Rabjoung = prénovice.
Dans le Lodjong, on trouve cette invitation au renoncement: viewtopic.php?f=61&t=6372&hilit=Lodjong
Entre plaisir et frustration
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Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Rabjoung = prénovice.
Dans le Lodjong, on trouve cette invitation au renoncement: viewtopic.php?f=61&t=6372&hilit=Lodjong
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
OK, merci : mais à quoi renonce-t-on spécifiquement par ces voeux?
Est-ce l'équivalent des "huit préceptes" du theravada, par lesquels on s'engage à renoncer, outre au meurtre, au vol, au mensonge, aux activités sexuelles et aux intoxicants, à trois sources potentielles de plaisir : les parfums et cosmétiques, les lits confortables et la nourriture dans la seconde partie de la journée?
Ou bien s'agit-il d'autre chose?
Est-ce l'équivalent des "huit préceptes" du theravada, par lesquels on s'engage à renoncer, outre au meurtre, au vol, au mensonge, aux activités sexuelles et aux intoxicants, à trois sources potentielles de plaisir : les parfums et cosmétiques, les lits confortables et la nourriture dans la seconde partie de la journée?
Ou bien s'agit-il d'autre chose?
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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Dharmadhatu
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Flocon a écrit :OK, merci : mais à quoi renonce-t-on spécifiquement par ces voeux?
Est-ce l'équivalent des "huit préceptes" du theravada, par lesquels on s'engage à renoncer, outre au meurtre, au vol, au mensonge, aux activités sexuelles et aux intoxicants, à trois sources potentielles de plaisir : les parfums et cosmétiques, les lits confortables et la nourriture dans la seconde partie de la journée?
Ou bien s'agit-il d'autre chose?
C'est très semblable, comme les voeux d'anagarika. Il y a juste en plus le port du vêtement monastique.apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Merci de la précision.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Je repensais à ce topic et au dégoût du samsara.
Est-ce que les Enseignements considèrent cela comme de l’aversion (au même titre que les autres formes d’aversion que l’on peut avoir), ou bien considèrent-ils que c’est au contraire une forme d’aversion qu’il convient de ranger dans une catégorie différente (si on peut dire), et qui au lieu d’être un poison (comme l’est l’aversion), serait plutôt quelque chose de souhaitable, voire une forme d’idéal à atteindre ?
Je dis cela car sur des forums j’avais quand même lu des remarques de pratiquants de longue date qui donnaient un peu l’impression (peut être avais-je mal interprété, c’est toujours possible évidemment), que ce dégoût du samasara et bien finalement c’était "formidable" (là évidemment c’est moi qui exprime les choses ainsi, en fait l'impression que j'avais eu était que c'était un peu dit dans un grand soupir).
<<metta>>
Est-ce que les Enseignements considèrent cela comme de l’aversion (au même titre que les autres formes d’aversion que l’on peut avoir), ou bien considèrent-ils que c’est au contraire une forme d’aversion qu’il convient de ranger dans une catégorie différente (si on peut dire), et qui au lieu d’être un poison (comme l’est l’aversion), serait plutôt quelque chose de souhaitable, voire une forme d’idéal à atteindre ?
Je dis cela car sur des forums j’avais quand même lu des remarques de pratiquants de longue date qui donnaient un peu l’impression (peut être avais-je mal interprété, c’est toujours possible évidemment), que ce dégoût du samasara et bien finalement c’était "formidable" (là évidemment c’est moi qui exprime les choses ainsi, en fait l'impression que j'avais eu était que c'était un peu dit dans un grand soupir).
<<metta>>
L’instant présent 
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Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
En fait, c'est peut-être plus une forme de lassitude ou de non-attachement, un peu comme si on donnait une botte de foin à manger à un lion. apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Jean
Si on tient compte de :
"You can't always get what you want" - Les Rolling Stones
La pulsion qui pousse à rechercher le plaisir s'appelle "Libido" - Freud
L'Etre humain recherche le plaisr, fuit la souffrance et est indifférent aux sensations neutres - Le Bouddha
L'Etre Humain abandonne un plaisir sans frustration que pour un autre plaisir équivalent ou supérieur - Les Upanishads -
Il y a aussi les psychologies humanistes qui parlent de la recherche de l'épanouissement physique, émotionnel, matériel, social, spirituel.
Si on observe le cours de la vie d'un être ordinaire, on recherche des plaisirs différents suivant l'âge. On en laisse tomber certains, on en trouve d'autres. Certaine personnes ressentent une frustration, d'autres acceptent la situation, ils acceptent ce processus naturel.
Si on a lu quelques livres sur la méditation, il est indiqué que l'une des conséquences est que sa pratique permet de réaliser un état de plénitude, de complétude.
Donc si on mène une vie ordinaire, avec une recherche ordinaire de plaisir, et que l'on pratique la méditation , on augmente ses chances d'avoir une vie épanouie sans frustration.
"You can't always get what you want" - Les Rolling Stones
La pulsion qui pousse à rechercher le plaisir s'appelle "Libido" - Freud
L'Etre humain recherche le plaisr, fuit la souffrance et est indifférent aux sensations neutres - Le Bouddha
L'Etre Humain abandonne un plaisir sans frustration que pour un autre plaisir équivalent ou supérieur - Les Upanishads -
Il y a aussi les psychologies humanistes qui parlent de la recherche de l'épanouissement physique, émotionnel, matériel, social, spirituel.
Si on observe le cours de la vie d'un être ordinaire, on recherche des plaisirs différents suivant l'âge. On en laisse tomber certains, on en trouve d'autres. Certaine personnes ressentent une frustration, d'autres acceptent la situation, ils acceptent ce processus naturel.
Si on a lu quelques livres sur la méditation, il est indiqué que l'une des conséquences est que sa pratique permet de réaliser un état de plénitude, de complétude.
Donc si on mène une vie ordinaire, avec une recherche ordinaire de plaisir, et que l'on pratique la méditation , on augmente ses chances d'avoir une vie épanouie sans frustration.
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Katly
Le plaisir-marchandise c'est la frustration qui renaît. Avec toute sa souffrance aveugle. Dans la société de conso, elle rend les gens malades et préfèrent les gens malades. Les égarés qui prennent le plaisir pour le bonheur. Et les autres en quête d'une légende...
Hé, oui, sinon, parfois on prend "un coup de vieux" après "multiples passions et folies, échecs et blessures, de quêtes sans fin", après "le syndrome du nid vide". On sait à quoi on renonce. Et il y a les moyens habiles naturels. Sans recherche.
Il y a de la sagesse dans le plaisir comme dans la souffrance.
Quand on souffre, on souffre.
Quand on a du plaisir, on a du plaisir.
Avec le temps, ce n'est pas qu'on s'éteint mais on se trouve un équilibre, pas toujours compris d'ailleurs, autour.
On a le soleil et la bonne terre. Un épanouissement peu à peu de soi-même et ensemble.
Hé, oui, sinon, parfois on prend "un coup de vieux" après "multiples passions et folies, échecs et blessures, de quêtes sans fin", après "le syndrome du nid vide". On sait à quoi on renonce. Et il y a les moyens habiles naturels. Sans recherche.
Il y a de la sagesse dans le plaisir comme dans la souffrance.
Quand on souffre, on souffre.
Quand on a du plaisir, on a du plaisir.
Avec le temps, ce n'est pas qu'on s'éteint mais on se trouve un équilibre, pas toujours compris d'ailleurs, autour.
On a le soleil et la bonne terre. Un épanouissement peu à peu de soi-même et ensemble.
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Katly
On pourrait dire aussi entre l'extase et l'horreur.
Entre la fête mondaine, la gastronomie, le luxe, l'industrie du sexe, le confort sécurisant, les soins, l'opulente quiétude, le culte du corps ...etc
et la solitude du dénuement, la malnutrition, la misère, la violence et l'abus, la torture, les massacres, la guerre, les catastrophes...etc
Entre la fête mondaine, la gastronomie, le luxe, l'industrie du sexe, le confort sécurisant, les soins, l'opulente quiétude, le culte du corps ...etc
et la solitude du dénuement, la malnutrition, la misère, la violence et l'abus, la torture, les massacres, la guerre, les catastrophes...etc