des conseils à ce sujet ? oui, ça m'intéresseCompagnon a écrit : On peut aussi te rappeler quelques conseils du Bouddha
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hemi
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Compagnon
"Au fond, la plupart des gens désirent être compris et appréciés"justanickname a écrit :des conseils à ce sujet ? oui, ça m'intéresseCompagnon a écrit : On peut aussi te rappeler quelques conseils du Bouddha
"Mettez vous à la place des autres. Si vous y arrivez, vous ne serez plus capable de faire du mal à autrui."
"Ne vous occupez pas des fautes d'autrui, ni de leurs actes, ni de leurs négligences. Soyez plutôt conscients de vos propres actes et de vos propres négligences".
Quelqu'un d'autre à des idées pour répondre à Justanickname ?
Suggestions personnelles : avant de répondre à un post, toujours le lire 3 fois. Et si l'on a une furieuse envie d'y régir tout de suite, ne rien en faire. Prendre le temps d'être calme, cela peut prendre 5 minutes ou 1 journée. Se demander aussi tout le temps quelle est l'intention de celui qui t'écris. Et si tu as un doute toujours demander des précisions. Ton interprétation de ce qui est écrit... c'est ton interprétation. Pas forcément ce que voulait dire l'auteur.
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hemi
Q'est-ce que je suis d'accord ! merci
ces conseils sont clairs pour moi en tant qu' un objectif à atteindre et pas clairs en tant que méthode :
- quelle est la méthode pour ne pas s'occuper d'une chose quand elle te dérange?
ces conseils sont clairs pour moi en tant qu' un objectif à atteindre et pas clairs en tant que méthode :
L'aptitude de se mettre à la place des autres, n'est-elle pas le résultat de tout ce que tu as vecu jusque là ? Si c'est pas le cas, as tu une possibilité de réduire ton égo, à un moment donné, avec une simple pensée?Compagnon a écrit : "Mettez vous à la place des autres. Si vous y arrivez..."
On s'occupe des fautes d'autrui que quand elles nous dérangent, n'est-ce pas?Compagnon a écrit : "Ne vous occupez pas des fautes d'autrui..."
- quelle est la méthode pour ne pas s'occuper d'une chose quand elle te dérange?
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Compagnon
@Justanickname :
L'aptitude de se mettre à la place des autres, n'est-elle pas le résultat de tout ce que tu as vecu jusque là ?
Je ne saisis pas bien le sens de la phrase.
Si c'est pas le cas, as tu une possibilité de réduire ton égo, à un moment donné, avec une simple pensée?
Réduire l'ego revient a considérer qu'il existe un ego. Un "soi" unique, indépendant, séparer du reste. Un jour on a demandé à un maître zen que j'apprécie beaucoup comment "tuer l'ego". Il a répondu en souriant : c'est impossible. Il n'y a rien à tuer. Mais par contre on peut se défaire de l'illusion de l'existence de cet ego.
On s'occupe des fautes d'autrui que quand elles nous dérangent, n'est-ce pas ?
D'expérience j'ai constaté que l'on reprochait aisément aux autres les défauts que l'on a soi même mais que l'on refuse de voir chez soi pour mieux les blâmer chez les autres. Peut être est ce parce que justement les autres nous renvoient une image de nous même que nous n'aimons pas, alors nous préférons dire que, croire, voir, que c'est l'autre qui est fautif et non pas nous même. Donc ce qui nous dérange chez l'autre, c'est la partie de nous même qu'il nous renvoi. Cela incite à 3 choses selon moi : primo revenir au fait de se corriger soi même, secondo de l'indulgence car après tout il n'est pas juste et honnête de reprocher à autrui ce que nous sommes nous même, tertio de la reconnaissance pour l'autre car l'autre te montre (parfois malgré lui ) là ou toi tu dois faire porter ton effort de correction. "Traite celui qui te montre tes défauts comme si il te montrait un trésor". Donc on peut opérer une transformation dans notre réaction à l'autre non pas portant sur l'autre mais portant sur nous même.
Exemple : tu trouves un de tes collègues de travail pénible car tu le trouves plein de préjugés, racistes ou sexistes par exemple, peut être a t-il fait des remarques homophobes en ta présence ? Bien. Maintenant si cela te fais réagir. Demande toi pourquoi. Toi même, n'as tu aucune préjugé raciste, sexiste ou vis à vis des homosexuel ? Passe en revue honnêtement tout ce que tu penses sur telle ou telle ethnie humaine, sur les femmes (si tu es un homme) et sur les gay (si tu n'en es pas un ou même si tu en es un aussi d'ailleurs). Fait le sans te juger toi même. La culpabilité ne sert rigoureusement à rien ici, on peut la ressentir évidement mais si on s'arrête là... il faut passer outre en faire quelque chose d'utile. Il est alors possible que tu te rendes compte que tu partages certains des préjugés de ce collègue et que cet idée te déplais franchement car cela ne colle pas du tout avec l'image que tu désire avoir de toi même (encore l'ego). D'ou ta réaction hostile vis à vis de l'autre. En fait tu n'es par dérangé par l'autre mais par toi même. Evidemment c'est un exemple théorique. C'est plus clair ?
- quelle est la méthode pour ne pas s'occuper d'une chose quand elle te dérange?
Déjà ne pas s'occuper de cette chose, la nier, ne la résoudra pas, plus on cherchera à l'ignorer plus elle reviendra à la charge. Tu peux traiter cette chose qui te dérange chez l'autre en commençant pas l'accepter, accepter de regarder en face ce dérangement. Pose toi, et accepte ce "dérangement". Puis change d'attitude vis à vis de ce dérangement. Ce dérangement n'est pas ton ennemi, au contraire, il n'est pas de toute façon doué d'une volonté propre et extérieure à toi ayant pour but de te nuire, pas du tout, ce dérangement est issu de toi et toi seul, il ne vient pas de l'autre, il vient de ta réaction à l'autre. Donc fait preuve de compassion vis à vis de toi même, et parle à ce dérangement, écoute le, il est ton allié, ton ami si tu prends la peine de changer ton regard sur lui, de l'accepter plutôt que de le rejeter : "dis moi "dérangement" , que cherches tu à me dire ? Je t'écoute ? Tu as toute mon attention". A partir de là, tu peux "creuser" et voir ce qu'il y a derrière, comprendre la cause profonde du dérangement. Là, je viens mine de rien d'appliquer les noble vérités 1 et 2, : reconnaître l'existence du mal être, puis rechercher la cause du mal être, après les étapes tu les connais non ?
Un remède au mal être existe, et le remède est dans le noble sentier octuple. Plus tu pratiques des formes complémentaires de méditation permettant l'établissement du calme intérieur, de la vision lucide sur soi même et sur la compassion en général, plus l'exercice ci-dessus devient aisé.
Et non seulement en agissant ainsi tu apporte du bonheur à toi même mais en plus cela va rejaillir sur les autres.
L'aptitude de se mettre à la place des autres, n'est-elle pas le résultat de tout ce que tu as vecu jusque là ?
Je ne saisis pas bien le sens de la phrase.
Si c'est pas le cas, as tu une possibilité de réduire ton égo, à un moment donné, avec une simple pensée?
Réduire l'ego revient a considérer qu'il existe un ego. Un "soi" unique, indépendant, séparer du reste. Un jour on a demandé à un maître zen que j'apprécie beaucoup comment "tuer l'ego". Il a répondu en souriant : c'est impossible. Il n'y a rien à tuer. Mais par contre on peut se défaire de l'illusion de l'existence de cet ego.
On s'occupe des fautes d'autrui que quand elles nous dérangent, n'est-ce pas ?
D'expérience j'ai constaté que l'on reprochait aisément aux autres les défauts que l'on a soi même mais que l'on refuse de voir chez soi pour mieux les blâmer chez les autres. Peut être est ce parce que justement les autres nous renvoient une image de nous même que nous n'aimons pas, alors nous préférons dire que, croire, voir, que c'est l'autre qui est fautif et non pas nous même. Donc ce qui nous dérange chez l'autre, c'est la partie de nous même qu'il nous renvoi. Cela incite à 3 choses selon moi : primo revenir au fait de se corriger soi même, secondo de l'indulgence car après tout il n'est pas juste et honnête de reprocher à autrui ce que nous sommes nous même, tertio de la reconnaissance pour l'autre car l'autre te montre (parfois malgré lui ) là ou toi tu dois faire porter ton effort de correction. "Traite celui qui te montre tes défauts comme si il te montrait un trésor". Donc on peut opérer une transformation dans notre réaction à l'autre non pas portant sur l'autre mais portant sur nous même.
Exemple : tu trouves un de tes collègues de travail pénible car tu le trouves plein de préjugés, racistes ou sexistes par exemple, peut être a t-il fait des remarques homophobes en ta présence ? Bien. Maintenant si cela te fais réagir. Demande toi pourquoi. Toi même, n'as tu aucune préjugé raciste, sexiste ou vis à vis des homosexuel ? Passe en revue honnêtement tout ce que tu penses sur telle ou telle ethnie humaine, sur les femmes (si tu es un homme) et sur les gay (si tu n'en es pas un ou même si tu en es un aussi d'ailleurs). Fait le sans te juger toi même. La culpabilité ne sert rigoureusement à rien ici, on peut la ressentir évidement mais si on s'arrête là... il faut passer outre en faire quelque chose d'utile. Il est alors possible que tu te rendes compte que tu partages certains des préjugés de ce collègue et que cet idée te déplais franchement car cela ne colle pas du tout avec l'image que tu désire avoir de toi même (encore l'ego). D'ou ta réaction hostile vis à vis de l'autre. En fait tu n'es par dérangé par l'autre mais par toi même. Evidemment c'est un exemple théorique. C'est plus clair ?
- quelle est la méthode pour ne pas s'occuper d'une chose quand elle te dérange?
Déjà ne pas s'occuper de cette chose, la nier, ne la résoudra pas, plus on cherchera à l'ignorer plus elle reviendra à la charge. Tu peux traiter cette chose qui te dérange chez l'autre en commençant pas l'accepter, accepter de regarder en face ce dérangement. Pose toi, et accepte ce "dérangement". Puis change d'attitude vis à vis de ce dérangement. Ce dérangement n'est pas ton ennemi, au contraire, il n'est pas de toute façon doué d'une volonté propre et extérieure à toi ayant pour but de te nuire, pas du tout, ce dérangement est issu de toi et toi seul, il ne vient pas de l'autre, il vient de ta réaction à l'autre. Donc fait preuve de compassion vis à vis de toi même, et parle à ce dérangement, écoute le, il est ton allié, ton ami si tu prends la peine de changer ton regard sur lui, de l'accepter plutôt que de le rejeter : "dis moi "dérangement" , que cherches tu à me dire ? Je t'écoute ? Tu as toute mon attention". A partir de là, tu peux "creuser" et voir ce qu'il y a derrière, comprendre la cause profonde du dérangement. Là, je viens mine de rien d'appliquer les noble vérités 1 et 2, : reconnaître l'existence du mal être, puis rechercher la cause du mal être, après les étapes tu les connais non ?
Et non seulement en agissant ainsi tu apporte du bonheur à toi même mais en plus cela va rejaillir sur les autres.
love_3justanickname a écrit :Q'est-ce que je suis d'accord ! merci
ces conseils sont clairs pour moi en tant qu' un objectif à atteindre
pas seulement, l'empathie est du effectivement à la compréhension de la souffrance à travers tes propres expériences, mais c'est également "un muscle spirituel" que tu peux entraîner love3justanickname a écrit :L'aptitude de se mettre à la place des autres, n'est-elle pas le résultat de tout ce que tu as vecu jusque là ?
il y a beaucoup de moyen proposer par le bouddhisme pour dissoudre l'ego qui comme le dit compagnon n'a pas d'existence propre, l'ego est la somme de nos attachements et comprendre que nos attachement sont du à des illusions permet la dissolution de l'ego. ainsi petit à petit, plus on "voit" notre esprit s'illusionner moins les attachements ont de force sur nous youpi_333justanickname a écrit :Si c'est pas le cas, as tu une possibilité de réduire ton égo, à un moment donné, avec une simple pensée?
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
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hemi
merci pour ta réponse et
quel forum c'était ?Compagnon a écrit :j'ai personnellement des années d'expérience sur un autre forum très différent
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Compagnon
@Justanickname : un forum regroupant des personnes à haut potentiel intellectuel, en anglais "gifted" et en français "surdoués".
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ted
Bonjour Shôgen
Nous sommes honorés de ta présence.
Bienvenue sur Nangpa.

Anagarika Sîlananda
Nous sommes honorés de ta présence.
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Anagarika Sîlananda
