
Attachement
Salut Ted, quel plaisir de te relire!
Ardjopa, bravo pour les vacances au Japon. Mais je crois qu'on glisse un peu au HS. Une jolie fille rencontrée en voyage et pour laquelle on éprouve de l'attirance n'est pas une personne proche, ni une personne en souffrance qu'on soigne et pour laquelle on ressent une empathie douloureuse : on est dans un autre registre que celui proposé par Caroline. Ce n'est pas pour rien que le bouddhisme développe des analyses détaillées des diverses formes d'"attachement".
Cela dit, la méditation sur la coproduction conditionnée est aussi un outil de travail possible, c'est vrai. L'ennui, comme dit Ted, c'est qu'elle est bien compliquée à mettre en oeuvre, si l'on n'est pas déjà un méditant expérimenté, et qu'elle nécessite des instructions précises. Mais pourquoi pas?

Ardjopa, bravo pour les vacances au Japon. Mais je crois qu'on glisse un peu au HS. Une jolie fille rencontrée en voyage et pour laquelle on éprouve de l'attirance n'est pas une personne proche, ni une personne en souffrance qu'on soigne et pour laquelle on ressent une empathie douloureuse : on est dans un autre registre que celui proposé par Caroline. Ce n'est pas pour rien que le bouddhisme développe des analyses détaillées des diverses formes d'"attachement".
Cela dit, la méditation sur la coproduction conditionnée est aussi un outil de travail possible, c'est vrai. L'ennui, comme dit Ted, c'est qu'elle est bien compliquée à mettre en oeuvre, si l'on n'est pas déjà un méditant expérimenté, et qu'elle nécessite des instructions précises. Mais pourquoi pas?
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Coucou Flocon de Printemps, fleur de cerisier...
Et la personne qu'on choisit d'aimer devient très vite un proche. Smiley_amour
C'est donc un attachement à prendre très au sérieux à mon avis. Il y a eu des vies brisées à cause d'un amour de jeunesse.

Pourtant, ce sont généralement les premières souffrances, les premiers déchirements que nous rencontrons dans nos vies : les chagrins d'amour.Flocon a écrit :Une jolie fille rencontrée en voyage et pour laquelle on éprouve de l'attirance n'est pas une personne proche, ni une personne en souffrance qu'on soigne et pour laquelle on ressent une empathie douloureuse : on est dans un autre registre que celui proposé par Caroline.

Et la personne qu'on choisit d'aimer devient très vite un proche. Smiley_amour
C'est donc un attachement à prendre très au sérieux à mon avis. Il y a eu des vies brisées à cause d'un amour de jeunesse.

Ted, bien sûr : mais il me semble simplement que Caroline posait la question dans un contexte un peu différent de celui des brèves rencontres de voyage.
Ardjopa, ce n'était qu'une remarque. Je m'excuse si elle t'a blessé.
Ardjopa, ce n'était qu'une remarque. Je m'excuse si elle t'a blessé.

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Oui. Je comprends.Flocon a écrit :Ted, bien sûr : mais il me semble simplement que Caroline posait la question dans un contexte un peu différent de celui des brèves rencontres de voyage.
Je pensais à un truc : que ce soit pour l'amour très fort qu'on éprouve pour nos proches, ou pour l'amour passionnel qu'on ressent lors d'une rencontre.
Ya peut être quelque chose à faire : essayer d'étendre cet amour aux autres personnes alentours.
Après tout, il nous est dit parfois que tous les êtres ont au moins une fois été nos mères.
Je ne sais pas si c'est vrai, mais ça permet de projeter un regard très tendre sur à peu près n'importe qui.
Donc, cet attachement qu'on ressent pour les proches, on pourrait s'en servir en essayant de considérer un peu tout le monde comme nos proches. Du coup, l'intensité du truc va diminuer avec le nombre. Et la détresse aussi.

Il y a dans les grandes villes occidentales beaucoup de filles qui ne se maquillent pas et qui, à l'occasion, ne sont pas contre l'idée de troquer les chaussures de ville contre des chaussures de marche
Mais c'est quand même du hors-sujet
Je crois également que Caroline parlait du problème de la souffrance liée à la compassion pour ceux qui souffrent et au désir d'aider ceux qu'on aime
Mais c'est quand même du hors-sujet
Je crois également que Caroline parlait du problème de la souffrance liée à la compassion pour ceux qui souffrent et au désir d'aider ceux qu'on aime
à Flocon, ta "remarque" ne m'a pas blessé, je ne vois pas pourquoi elle pourrait, d'autant plus qu'elle est fausse
L'attachement peut exister partout, dans "l'empathie" pour d'autres êtres, d'autant plus ceux qui souffrent,dans le soit disant "amour" de couple, dans le désir passionnel, dans la possession de "biens" matériels, etc
Mais si l'attachement et la souffrance sont ressentis par un être qui dit ressentir de la compassion, de l'empathie, ou de l'amour altruiste pour les autres êtres, ou des êtres qui souffrent, c'est que cette "compassion" n'est pas encore pure ou véritable, et qu'elle est mélée encore à des désirs, aversions, peurs, souffrances personnelles ou recherche de valorisation de l'égo;
La compassion au sens vrai de sa réalité ne produit pas de souffrance, ni à soi ni aux autres, mais au contraire est source de bonheur, et ce n'est pas un "sentiment faible", de pitié ou d'apitoiement sur soi ou sur les autres, c'est au contraire une énergie bienveillante et puissante, lumineuse, pacifique et joyeuse, qui n'est pas là pour constater les "dégats" sans rien faire, ou en essayant de recoller les morceaux cassés, mais au contraire une force qui soigne dans l'instant, qui dissout les souffrances, et atteint l'esprit au-delà des débris
Des chaussures de ville ? c'est quoi ce truc

L'attachement peut exister partout, dans "l'empathie" pour d'autres êtres, d'autant plus ceux qui souffrent,dans le soit disant "amour" de couple, dans le désir passionnel, dans la possession de "biens" matériels, etc
Mais si l'attachement et la souffrance sont ressentis par un être qui dit ressentir de la compassion, de l'empathie, ou de l'amour altruiste pour les autres êtres, ou des êtres qui souffrent, c'est que cette "compassion" n'est pas encore pure ou véritable, et qu'elle est mélée encore à des désirs, aversions, peurs, souffrances personnelles ou recherche de valorisation de l'égo;
La compassion au sens vrai de sa réalité ne produit pas de souffrance, ni à soi ni aux autres, mais au contraire est source de bonheur, et ce n'est pas un "sentiment faible", de pitié ou d'apitoiement sur soi ou sur les autres, c'est au contraire une énergie bienveillante et puissante, lumineuse, pacifique et joyeuse, qui n'est pas là pour constater les "dégats" sans rien faire, ou en essayant de recoller les morceaux cassés, mais au contraire une force qui soigne dans l'instant, qui dissout les souffrances, et atteint l'esprit au-delà des débris
Dans la vie, il faut parfois choisir ! on ne peut pas toujours dire aimer les animaux et la nature, et participer quand même à leur souffrance ou leur pollution dans une activité participant à leur nuisance, pour avoir "une bonne paye", on ne peut pas toujours rever de liberté, et continuer à suivre une vie dictée par d'autres ou une société, on ne peut pas prétendre connaitre l'amour, et ne faire que désirer, s'accoupler , ou se reproduire, sans avoir une once de compassion ou de pensées pour ceux qui meurent de faim dans la rue, ou sans refuser de participer à un système qui tue les océans ou les ours;et qui, à l'occasion, ne sont pas contre l'idée de troquer les chaussures de ville contre des chaussures de marche
Des chaussures de ville ? c'est quoi ce truc

En ville, je porte en mi-saison et l'hiver, depuis maintenant huit ans, des bottes à bout large pour ne pas écraser les orteils (je n'en vois pas l'intérêt) et semelle solide (mais ressemelée régulièrement) pour résister à la marche sur le goudron et les pavés. Le pied y respire bien, et au besoin je peux y ajouter une grosse chaussette s'il fait froid. Avant, j'en mettais d'autres... Mais celles-là, mes pieds les aiment trop. Je les garde (hé oui, hé oui, on s'y attache, quand c'est confortable...ardjopa a écrit :Des chaussures de ville ? c'est quoi ce truc

Dans les bois, je mets des chaussures dites "de randonnée". Le pied transpire, mais la cheville est tenue solidement et ça ne craint pas les taches.
Où est le problème ?
Sans commentaire...ardjopa a écrit :Dans la vie, il faut parfois choisir ! on ne peut pas toujours dire aimer les animaux et la nature, et participer quand même à leur souffrance ou leur pollution dans une activité participant à leur nuisance, pour avoir "une bonne paye", on ne peut pas toujours rever de liberté, et continuer à suivre une vie dictée par d'autres ou une société, on ne peut pas prétendre connaitre l'amour, et ne faire que désirer, s'accoupler , ou se reproduire, sans avoir une once de compassion ou de pensées pour ceux qui meurent de faim dans la rue, ou sans refuser de participer à un système qui tue les océans ou les ours;
Ou plutôt, si : tu reviens du Japon, signe que tu as pris l'avion, je suppose ?
Moi, je prends le bus, ou bien je marche. Ou bien je partage la voiture de gens que je connais.
Je me déplace peu. Je voyage dans ma tête ou bien avec le National Geographic ou bien la fenêtre ouverte d'internet.
Ah oui, ça pollue, internet ! Il faut de l'électricité pour le faire marcher ! C'est pas bien ! C'est crado ! C'est poubelle-civilisation ! Pouah ! On est bien mieux au fond des bois !
Des fois, je me dis qu'en effet, je pourrais... Cet après-midi, je regardais les petites maisons en pierre dans la campagne perdue et je me disais que si j'avais une voiture, je pourrais, une fois ou deux par mois, aller au ravitaillement, et le reste de temps, ne plus bouger de chez moi, rester à regarder couler l'eau au fond de mon jardin (et à cet endroit, c'était au sens propre), dessiner, respirer l'air du temps, préparer une expo, ou bien écrire un bouquin...
Mais j'habite en ville, c'est comme ça, et à vrai dire, faire partie de la fourmilière me convient.
J'ai de la compassion pour les ours blancs, sois-en sûr. Chaque fois que j'ouvre le NG, je trouve plus d'une occasion d'avoir de la compassion pour les créatures vivantes. Mais la compassion passe aussi par les créatures humaines, et la fourmilière urbaine est sans doute le meilleur endroit pour se mettre à l'écoute des regards et des attitudes des gens qui nous entourent.
Il n'y a pas que des gens égoïstes et méchants. Il suffit de regarder autour de soi.