Mais l'égalité de toutes choses est une réalité aussi bien au niveau relatif qu'ultime, sauf pour celui qui
qui ne le voit pas



Mais l'égalité de toutes choses est une réalité aussi bien au niveau relatif qu'ultime, sauf pour celui qui
qui ne le voit pas
Ceci est différent de ce que tu disais plus haut:Le fanatisme, ou l'idolatrie est une "fausse vue" comme l'enseigne le dharma,
mais voir les différences du monde conventionnel, ce n'est ni les nier, ni en être dupe
Si l'égalité de toutes choses était vraie aussi au niveau relatif, il n'y aurait aucune raison pour le Dharma d'exposer des vues vraies et des vues fausses, tout serait semblable dans un grand flou artistique. On attribuerait un prix Gandhi International aussi bien à Sa Sainteté le Dalaï Lama qu'à Hu Jintao. Moléculairement, ça ne fait pas grande différence, mais le bon sens ne peut omettre leurs différences d'un autre ordre.Mais l'égalité de toutes choses est une réalité aussi bien au niveau relatif qu'ultime, sauf pour celui qui
qui ne le voit pas
ardjopa a écrit :A simple monk !
Je crois que le Dalaï Lama est tout à fait conscient de n'être que "a simple monk", mais pour bien des gens, il est beaucoup plus que cela et ça n'est pas forcément de l'idolâtrie. L'enfant qui regarde un adulte faire quelque chose qui l'impressionne ça n'est que ce qui le poussera à mettre un pied devant l'autre. L'idolâtrie le laisserait assis sur son derrière (si j'ose dire).Dharmadhatu a écrit :Si l'égalité de toutes choses était vraie aussi au niveau relatif, il n'y aurait aucune raison pour le Dharma d'exposer des vues vraies et des vues fausses, tout serait semblable dans un grand flou artistique. On attribuerait un prix Gandhi International aussi bien à Sa Sainteté le Dalaï Lama qu'à Hu Jintao. Moléculairement, ça ne fait pas grande différence, mais le bon sens ne peut omettre leurs différences d'un autre ordre.
Croire que s'en remettre aux "dignitaires" ou "honorables" officiels ou officieux, n'est qu'une marque de confiance, serait oublier toutes les subtilités des esprits qui "font confiance sans être sur" à des systèmes, des personnes, des religieux, des politiques etc; et parmi ces subtilités, il y a aussi bien souvent de la peur, peur de la solitude, de ne pas réussir par -soi-même, un besoin de sécurité, l'aveuglement, une attente, une demande, des espoirs, un désir de reconnaissance,de se "rallier", s'identifier à quelquechose d'autres que ce que l'on est;D'un côté, on a une confiance totale en quelque chose,qui ne sera pas forcément méritée et de l'autre une peur tout aussi entière et également pas forcément juste
Sourire :
Je crois que le Dalaï Lama est tout à fait conscient de n'être que "a simple monk", mais pour bien des gens, il est beaucoup plus que cela et ça n'est pas forcément de l'idolâtrie. L'enfant qui regarde un adulte faire quelque chose qui l'impressionne ça n'est que ce qui le poussera à mettre un pied devant l'autre. L'idolâtrie le laisserait assis sur son derrière (si j'ose dire).