La pauvreté, renoncement et paradoxe

kay

Les riches peuvent renoncer à leurs biens, richesses et à être encore plus riche.
Les pauvres peuvent renoncer à être riche, un jour. Mais pas au peu qu'ils ont, ce serait la mort.
Mais chacun sait offrir et partager.
La pauvreté est exploitée, manipulée, instrumentalisée ( au bon moment ) partout et par tous les pouvoirs.
Les rapaces, les avides, les mendiants, dépendants et assistés ne sont pas ceux qu'on croit.

Face à une crise mondiale où tout est relié, du plus petit au plus grand, sur une planète malade, on ne peut plus colmater les brèches, masquer, faire des trompe-l'oeil avec des vieilles pierres. La cupidité, l'avidité des grands pouvoirs mène le monde.
Comment les réveiller de leur illusion ? de leur folie, de leur fuite en avant, de leur souffrance ? avant qu'elle ne se retourne contre eux.
Et avant ce réveil de l'être humain, combien vont souffrir encore ?



http://www.buddhachannel.tv/portail/spi ... rticle9723
ardjopa

Nous flattons le cheval dès sa naissance pour l'habituer à servir. Nos caresses ne l'empêchent pas de mordre son frein, de ruer sous l'éperon lorsqu'on veut le dompter. I1 veut témoigner par là, ce me semble, qu'il ne sert pas de son gré, mais bien sous notre contrainte. Que dire encore ?

« Même les boeufs, sous le joug, geignent, et les oiseaux, en cage, se plaignent. Je l'ai dit autrefois en vers...

Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres !

Vous vivez de telle sorte que rien n'est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu'on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l'ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu'il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n'a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n'a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu'il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D'où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n'est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s'il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ?

Et de tant d'indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l'ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.

À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort: il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre





On est pas sérieux quand on a 18 ans ;-)

(La boétie)
ardjopa

Nous sommes riches
De ce qu'on l'est
Non de ce que l'on a
Le bonheur est-il à l'exterieur de "soi" ?
Peux-tu l'attraper dans le vaste monde
Et l'enfermer dans un coffre ?
ou est-ce par essence dans notre vraie nature qu'on le trouve seulement ?
L'évidence nous montre qu'il ne peut qu'être notre propre nature
ou rien
A trop tendre les bras vers des aumônes laborieuses et tarifées
Beaucoup en perdent la pure simplicité d'être
Richesse éternelle
A cueillir sans effort, dans ce moment unique
Celui-là !
Non d'être ceci ou cela, mais d'être simplement; ici ou ailleurs

Juger un être sur ce qu'il possède
Sur l'apparence
C'est injurier la poussière
Sans voir l'Or pur qu'il contient

Où vont les oiseaux sans valise ni maison ?
Moins on possède, plus on est libre

Renoncer c'est s'enrichir, bien souvent, mais qui le réalise ?
Surtout renoncer à cette course effrenée
cette fuite en avant sociale, professionnelle, arriviste
ces distractions futiles et sans fin
qui ne nous mèneront pas plus loin qu'aux issues funèraires
Renoncer à ces désirs et pensées
ces mauvaises habitudes
qui bondissent d'un endroit à l'autre du mental
renoncer à cette illusoire promesse d'un bonheur en "amour"
comme en affaires
dans cette passion exclusive et éperdue
d'un être qui ne pourra jamais satisfaire à tout
Quête mensongère, opium du peuple
comme les politiciens vendent de l'espoir en paroles
pour gagner les prochaines élections...
La version du bonheur en kit
pour ce système qui court vers sa perte,
c'est bien connu, c'est toujours plustard
bientot
au bout de la route !
Travaillez et vous aurez
mais pour Etre, c'est le monde à l'envers
Un seul lieu : notre place sous le ciel
Un seul moment : le présent, ou jamais
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