Braintorming du jour

ted

Sourire a écrit :Sans entrer vraiment dans des détails compliqués, je vous propose de partir, chaque jour d'une citation, d'une image (ou autre) et de sortir ce qui nous passe par la tête.
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Les clochards sont ils aussi libres et aussi heureux que ce qu'affirme certains ici ? :)
ardjopa

Si ton message m'est indirectement adressé (Ted), sache que je n'ai jamais affirmé que les "sdf", ce que certains nomment souvent avec mépris clochards, sont "libres ou heureux", dans le sens où je l'entend;
Et il y a une grande différence pour moi entre l'ermite ou le vagabond, qui choisit un chemin de traverse (alternatif à la société moutonne) et le "clochard" ou sans-abri, qui généralement le subit, ou le "choisit" par défaut, et aimerait d'après moi, la plupart du temps, trouver une façon de vivre plus valorisante (mais différente quand même parfois du "métro boulot dodo")
De même qu'il y a une grande différence entre "errer" dans les rues des villes (moches souvent, violentes parfois, bruyantes en général etc), et vagabondait dans la nature, sur les chemins ou les mers; Ne serait-ce que du point de vue esthétique, mais pas que ça.
As-tu remarqué comment le ou les "systèmes" établis dans le monde, qu'ils soient justes ou pas d'ailleurs, "nomment" ceux qui s'en sont détachés, qui l'ont quitté, ou surtout qui ne peuvent plus suivre le dit système ?
Sans abri, Sans logis, Sans emploi, Sans profession, Sans famille, "Sans conjoint", Sans enfants, Sans ressources, Sans papiers, Sans droits, et j'en passe ?
Ils n'utilisent bien souvent que des termes péjoratifs, sous entendant ce qui leur "manque" ou devrait soit disant leur manquer pour "etre accepté dans le troupeau" des "biens pensants, médisants";
Peut-être est-ce pour masquer leurs propres manques, et les véritables "indiens", Renonçants, Vagabonds, ou Bohèmiens, devraient parfois les appeller les "sans liberté", sans choix, sans courage, sans singularité, sans détachement, ou que sais-je

Le vagabondage ou "l'ermitage" est un art, un art de vivre,alors que les "sdf" ne sont souvent malheureusement que les "délaissés" du système, comme la société produit des déchets, des polluants, elle produit de la misère, de la solitude, des "sans amour", des "sans biens personnels" etc; C'est pourquoi elle est injuste.

En fait, au-delà d'être nomade ou sédentaire, il s'agit de la façon de menait sa vie, donc des choix de chacun, autant dans nos "refus" ou non-acceptation de faire certaines actions dictées par d'autres que soi-même (principe de liberté),
que de faire des choix et actions dans le sens de nos idéaux de vie;
Perso, entre dormir à la belle étoile dans l'herbe tendre, et essayer de trouver le sommeil sous les lampadaires sur le dur béton, je choisirai toujours la nature ;-)


Butterfly_tenryu



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Longchen
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Il y a en effet différentes façons d’envisager la vie sur les routes flower_333 ; allez un exemple par l’image,
mais là ce n’est pas dans mes moyens et côté détachement ces braves gens me paraissent encore très attachés au confort...
Mais soyons indulgents et prions, Om Om Om...puissent-ils ne pas finir « pétas » anjalimetta
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L’instant présent 🙏
Sourire

J'en ai déjà croisé qui l'étaient... Mais ce sont des exceptions.
En général, ou bien ils espèrent des jours meilleurs et avancent vers le lendemain en se raccrochant à cet espoir et aux éventuelles sympathies qui leurs sont offertes, ou bien ils ont renoncé à espérer et partent simplement à la dérive se soutenant un peu à coup de bière mais oubliant de manger.
Il y a aussi des personnes ayant un logement qui dérivent ainsi... A la longue, ils ne sont plus humains. Ils cessent de penser, d'espérer, d'imaginer... J'ai bossé, voilà longtemps déjà, en animation avec des dépressifs. J'ai une amie qui essaye, pas toujours victorieusement, de sortir de la spirale de l'alcoolisme. Il faut le voir, le voir longuement, pour réaliser cette absence de motivation, d'intérêt... Au Moyen-Age, on attribuait la dépression au diable, comme une forme de possession qui ôte toute animation, toute âme à l'être humain. Il y a de ça.
Sur un autre fil, je disais qu'on pouvait être un "fantôme affamé" dans cette vie-ci. c'est une façon de le devenir. Et les SDF sont particulièrement exposés à ce danger, je crois, anjalimetta car il faut énormément de courage, dans leur situation, pour préférer acheter toujours un sandwich, une pomme mais pas de bière (ou autre "détruisant").
jap_8 jap_8 jap_8


(mis très longtemps à hésiter sur ce bout de post, Longchen n'avait pas encore posté quand j'ai commencé)
ardjopa

à Longchen, c''est mal barré pour elles, car la plupart des "pétasses" préfèrent le "confort artificiel", les bagnoles très polluantes et à forte consommation, la maison ou l'appart de "bourges", les "fringues dernière mode", le maquillage dont les composants contiennent des graisses animales (paix aux baleines mortes à cause du "désir de séduction" des femelles humaines pour attirer le male en rut...), et j'en passe, plutot que la vie simple et naturelle sur les chemins ou les océans
Bref, les bohémiennes et vagabondes se font rares aussi, comme la neige disparait devant un soleil d'été sur la mégalopole p(h)arisienne

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Longchen
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Notre société ne me paraît pas encourager la vie nomade comme mode de vie (au temps du Bouddha et en Inde le contexte était tout autre)
Pour ce qui est des SDF il ne s’agit pas du choix d’un mode de vie, c’est très triste.
Sinon certainement il doit y avoir des personnes qui choisissent de vivre en caravane ou en camping car, de camping en camping par exemple, mais en dehors des périodes de vacances cela ne me paraît pas très évident. J’avais vu un reportage pourtant il y a un certain temps, il s’agissait de retraités australiens qui avaient fait le choix de tout bazarder (maison, ect.) et de vivre en camping car, sur les routes tout le temps, ils étaient heureux ainsi, se sentaient libres.
FleurDeLotus
L’instant présent 🙏
ardjopa

Notre société
Notre ? ce n'est pas la mienne en tous cas ;-)
Une société qui envoit ses gamins "en troupeaux" en système éducatif des années durant,
pour en faire des "moutons" et qu'ils trouvent chacun leur case et son enclos respectif, son herbe à brouter,
sa moutonne à b... (pour ceux qui trouvent), qui exclue, rejette, ou juge ceux qui ne veulent et/ou ne peuvent plus rester dans l'enclos, qui les enferment parfois, ou ne les respectent pas parfois, et les privent de leur liberté longtemps, qui détruit ou ne respectent pas la terre et les autres êtres vivants, n'est pas "ma société", d'ailleurs je ne me reconnais dans aucune société;
Il y a des ermites, des voyageurs, sur la terre, la mer, plus rares en effet que la "majorité", mais être majoritaire ne signifie pas pour autant être "dans le juste, le vrai"
Sourire

Que tu le veuilles ou pas, c'est la tienne.

A moins de vivre dans la rue, n'acceptant que des morceaux de pain, des fruits, etc.
ted

ardjopa a écrit :Il y a des ermites, des voyageurs, sur la terre, la mer, plus rares en effet que la "majorité", mais être majoritaire ne signifie pas pour autant être "dans le juste, le vrai"
Il y a des nomades et il y a des sédentaires.
Il y en a toujours eu, de tous temps.
Mais les nomades ne sont pas des renonçants. Faudrait voir à ne pas confondre.
ardjopa

Que tu le veuilles ou pas, c'est la tienne.
Non merci, elle(s) ne m'interesse pas
C"est pas mon style :D

;-)
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