Si ton message m'est indirectement adressé (Ted), sache que je n'ai jamais affirmé que les "sdf", ce que certains nomment souvent avec mépris clochards, sont "libres ou heureux", dans le sens où je l'entend;
Et il y a une grande différence pour moi entre l'ermite ou le vagabond, qui choisit un chemin de traverse (alternatif à la société moutonne) et le "clochard" ou sans-abri, qui généralement le subit, ou le "choisit" par défaut, et aimerait d'après moi, la plupart du temps, trouver une façon de vivre plus valorisante (mais différente quand même parfois du "métro boulot dodo")
De même qu'il y a une grande différence entre "errer" dans les rues des villes (moches souvent, violentes parfois, bruyantes en général etc), et vagabondait dans la nature, sur les chemins ou les mers; Ne serait-ce que du point de vue esthétique, mais pas que ça.
As-tu remarqué comment le ou les "systèmes" établis dans le monde, qu'ils soient justes ou pas d'ailleurs, "nomment" ceux qui s'en sont détachés, qui l'ont quitté, ou surtout qui ne peuvent plus suivre le dit système ?
Sans abri, Sans logis, Sans emploi, Sans profession, Sans famille, "Sans conjoint", Sans enfants, Sans ressources, Sans papiers, Sans droits, et j'en passe ?
Ils n'utilisent bien souvent que des termes péjoratifs, sous entendant ce qui leur "manque" ou devrait soit disant leur manquer pour "etre accepté dans le troupeau" des "biens pensants, médisants";
Peut-être est-ce pour masquer leurs propres manques, et les véritables "indiens", Renonçants, Vagabonds, ou Bohèmiens, devraient parfois les appeller les "sans liberté", sans choix, sans courage, sans singularité, sans détachement, ou que sais-je
Le vagabondage ou "l'ermitage" est un art, un art de vivre,alors que les "sdf" ne sont souvent malheureusement que les "délaissés" du système, comme la société produit des déchets, des polluants, elle produit de la misère, de la solitude, des "sans amour", des "sans biens personnels" etc; C'est pourquoi elle est injuste.
En fait, au-delà d'être nomade ou sédentaire, il s'agit de la façon de menait sa vie, donc des choix de chacun, autant dans nos "refus" ou non-acceptation de faire certaines actions dictées par d'autres que soi-même (principe de liberté),
que de faire des choix et actions dans le sens de nos idéaux de vie;
Perso, entre dormir à la belle étoile dans l'herbe tendre, et essayer de trouver le sommeil sous les lampadaires sur le dur béton, je choisirai toujours la nature
