Bonjour a vous
Que pensez vous de ces deux notions?
Est ce que le fait de ressentir au plus profond de soi même des injustices commises contre l'identité d'un pays ( colonialisme), ou le fait de voir son propre pays sous l'effet d'une domination étrangère, est incompatible avec la philosophie bouddhiste?
En effet je respecte l'être humain d'abord, mais je me sens irrité de constater les dérives que certains peuples font subir a d'autres peuples!
Bien à vous
Nationalisme et Bouddhisme
Perso' j'me sens pas français ou européen ou quoi que ce soit ... j'suis né en France j'vis dans la société française, je la défends contre ses inégalités et ses dérives (ex: FN) mais bizarrement je me sens pas nationaliste, patriote et consort et bien plus appartenant à cette belle famille qu'est le Sangha
J'sais pas si ca réponds à la question
J'sais pas si ca réponds à la question

- Dharmadhatu
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apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
La seule manière de faire la paix dans le monde, c'est de se situer 'au-delà' du monde, et ne s'enfermer dans aucun pays, parti politique, religion, commnuautarisme, cases et "catégories", car dès l'instant où on "fait parti" d'un système, on est aussitot volontairement ou non, en "opposition", lutte et conflit, avec les autres systèmes;
Un citoyen du monde véritable, peut -il etre en conflit avec tel ou tel pays ?
Un citoyen de "l'univers", peut-il être en rivalité avec un monde ?
De là, de ces "parti pris", les haines, rivalités, avidités, ambitions, guerres, racisme, prosélytisme, guerres de religion, luttes idéologiques, politiques, identitaires, pour les terres etc, etc, sans fin;
Que se passe-t-il si tu cesses de te situer nulle part ?
et que tu observes la vie,simplement, telle qu'elle est, sans parti pris,
sans t'accrocher à tel ou tel système, pays, religion, pensées etc ?
Assez difficile de lacher toutes les barrières, mais la réalité du "dharma", ou la réalité tout court,
est seulement possible quand plus rien ne limite l'esprit
Un citoyen du monde véritable, peut -il etre en conflit avec tel ou tel pays ?
Un citoyen de "l'univers", peut-il être en rivalité avec un monde ?
De là, de ces "parti pris", les haines, rivalités, avidités, ambitions, guerres, racisme, prosélytisme, guerres de religion, luttes idéologiques, politiques, identitaires, pour les terres etc, etc, sans fin;
Que se passe-t-il si tu cesses de te situer nulle part ?
et que tu observes la vie,simplement, telle qu'elle est, sans parti pris,
sans t'accrocher à tel ou tel système, pays, religion, pensées etc ?
Assez difficile de lacher toutes les barrières, mais la réalité du "dharma", ou la réalité tout court,
est seulement possible quand plus rien ne limite l'esprit
Etre bouddhiste, c'est aussi faire des actes justes.Piaïliké a écrit :Bonjour a vous
Que pensez vous de ces deux notions?
Est ce que le fait de ressentir au plus profond de soi même des injustices commises contre l'identité d'un pays ( colonialisme), ou le fait de voir son propre pays sous l'effet d'une domination étrangère, est incompatible avec la philosophie bouddhiste?
En effet je respecte l'être humain d'abord, mais je me sens irrité de constater les dérives que certains peuples font subir a d'autres peuples!
Bien à vous
Mais cette justesse ne doit pas s'exprimer par n'importe quel moyen.
Si le sentiment d'injustice nous entraine vers la colère, nous empoisonne l'esprit, il est nuisible pour nous.
Je crois que s'il y a des luttes, des combats à mener, ça doit être fait de façon non violente. Je pense aux militants de Green Peace qui s'enchaînent à des grilles. Ou à Ghandi qui investissait les voies ferrées de son pays et paralysait les trains par des seatings.
En tout cas, à mon avis, nous ne devons pas sacrifier l'humain sous prétexte que nous combattons un système.