Lutter contre le désir, ça me semble être souvent le renforcer aussi, l'entretenir avec des pensées, des blocages, tout comme lorsqu'on le poursuit ou qu'il nous guide à notre insu; Il s'en va quand on le laisse aller sans nous
L'idéal est surement de le voir, l'observer de manière neutre et dissocié, comme on regarde une vague déferler sur la grêve : sans lui opposer une digue ou un barrage, sans non plus se laisser noyer par elle; Peut-être surfer dessus ?

Lorsqu'on l'observe, on est déjà plus "le désir", on s'en détache, on s'en libère; Mais pour cela, encore faut-il en prendre conscience;
La force des habitudes se libèrent souvent, non pas quand on les perpétue, ou qu'on essaye de les réprimer, mais simplement quand on emprunte un autre chemin; Elles se détachent alors de nous, comme l'eau sur les plumes d'un oiseau qui s'envole
