Qu'est-ce que la polémique ?

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jules
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Sur la polémique...ou l'absence de polémique... anjalimetta

C’est quand on ne trouvera plus matière à contradiction qu’il faudra s’inquiéter, cela voudra dire que l’Univers se sera effondré :o .
Résider malgré, (devons-nous dire, "grâce") à la contradiction dans un état de totale équanimité, c’est ce qu’on pourrait appeler, embrasser les contradictions. Embrasser les contradictions, c’est mesurer l’infini avec l’infini et tel un trésor, transmettre ces contradictions à son voisin pour que lui-même puisse à son tour tisser le tout par le rien. Par là, s’établissant dans le non établissement, celui-ci nous restituera notre don, c’est par là que nous pouvons parler d’Amitié. Investit de la transmission du ciel et de la terre, ce voisin et ami laissera en retour et intact derrière lui, le chant de l’insaisissable…Pourquoi vouloir le saisir ?!

Tout ceci, en toute reconnaissance de nos aînés et de leur enseignement :

« Surtout, considérez-vous toujours comme étant à mi-chemin. »

Maître Dogen


My god ! Un mi-chemin apparaissant comme un aboutissement !... qu'importe ;
marcher d'aboutissement en aboutissement, c'est précisément cela, "se trouver à mi chemin." color_3


<<metta>>
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Dharmadhatu
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Chakyam a écrit :De par leur statut, les Paramitas sont toutes Prajnaparamitas, non en vertu d'une donation particulière mais de par leur nature même d'être "au-delà"
:shock: Citation s'il te plaît, car ceci est une énormité !

Pour le reste, je laisse juge les spécialistes du Zen...

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
chakyam

En fait, tu es incapable de penser par toi-même.

C'est pour cela que tu as toujours besoin des références des autres


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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chakyam a écrit :En fait, tu es incapable de penser par toi-même.

C'est pour cela que tu as toujours besoin des références des autres


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
:D Ben non, je t'assure que vous m'avez tous permis ici de penser par moi-même (ce dont je vous suis reconnaissant), mais en m'appuyant sur la tradition, sinon c'est la porte ouverte à toutes les âneries qu'on fait dire au Buddhadharma.

;-) Tiens, justement, dans 20 minutes, Gèn Jinpa (un moine très éduqué) donne un cours de dialectique à Shedrub Ling, permettant aux participants de penser par eux-mêmes au travers du débat tibétain.

FleurDeLotus
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chakyam

C'est bien ce que je disais ! dommage !

Il y a bien longtemps que j'ai relégué "la messe" fusse t-elle bouddhique au fin fond des oubliettes de l'histoire.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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chakyam a écrit :C'est bien ce que je disais ! dommage !

Il y a bien longtemps que j'ai relégué "la messe" fusse t-elle bouddhique au fin fond des oubliettes de l'histoire.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
:D En fait, pendant la messe l'assistance se tait (ou prie à l'unisson), mais un cours de dialectique est un échange dans le dialogue.

En d'autres termes, confondre une messe et la dialectique est une perception fausse (litt. "inversée") qui se trompe à l'égard de son objet d'engagement (tib. rang gi djouk yul la thrulwé rigpa logshé kyi ts'ényi).

FleurDeLotus
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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chakyam

« ...C'est bien ce que je disais ! dommage !

En d'autres termes, faire dire aux mots ce qu'ils ne disent pas, est une utilisation fausse de la dialectique qui passe à côté de la perfectibilité humaine tant qu'elle se contente de faire étalage d'un savoir dispensé par d'autres que soi.
En d'autres termes, aucune confusion possible entre une pensée libre, même si elle se trompe d'objet, et une pensée sclérosée par le respect exagéré du aux « anciens »
En d'autres termes, aucune confusion possible entre le souci d'avoir, partout et sur tout, le dernier mot. En quelque sorte, je te le laisse.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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chakyam a écrit :« ...C'est bien ce que je disais ! dommage !

En d'autres termes, faire dire aux mots ce qu'ils ne disent pas, est une utilisation fausse de la dialectique qui passe à côté de la perfectibilité humaine tant qu'elle se contente de faire étalage d'un savoir dispensé par d'autres que soi.
En d'autres termes, aucune confusion possible entre une pensée libre, même si elle se trompe d'objet, et une pensée sclérosée par le respect exagéré du aux « anciens »
En d'autres termes, aucune confusion possible entre le souci d'avoir, partout et sur tout, le dernier mot. En quelque sorte, je te le laisse.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
jap_8 Voilà, tu as parfaitement résumé ce qu'est la confusion.

Merci.

FleurDeLotus
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Il n'est rien qui ne soit vide.

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chakyam

Dharmadhatu a écrit :
chakyam a écrit :« ...C'est bien ce que je disais ! dommage !

En d'autres termes, faire dire aux mots ce qu'ils ne disent pas, est une utilisation fausse de la dialectique qui passe à côté de la perfectibilité humaine tant qu'elle se contente de faire étalage d'un savoir dispensé par d'autres que soi.
En d'autres termes, aucune confusion possible entre une pensée libre, même si elle se trompe d'objet, et une pensée sclérosée par le respect exagéré du aux « anciens »
En d'autres termes, aucune confusion possible entre le souci d'avoir, partout et sur tout, le dernier mot. En quelque sorte, je te le laisse.


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
jap_8 Voilà, tu as parfaitement résumé ce qu'est la confusion.

Merci.


C'est bien ce que je disais ! avec ton expression langagière à multiples sens ....

... je m'interroge sur le fait de savoir si je vais répondre à ta question sur l'impermanence ! mais au moins pour une fois, tu te révèles !... c'est comme si, il y a quelques jours Yudo avait raison ! peut être que oui, peut être que non !


FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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:D Chakyam, pour débattre sur ces points, il faut connaître ce que l'épistémologie bouddhiste expose quant aux différents types d'objets:

objet apparent (nang yul),
objet d'engagement (djoug yul),
objet appréhendé (soung yul),
objet conçu (shèn yul).

Lorsque nous percevons un bâton tordu, c'est une erreur: le bâton n'est pas tordu, mais la perception qu'on en a est une image d'un bâton tordu.

Cette perception est erronée car le bâton n'est pas tordu, c'est une apparence fausse. Ce que nous percevons effectivement, c'est l'image d'un bâton tordu (due à des lois physiques).

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