Un enfant se fait violer* ou un homme se fait passer à tabac que fait on ?
Il me semblait avoir réponduSourire a écrit :Disons que Petit Pierre, qui est, tout de même, le plus costaud de le petite bande de morveux, pourrait se contenter d'arrêter la bagarre
Aller plus loin, c'est le principe américain qui laisse à tout citoyen se sentant menacé le droit de faire usage de son arme et de tuer, comme au bon vieux temps du Far West.
Dernière modification par Sourire le 04 juillet 2012, 15:26, modifié 1 fois.
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Lupka
On m'attaque je me défends sans pour autant chercher à nuire (cf: aikido / manière juste) et si ma santé est en danger je mets le paquet voila comment je comprends ce que dis Ardjopa.Mon point de vue est que j'essaierais certainement de me défendre d'abord de manière "juste" ou éthique (aikido ou variantes de self défenses), mais si c'est trop chaud et que ça vire à la bagarre de rue, je mettrais le paquet (en tous cas si une injustice est en jeu)
Maintenant je te pose un cas concret Sourire à savoir si tu ferais usage de la violence pour sauver autrui (?) ... tu ne réponds pas à la question ... j'en conclue donc que tu ne fais pas de choix. Mais dans ce cas plutôt que de noyer le poisson il est préférable d'assumer sa position.
J'suis curieux de savoir ce que d'autre ferais et leur explications ... tu veux pas nous mettre un ti sondage Adj' ?
Edit: J'ai édité mais seulement répété ce que je disais plus haut (j'ai juste changé femme par enfant ce qui fondamentalement ne change rien)
Pour clarifier de mon côté :
A ta question, est-ce que
Sourire, ta réponse est ambiguë car tu expliques que la violence est un cycle qu'il faut rompre, tout en donnant un exemple où tu as agi violemment avec des conséquences positives. Donc...
A ta question, est-ce que
La réponse est "oui". Mon raisonnement est le même que le tien, donc pas besoin de le réitérer.Lupka a écrit :tu ferais usage de la violence pour sauver autrui (?)
Sourire, ta réponse est ambiguë car tu expliques que la violence est un cycle qu'il faut rompre, tout en donnant un exemple où tu as agi violemment avec des conséquences positives. Donc...
Dernière modification par Flocon le 04 juillet 2012, 15:31, modifié 1 fois.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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Lupka
Tu réponds pas ... tu esquives avec tes pierre paul jaques ... ils sont gentils tes personnages mais on est pas dans une cours de récré 
Je te propose 2 choix ( je les répète) à un cas concret et en lien avec la demande d'Ardjopa:
Edit: merci Flocon qu'elle que soit la réponse (je ne juges pas le bien fondé dans l'immédiat de l'une ou l'autre) elle est tranchée.
Je te propose 2 choix ( je les répète) à un cas concret et en lien avec la demande d'Ardjopa:
Tu peux très bien ne pas répondre/ne pas choisir ce n'est pas une tare qu'on se comprenne bien ( évites juste de me ressortir Pierre il dirait à Maurice que ...)Un enfant se fait violer* ou un homme se fait passer à tabac que fait on ?
1. On laisse faire parce que d'un point de vue "bouddhiste" la violence est prohibé tout en sachant que la tierce personne va souffrir
2. On agit parce qu'on estime que la personne va souffrir / peut mourir et que c'est notre devoir de combattre la souffrance et l'injustice.
L'argument ne tiens pas car il s'agit de légitime défense qui est un droit commun dans le cas ou tu te fais agresser or je prends le cas d'une personne qui se fait clairement agresser voir dont la vie est en danger ... si je reprends ta phrase j'en conclue que tu choisis la non action face au cas cité plus haut.Sourire a écrit :Aller plus loin, c'est le principe américain qui laisse à tout citoyen se sentant menacé le droit de faire usage de son arme et de tuer, comme au bon vieux temps du Far West.
Edit: merci Flocon qu'elle que soit la réponse (je ne juges pas le bien fondé dans l'immédiat de l'une ou l'autre) elle est tranchée.
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ardjopa
à Sourire,
Pour "l'injustice en jeu" quand il faut intervenir, je parlais surtout pour la situation où quelqu'un d'autre (que moi) se ferait agresser,
car dans mon cas, s'attaquer à moi, est forcément une injustice
Pour être plus sérieux, toute agression est une injustice à mon sens, envers soi ou d'autres, à partir du moment où
ce n'est pas de la légitime défense; et donc pour ma part, j'interviendrais avec mes moyens en général, pour ma vie ou celles d'autres êtres (humains ou pas !)
( sans compter qu'il n'y a pas que la violence/ agression physique, mais aussi psychologique, verbale, situationelle ou autres)
Pour "l'injustice en jeu" quand il faut intervenir, je parlais surtout pour la situation où quelqu'un d'autre (que moi) se ferait agresser,
car dans mon cas, s'attaquer à moi, est forcément une injustice
Pour être plus sérieux, toute agression est une injustice à mon sens, envers soi ou d'autres, à partir du moment où
ce n'est pas de la légitime défense; et donc pour ma part, j'interviendrais avec mes moyens en général, pour ma vie ou celles d'autres êtres (humains ou pas !)
( sans compter qu'il n'y a pas que la violence/ agression physique, mais aussi psychologique, verbale, situationelle ou autres)
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Sourire
J'avais 10 ans, hein !!!
J'ai eu peur, c'est évident. D'ailleurs, c'est bien ce qu'elle voulait...
J'ai réagi brutalement, c'est vrai... Au premier instant, j'en étais pas fière du tout.
Quand d'autres, dans la classe, ont admiré l'exploit, je l'ai été un peu plus.
Quand j'ai croisé mon instit', j'étais rouge de honte. Il savait bien, lui, que j'étais incapable d'attaquer quelqu'un, et la façon dont le prof de français lui avait raconté l'histoire le faisait rigoler comme un bossu. Mais j'avais honte quand même.
Mais si je peux me permettre : effectuer une poussée selon une technique testée lors de jeux de lutte avec d'autres enfants (que c'est brutal, les gosses de la campagne, hein ?), ça n'est pas très différent de l'emploi d'un art martial. Le truc qui peut clocher (valable dans les deux cas) c'est que si l'adversaire ne connaît pas la technique (même si celui-ci est à l'origine agresseur) l'effet sera très différent sur lui. Évidemment, c'est un peu là-dessus qu'on compte : un agresseur méchant ou du moins ayant un peu de mordant, logiquement, se relèvera et reprendra le combat. Donc, autant avoir le dessus. C'est le principe même des arts martiaux : mettre en difficulté l'adversaire
On ne peut choisir que dans l'instant où un choix se propose...
Ceux qui ont connu le forum bouddhisme.xooit se souviennent peut-être d'un certain petit chat devant une voiture. Oui : ça n'est pas une femme en train de se faire violer ni un homme en train de se faire tabasser, mais on peut discuter à l'infini de ce qu'on fera. Ca n'est que face à la situation qu'on sait ce qu'on fait.
Ce petit chat, vous m'auriez demandé la veille si je pouvais faire ça, je ne l'aurais pas pensé et en ce moment ce que j'en pense c'est que c'était terriblement dangereux. Alors si une vie humaine était en jeu et que j'avais la possibilité de tendre le bras ?
J'ai eu peur, c'est évident. D'ailleurs, c'est bien ce qu'elle voulait...
J'ai réagi brutalement, c'est vrai... Au premier instant, j'en étais pas fière du tout.
Quand d'autres, dans la classe, ont admiré l'exploit, je l'ai été un peu plus.
Quand j'ai croisé mon instit', j'étais rouge de honte. Il savait bien, lui, que j'étais incapable d'attaquer quelqu'un, et la façon dont le prof de français lui avait raconté l'histoire le faisait rigoler comme un bossu. Mais j'avais honte quand même.
Mais si je peux me permettre : effectuer une poussée selon une technique testée lors de jeux de lutte avec d'autres enfants (que c'est brutal, les gosses de la campagne, hein ?), ça n'est pas très différent de l'emploi d'un art martial. Le truc qui peut clocher (valable dans les deux cas) c'est que si l'adversaire ne connaît pas la technique (même si celui-ci est à l'origine agresseur) l'effet sera très différent sur lui. Évidemment, c'est un peu là-dessus qu'on compte : un agresseur méchant ou du moins ayant un peu de mordant, logiquement, se relèvera et reprendra le combat. Donc, autant avoir le dessus. C'est le principe même des arts martiaux : mettre en difficulté l'adversaire
On ne peut choisir que dans l'instant où un choix se propose...
Ceux qui ont connu le forum bouddhisme.xooit se souviennent peut-être d'un certain petit chat devant une voiture. Oui : ça n'est pas une femme en train de se faire violer ni un homme en train de se faire tabasser, mais on peut discuter à l'infini de ce qu'on fera. Ca n'est que face à la situation qu'on sait ce qu'on fait.
Ce petit chat, vous m'auriez demandé la veille si je pouvais faire ça, je ne l'aurais pas pensé et en ce moment ce que j'en pense c'est que c'était terriblement dangereux. Alors si une vie humaine était en jeu et que j'avais la possibilité de tendre le bras ?